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Dernière Modification : 09/20/2025
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Titre de la lettre : Lettre 3 de Pena à Farriols
Date : 11/04/1993
Auteur : Monsieur José Luis Jordan Peña
Destinataires : Monsieur Rafael Farriols
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Une lettre de 1 page.
Attention ce document n'est pas d'origine Oummaine !
Il a été produit par un terrien en relation avec le dossier Oummo.

Sr D. RAFAEL FARRIOLS CALVO
(Barcelone)

TRÈS CONFIDENTIEL Madrid le 11 avril 1993

Chers Rafael et Carmela :

Je ne doute pas que vous me comprendrez.... Je vous demande donc d'accepter MA VERSION des faits. La version des faits qui circule dans les médias en est venue à dire, dans la presse française, que j’étais un agent du KGB (ce qui n’est pas surprenant, puisqu’auparavant circulait la version contraire, affirmant que j’étais un agent de la CIA). Je n’en peux plus, alors j’ai décidé de dire MA vérité : c’est moi-même qui suis l’auteur de la tromperie sur Ummo.

On peut supposer que la publicité faite par Ribera, Aguirre et le livre de Petit a fait le reste. Ne vous inquiétez pas, car je vous considère comme un groupe d’étude critique composé de personnes intelligentes qui ont conservé un certain scepticisme face aux rapports sur Ummo. Il y a un journaliste à qui je donnerai toute l’information, c’est-à-dire que j’assumerai toute la responsabilité de l’"Affaire" Ummo.

Qu’il soit bien clair que les derniers rapports sur Ummo (y compris celui-ci, qui vous convoque à une réunion) sont faux (y compris celui qui faisait allusion au Saint-Suaire). Le sceau est une prouesse d’imprimerie. Peu importe, car cette convocation servira à montrer que c’est moi qui suis l’auteur de cette gigantesque construction qu'est Ummo.

Je n'ai qu'une crainte, c'est que les médias d'information ne croient pas ce qui n'est pas écrit avec ma signature, car je ne pourrai pas corriger autant d'articles possibles vu l'état dans lequel je suis.

Que mon ardente affection pour vous soit consignée. A tel point que je respecte le code d'éthique que j'avais avec le groupe de Madrid. Je te demande de lire cette lettre confidentiellement à Barrenechea, Jiménez Marhuenda et Franz. Je laisse aux autres le soin d'accepter la version des faits telle que je l'explique.

Je te le demande : ne me pose plus de questions. Je compte sur votre silence et votre loyauté. Recevez les marques d’une immense amitié. Des épreuves comme celle-ci sont l’expression profonde du sens que nous donnons au cœur.

Recevez mon affectueuse amitié.

JOSÉ LUIS JORDAN PEÑA