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Sr D. RAFAEL FARRIOLS CALVO
(Barcelone)

Madrid le 8 avril 1993

Cher Rafael :

En respect de ta dernière lettre, je fais cette déclaration publique que tu la lise à tous les amis que tu as invités à la réunion.

Je sais que cela va tomber comme une bombe : Mais d'abord, il faut lire publiquement mon article public intitulé «LE SYNDROME D’ANUBIS ET PSI», publié dans le Journal de Parapsychologie N° 29-30, Décembre 1989 (Couverture Orange)

L’avez-vous lu ?

Tous a commencé avec la gestion de cette idée du Syndrome Anubis, (mandat que j’ai imprimé vers 1966) Comment naît un mythe ? Ce fut nécessaire pour vérifier par une expérience la genèse de la question.

Comme vous pouvez le constater, la thèse est que la paranoïa est beaucoup plus répandue que ne le pensent les psychiatres. Nous sommes tous paranoïaques sauf vingt pour cent de la population (certains scientifiques sont épargnés). A titre d'exemple, il y a les Soucoupes Volantes (Ufologie), l'Astrologie, le Spiritisme, la Parapsychologie, les médecines alternatives (charlatanisme), les guerres de religion, et sans aller plus loin, la Religion sous toutes ses formes.

C'est ainsi qu'est créé un mythe : le mythe d'Ummo, étayé par de multiples rapports qui propagent le mythe d'un monde extraterrestre qui aurait envoyé des voyageurs explorer ce monde.

Je suis désolé de le dire : ce n'est que dans une perspective scientifique consolidée que le mensonge a pu être démêlé. Le mythe en somme.

Pourquoi ai-je mis tant de temps à avouer la vérité ? Cet édifice était vraiment grand. Assaisonné d'éléments qui semblaient scientifiques (en réalité, il s'agit de science-fiction), je les ai écrits seul, sans aucune aide. Hélas, c'était sans compter sur l'imprévu. Rappelez-vous que nous avons lu les lettres en petit comité. Eh bien, de faux rapports se sont infiltrés. Je me suis donc méfié de vous jusqu'à aujourd'hui.

En effet, aujourd'hui je peux dire avec fierté que presque tous (Farriols, Garrido, Dominguez, Ribera, Barrenechea, Martinez, Franz, Petit, Marhuenda, Benitez....) sont innocents de l'accusation de falsification des rapports.

C'est moi qui ai rédigé les rapports d'Ummo, presque tous, jusqu'à ce que la maladie m'empêche de continuer. Les écrits après ma thrombose ont été falsifiés.