Site UMMO-SCIENCES - ARTICLE 9

ARTICLE 9

Respect de certaines lois universelles dans les rapports Ummites.

Alain Ranguis

ranguis@crmc2.univ-mrs.fr

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Extrait d’un article paru dans Inforespace n° 94 (édité par la SOBEPS), en novembre 1996.

«… Analyse critique des théories cosmologiques de Jean-Pierre Petit

par Auguste Meessen, professeur de physique à l'UCL

Le problème ufologique
Qui sont les auteurs des lettres ummites et quelles sont leurs intentions? Pour que l'hypothèse d'une expérience psychosociologique menée par des extra-terrestres pour tester notre sens critique soit plausible, il faudrait qu'il y ait des actions inductrices de tel ou tel comportement. Par comparaison avec les expériences de psychologie animale, on doit créer un labyrinthe et y faire progresser les sujets. L'utilisation persistante d'un langage particulier invite à la construction d'un dictionnaire (R.203-213) et même à la recherche de certaines racines des mots. L'écriture des chiffres répond également à une certaine logique (à base 12, avec 3 groupes de 4 modulations analogues). Il y a d'autres signes d'écriture et on donne même les paramètres physiques de la planète Ummo, que l'on peut comparer à ceux de la Terre (R.214-216). Cela devrait amorcer des activités.
Examinons le tableau comparatif pour Ummo et la Terre. L'accélération de la chute des corps à la surface d'une planète g = GM/R2, où M est la masse de la planète et R son rayon moyen. Il faudrait donc que gR2/M ait la même valeur. Le rapport (Ummo/Terre) est 0,97 au lieu de 1. Il y a 3 % d'écart. L'accélération radiale pour le mouvement orbital a = GM'/R'2 = v2/R', où M' est la masse de l'étoile, R' le rayon moyen de l'orbite et v = 2pR'/T la vitesse orbitale, si T est la période. Il faudrait donc que R'3/T2M' = Cte. C'est une généralisation de la troisième loi de Kepler. Le rapport (Ummo/Terre) est 1,18 au lieu de 1. Vu la précision alléguée des données, un écart de 18 % n'est pas acceptable. … »
            Reprenons les calculs à partir des données fournies par les « Ummites » dans les lettres originelles et non celles contenues dans le livre de A. Ribéra, lequel est entaché d’erreurs typographiques.

Astres

Rayon de l’orbite (m)

Rayon équatorial (m)

Masse (kg)

Période (j)

g (m/s²)

 

Terre

149 597 870 000

6 378 150

5,9736.1024

365,25

9,81

Soleil

 

695 000 000

1,9891.1030

 

Ummo

99 600 000 000 a

7 251 608 a

9,36.1024 a

231,9 c

11,882 b

Iumma

 

1,48.1030 a

a - extrait de la lettre n°84 du 4/09/1969, titre « Données diverses concernant la planète UMMO ».
b - extrait de la lettre n°21 de 1966 Sesma, 1967 Campo, titre « Données physiques concernant la planète d’où nous venons ».
c - extrait de la lettre n°74 de 1969 à A. Ribéra, titre « Qui sommes-nous ?, D’où venons-nous ? »
Les lettres sont issues de la compilation « INFORMES DE UMMO » de Juan M. Aguirre Ceberio, Santos Reprografia, General Margallo, 27, 28020 Madrid, dont les traductions françaises se trouvent sur le site https://www.ummo-sciences.org/

I./ Comme le précise le professeur Meessen, le calcul de l'accélération de la chute des corps à la surface d'une planète est donnée par la formule suivante :

g = G.M/R2

avec M la masse de la planète et R son rayon moyen, G étant la constante universelle de gravitation (G = 6,672 59.10-11 m3kg-1s-2 - Source : Handbook of Chemistry and Physics, 74thEd. 1993, CRCPress).

Le terme g.R2/M doit nécessairement avoir la même valeur sur Ummo que sur Terre.

Calculons de nouveau le rapport (Ummo/Terre) en se servant du tableau comparatif ci-dessus. Celui-ci est de 0,9992 au lieu de 1, vu la précision des données cela équivaut à une égalité.

II./ La troisième loi de Képler, ou loi des périodes, précise que pour toutes les planètes le rapport entre le cube du demi-grand axe de l’orbite et le carré de la période orbitale est le même.

Les lois de Kepler ne s'appliquent pas uniquement aux planètes tournant autour du soleil, mais aussi à tout corps en orbite sous l'action de la gravitation (lune ou satellites artificiels en orbite autour de la Terre, par exemple).

Une généralisation de cette loi permet d’obtenir la formulation suivante :

R’3/T2 = (1+M/M’).G.M’/4p2

avec M' la masse de l'étoile, M la masse de la planète, R' le rayon moyen de l'orbite et T la période orbitale.

Dans un repère héliocentrique ou d’une manière générale lorsque la masse de la planète est négligeable face à celle de l’étoile, le terme (1 + M/M’) tend vers 1.

Ainsi on peut formuler que

R’3/T2.M’= G/4.p2  = Cste.       (1)

Détermination de la période orbitale de Ummo.

Dans la lettre n°74, les ummites précisent:

« …Nos anciens cosmologues, ignorant que le plan de l’écliptique de UMMO possédait une orientation distincte de celle de la seconde OYAA qui orbite autour de IUMMA, et qu’ils prenaient pour référence, ont conclu que la trajectoire d’UMMO était diplo-hélicoïdale (figures 2 et 3) sur la superficie d’un cylindre imaginaire.
Ils crurent aussi que notre OYAA décrivait trois translations descendantes - fig. 2 - et trois autres montantes - fig. 3 -, pour compléter un cycle. Un XEE (« année » de UMMO) équivaut à 0,212 années terrestres.
Nous pouvons définir maintenant le XEE comme 1/3 de la période de véritable translation. Six périodes équivalent donc au très ancien XEEUMMO = 18 XEE… »

Dans la lettre n°32 (18/03/1966 à Sesma, titre « Correspondances entre les unités physiques Terre/Ummo ») nous trouvons qu’un jour ummite, le XI, équivaut à 600,0117 UIW et qu’un UIW  équivaut à 3,092’ terrestres. L’année ummite ou XEE équivaut à 60 jours ummites, mais d’après le texte ci-dessus, la véritable période orbitale serait équivalente à 3 XEE ou 180 XI.

En définitive, la période orbitale de la planète Ummo est de 231,9 jours terrestres.

La valeur du rapport (Ummo/Terre) pour la formule 1, est de 0,984 au lieu de 1. Un écart de 1,6% est parfaitement tolérable et en accord avec la précision des données fournies.

III. Conclusion.

Contrairement à l'article du Professeur Meessen, je n’ai pas trouvé au cours de cette étude de désaccord flagrant entre les données fournies par les « Ummites » pour leur système stellaire et les constantes universelles que nous connaissons par ailleurs.

De plus, celle-ci a montré qu’une cohérence existe entre les valeurs des données spatiales et temporelles, bien que cela ne prouve en rien une quelconque origine exotique de celles-ci.

N’oublions pas que le niveau requis pour « inventer » un système stellaire n’est pas élevé, il suffit de connaître les bonnes formules et de savoir les appliquer.

 

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