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Dernière Modification : 20/12/2024
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Titre de la lettre : Lettre 1 de Pena à Farriols
Date : 06/04/1993
Auteur : Monsieur José Luis Jordan Peña
Destinataires : Monsieur Rafael Farriols
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Une lettre de 2 pages.
Attention ce document n'est pas d'origine Oummaine !
Il a été produit par un terrien en relation avec le dossier Oummo.

Sr D. RAFAEL FARRIOLS CALVO
(Barcelone)

Madrid le 6 avril 1993

Chers Rafael et Carmela :

En ce qui concerne l'invitation si agréablement que vous faites, vous devriez envisager que je renonce pour les raisons que je vais faire immédiatement. Votre posture est touchante. Mais je refuse de dépenser votre argent dans une entreprise négative comme celle-ci.

Tout a commencé avec une idée : le mythe du syndrome Anubis-roi (Relisez mon article paru dans le Journal de Parapsychologie. pas Alternativa Racional, cf. date ci-dessous N° 29-30 page 19, janvier décembre 1989. Dites-moi si vous l’avez reçu, sinon dites-moi pour en recevoir un exemplaire) Pour tester la conception du mythe, j’ai choisi une petite équipe d'amis. Tout ceux qui se sont mis à croire à un mythe majeur : la croyance dans les OVNIS. Tous : bien que certains plus que d'autres. Vous étiez des personnes très intelligentes et surtout des gens bienveillants.
Un mensonge comme celui-ci a été compensée par l'insistance de vous avertir à la satiété "Ne nous croyez pas quand je vous le dis".

Par dessus tout mon insistance à nier la crédibilité de l’affaire anxieux de vous donner trop de crédit à Ummo. Tout fut inutile, vous avez cru la "boule" (le mythe) jusqu’à des limites incroyables. Ce fut précisément Antonio Ribera qui écrivit et publia les rapports bien que je lui ai strictement interdit (en refusant d'envoyer mes lettres) qui ont déclenché le mythe largement répandu sur cette expérience. Aguirre a également contribué à la publication des rapports à partir d'un photocopieur.

Comme si cela ne suffisait pas, apparurent hors de mon contrôle "des appendices" clandestines dont nous ne savions pas qui étaient les auteurs inconnus. Au point que je commençais à soupçonner les composants du groupe. Ceci est la cause pour ne pas avoir été en mesure d'annuler la preuve avant.

Surtout après ma maladie qui me rendait impossible l’écriture. Plusieurs lettres anonymes de Ummo ont été reçues. Vous pouvez considérer les rapports arrivés après ma thrombose comme apocryphes. Par exemple, celui qui a comme sujet le Saint Suaire. Ou la guerre du Golfe. ils ne sont pas de moi.

Plusieurs sources de ces faux rapports ont été identifiés. Par exemple, une secte hindoue. (qui a très bien falsifié ce sceaux) ou celle de M. Jose Pons Rafols. Celle-ci très dangereuse, t’obligeant à faire quelque chose contre nature (heureusement qui ne t’a pas piqué) et qui a contraint Dominguez à se séparer du groupe écœuré par l'expérience.

Cette confession de ma participation à "l’Affaire" avait un contrepoint remarquable. En dépit de la déception que cela suppose, le mythe a respecté les valeurs suprêmes de l'amitié fraternelle et surtout l'immense culture, qui nous a donné l'expérience.

Je suis désolé que Petit soit allé « défendre » en France la « véracité de Ummo ». Mon scepticisme s’est mis à tourner en rond en me méprisant. Je suis désolé. Je vous informe de la fausseté du thème Ummo.

Nous sommes victimes en plus des mythes qui prévalent au XXème siècle. Guerres de Religion, l'Islamisme, les luttes des différentes parties, la religion Catholique, les pseudosciences (Astrologie, spiritisme, Ufologie, Clairvoyance, médecines alternatives, Parapsychologie ....)

Il y a cependant une parcelle de vérité. La science consolidée comme l’ont vu des scientifiques distingués (Prix Nobel).

Pourquoi ai-je pris si longtemps pour révéler "l'Affaire" ? Je vous ai déjà dit mon soupçon de qui furent certains qui ont falsifié mes rapport sur Ummo. Maintenant je suis sûr de votre innocence.

Comme je l'ai dit dans mon article (De la revue Psi Communication N° 31 Dec 1980 page 58) "Une mesure de notre sagesse ne donnera pas l'esprit avec lequel nous acceptons d'être trompés. La caractéristique cardinale des gens médiocres sera de nier totalement avoir été victime d’une quelconque imposture, de là se réaffirme dans sa personnalité très présomptueuse, croyant naïvement qu’ils sont résistants à quelque raisonnement apocryphe.

Paradoxalement se sont des personnes très soupçonneuses, dénonçant sélectivement ceux qui dont ils croient qu'ils les ont raillé, tout en vivant tranquillement dans un halo de rêves et de duperies défendant ce qui nourrit leurs leurs fictions....

J'ai aussi souffert des mensonges de tant de mythes qui circulent dans le monde. Pour ceci, je vous offre mon amitié comme toujours, maintenant au moment de révéler comment je t’ai caché dans l'affaire mythique Ummo, je tiens à exprimer mon affection profonde et l'amitié des valeurs inattaquables.

Maintenant, un souhait. Que vous envoyez une copie de cette lettre à Dominguez, à Barrenechea, Jimenez Marhuenda. Des personnes inoubliables à qui j'étends par l'esprit de bien vouloir avoir subi les vicissitudes de cette expérience. Je ne pourrai jamais oublier la demande que vous avez eu sur ma maladie.

Je vais préparer un livre expliquant le domaine de cette affaire. Seront bienvenues les contributions que vous ferez à l'égard de ce mythe. Les séances de critique du "Groupe de Madrid" restent captivantes et très hautes.

J’espère que ces éclaircissement soient opportuns, je dois avertir que le secret a été parfaitement gardé. Ni ma femme ni mes enfants ont eu une participation dans le sujet.

Recevez l'étreinte sincère de votre ami.

JOSÉ LUIS JORDAN PEÑA