José
Luis Camacho
copyright 2002
(Traduction de J.Pollion )
Je me rappelle
un des derniers articles de Mr Antonio Ribera dans lequel il disait textuellement:
"Nous trouverons très probablement la démonstration de la réalité ummite
dans le commencement de l'histoire de l'affaire". Cela m'a fait remémorer
les premiers aspects qu'ils présentèrent.
Comme
l'expliquent les ummites dans leurs lettres, l'histoire se déroula apparemment
de la manière suivante:
(Extrait du Livre :
"Ummo, la increible verdad" de Antonio Ribera ):
"…..
entre le 5 et le 7 février 1934, un cargo norvégien naviguait dans les eaux de
Terre Neuve. Il transportait à son bord une équipe de scientifiques qui faisaient
des essais de communications à grande distance par réflexion des ondes radio sur
l'Ionosphère. Un train d'ondes hertziennes, émises depuis le cargo norvégien,
traversa l'ionosphère et se perdit dans l'espace.
Environ
14 ans plus tard, sur la planète que ses habitants humains appellent Ummo, on
capta un signal très faible, à la fréquence de 413,44 Mégacycles que les techniciens
ne parvinrent pas à déchiffrer. Mais il était évident qu'il n'appartenait pas
au bruit de fond galactique, émis sur la longueur d'onde de l'hydrogène (21 cm),
mais que c'était d'un signal d'origine intelligente".
Et
les ummites l'écrivent eux-mêmes; dans un rapport envoyé à un correspondant nord-américain:
"Cette date est, ainsi, historique dans les relations Terre-Ummo. Nous avons
des photocopies des radiogrammes émis (obtenus par nos frères en Allemagne, qui
firent le voyage à Bergen à cet effet). Et, évidemment, l'enregistrement des signaux
en Morse. Qui se révélèrent alors inintelligibles pour nous, puisque nos techniciens
crurent qu'il s'agissait d'un code en numération binaire ( point égal zéro, trait
égal un ou vice versa). Vous seriez étonnés de savoir que la durée de fraction
de radiogramme capté fut de 2,2 UIW ( environ 6,8 minutes)…
Si
nous observons attentivement, nous trouvons présentées quelques données intéressantes
qui nous donneront les pistes de base de ce rapport, dans les phrases:
-
Entre le 5 et le 7 février 1934
-
Cargo norvégien naviguait dans les eaux de Terre Neuve
-
Transportait à son bord une équipe de scientifiques qui faisaient des essais de
communications à grande distance par réflexion des ondes radio sur l'Ionosphère
-
Un train d'ondes hertziennes, émises depuis le cargo norvégien, traversa
l'Ionosphère et se perdit dans l'espace
-
A la fréquence de 413,44 mégacylces
-
Nous avons des photocopies des radiogrammes émis (obtenus par nos frères
en Allemagne, qui firent le voyage à Bergen dans ce but)
-
Vous seriez étonnés de savoir que la durée de fraction de radiogramme capté fut
de 2,2 UIW (environ 6,8 minutes)
Pour que
ce fait se soit produit réellement, il faudrait que les circonstances aient été
très spéciales, puisqu'elles devaient satisfaire toutes ces conditions:
1.
Existence de la mission scientifique
2. Coïncidence
du lieu et du moment de la mission avec l'indication par les présumés ummites,
auteurs du rapport.
3. Existence des circonstances
spéciales nécessaires pour que la planète Ummo (qu'ils indiquent comme origine
de leur civilisation) soit "à portée" à quelque moment effectif
entre les dates données
4. Position correcte
de la planète mentionnée dans la même direction que la destination terrestre des
signaux (Bergen, Norvège)
5. Caractéristiques
spéciales lors de l'envoi des signaux (rappelons-nous qu'un cargo est un objet
"dynamique" et que la houle peut faire varier considérablement l'angle
nécessaire à ce que la réflexion se produise de manière correcte.
Mais
commençons par la fin.
SITUATION DE WOLF
424 entre le 5 et le 7 février 1934.
L' idée
de réaliser une simulation des données mentionnées précédemment me trottait dans
la tête, j'ai donc généré une animation par ordinateur. J'utilisai un programme
de simulation stellaire comme Winstars V1.0, situai un observateur hypothétique
devant les côtes de Terre Neuve en le plaçant orienté vers l'Est, direction dans
laquelle se trouvait par hypothèse la destination de l'émission de radio- plus
concrètement Bergen (Norvège)-, je situai sur la voûte céleste l'étoile Wolf 424
(Iumma) (*) autour de laquelle la planète Ummo est supposée tourner et exécutai
la simulation. Je mis la date du 5 février 1934, exécutai la simulation et nous
nous trouvons alors avec des résultats surprenants.
(*)
NdT : Nous savons que Wolf 424 est une étoile binaire. Cet aspect n'intervenant
pas dans la présente étude, l'auteur traite Wolf 424 comme une étoile unique.
Le Winstars V1.0 est un programme extraordinaire
d'astronomie, dont l'auteur Franck Richard, un français établi à Libourne,
a aimablement permis l'utilisation libre de son produit, vous pouviez le télécharger
gratuitement à l'adresse web suivante : http://winstars.free.fr, mais le site n'existe plus.
Ce logiciel nous permet de télécharger de nombreux modules et bases de données d'étoiles
qui apportent d'importantes caractéristiques au logiciel.
Pour
commencer nous configurons la zone géographique et la date que les UMMITES nous
donnent, de la manière suivante:
Image
1 : Latitude et Longitude de la Côte de Terre Neuve
Attribution
de la date, de l'heure, des coordonnées et des facteurs supplémentaires
Malheureusement,
l'étoile qui nous intéresse ne se trouve pas dans la base de données du programme,
nous ajoutons les deux énormes modules d'étoiles Tycho, qui représentent un total
de 40 Mo de données stellaires, mais de façon regrettable, bien qu'ayant ajouté
2.500.000 étoiles, nous atteignons juste la magnitude visuelle 12. Rappelons-nous
que Wolf 424 est quasiment de magnitude visuelle 15.
Pour
nous faire une idée de combien Wolf 424 est insignifiante, prenons une paire de
données comme témoins. D'après Starmagasine, il y a 198.987.014 étoiles qui brillent
autant ou plus que Wolf 424 et par exemple l'éclat de Sirius est 2.511.886 fois
plus fort pour nos yeux que celui de Wolf 424, ce qui rend très suspect que la
NASA et d'autres institutions se préoccupent tant de celle-ci, puisque nombreux
sont les rapports et observations que certaines d'entre elles ont effectués au
cours de ces quarante dernières années, rien moins qu'avec le télescope orbital
Hubble ou l'Einstein X, et j'ai même eu l'occasion de lire les analyses effectuées
sur une possible existence de vie si on découvrait un système planétaire autour
de cette étoile. (Documentation scientifique qui existe et dont j'ai copie). Mais
peut-être que cette étude relève d'un autre rapport.
Selon
les données astronomiques présentées par l' ARICNS ou Institut Astronomique Rechen
(1) Wolf 424 est cataloguée comme une étoile de magnitude visuelle de 14,83 et
on y trouve quelques données importantes, les 3 situations moyennes dans lesquelles
elle s'est trouvée dans les 100 dernières années avec lesquelles nous pouvons
évaluer qu'en 1934 sa position astronomique était la suivante:
RA*
(2000): 12 33 17 Dec (2000): +09
01.3
RA* (1950): 12 30
51 Dec (1950): +09 17.6
RA*
(1900): 12 28 25 Dec (1900): +09
34.0
Avec ces données en mains, il est très simple
de calculer sa position approximative en 1934:
RA*
(1934): 12 29 58 Dec (1934): +09
22.0
(*) = ascension
droite, ndT
Avec les cartes actuelles, nous
ne trouvons pas l'étoile correctement à cause du mouvement de notre système solaire
dans la Galaxie, néanmoins nous pouvons marquer la situation de l'étoile en 1934,
puisque le programme nous permet de situer des coordonnées, avec cela nous obtenons
un meilleur degré de précision.
Autre aspect d'importance
vitale, c'est l'orientation que nous devons prendre pour vérifier des faits historiques,
rappelons-nous que le cargo norvégien émettait en direction de Bergen (Norvège),
par conséquent son antenne devait être dirigée vers l'Est. Pour cette raison,
nous sélectionnons dans le programme la direction du regard vers l'Est.
Nous
sommes dès lors prêts pour lancer le jeu du simulateur, nous observons comment
avancent les différentes étoiles et constellations jusque vers 00.11.06 heures
(UT) du 5 février 1934, où apparaît de façon inattendue sur l'horizon l'étoile
Wolf 424, marquée par une petite croix rouge.
Le lever de Wolf 424 le 5 février 1934 à 00.11.06 heure (UTM), l'image
a été "négativée" et j'ai marqué la position de Wolf 424 avec une flèche
pour sa meilleure observation
Néanmoins,
nous avons déjà la première donnée importante Wolf 424 ( Iumma) se trouvait à
certains moments en direction de l'Est , mais cela ne suffirait pas à démontrer
quelque chose, puisqu'il y a des possibilités pour que cela arrive de manière
fortuite, les apparitions de cette étoile sur l'horizon se répétèrent le 6 à 00.07.18
heure (UT) et le 7 à 00.03.33 heure (UT) approximativement.
L'étape
suivante que nous avons à effectuer est de vérifier la direction exacte dans laquelle
la cargo a émis, pour cela il suffit de recourir aux atlas et de faire quelques
calculs mathématiques simples avec lesquels nous obtiendrons la direction angulaire
de l'émission avec une certaine précision.
Cette
donnée est importante puisqu'elle nous permet de vérifier si la position exacte
de Wolf 424 sur le simulateur, avec cette opération nous obtenons deux nouvelles
données d'importance vitale pour notre enquête:
1.
La position en degrés que Wolf 424 a sur la verticale et avec cela nous vérifions
si une transmission par réflexion ionosphérique avec cette élévation angulaire
est viable ou non. Et par suite l'authenticité de l'histoire que les ummites nous
ont laissée.
2. Nous
obtiendrons une valeur très approximative de l'heure à laquelle on a
produit l'émission.
La
direction de la transmission est légèrement nord-est, exactement à 76° 30.
Selon
les calculs effectués, la transmission a du se conformer à ce qui est montré
sur le graphique ci-dessus, 76° 30 en direction de l'Est. Avec cette référence,
nous revenons encore au simulateur et nous attendons que Wolf 424 se situe à 76°
30 en apparaissant sur les images suivantes qui correspondent aux 5, 6 et 7 février
1934.
Correspond
au 7 février 1934.
Correspond
au 6 février 1934.
Correspond
au 5 février 1934.
De tout ce qui a été antérieurement
exposé, on déduit :
1.
La réception par les ummites a été possible, puisque les conditions spéciales
y furent
2. En tenant
compte des calculs effectués, les émissions purent avoir lieu à l'une de ces trois
occasions
Erreur estimée de 5 minutes
-
Le 5 Février 1934 vers 00.13.11 heures (UT)
-
Le 6 Février 1934 vers 00.09.31 heures (UT)
-
Le 7 Février 1934 vers 00.05.33 heures (UT)
3.
L'émission eut lieu dans la direction de 76° 30 vers l'Est. Cette direction correspond
à celle que les norvégiens devaient forcément mettre en œuvre pour communiquer
avec Bergen. De même, c'est la direction dans laquelle se trouvait Wolf 424.
4.
Résultat extrêmement fortuit qui, autant par son élévation (que j'analyserai
plus loin) que par sa direction, fait coïncider l'Institut de Bergen avec
l'étoile
Wolf 424, possible origine
des supposés ummites.
Analyse des transmissions
par réflexion ionosphérique.
Si nous continuons à approfondir les
événements, nous nous rendons compte à chaque étape que tout s'emboîte à la perfection.
Mais analysons l'histoire des transmissions par réflexion ionosphérique et ses
caractéristiques spéciales.
Il n'y eut rien jusqu'en
1899 quand un scientifique du nom de Guglielmo Marconi mit en œuvre de façon pratique
les théorèmes de propagation des champs magnétiques et la transmission des ondes
hertziennes de James Clerk Maxwell et Heinrich Hertz.
C'est le 12 décembre1901 que Marconi démontra publiquement les possibilités
des transmissions à grande distance au moyen d'ondes hertziennes. Malheureusement
la limite de réception de celles-ci était fixée par la ligne d'horizon.
Une année plus
tard en 1902 Oliver Heaviside et Arthur Kenelly séparément, proposent qu'il y
a des possibilités de dépasser la ligne de l'horizon en utilisant comme une espèce
de miroir une couche de l'atmosphère appelée Ionosphère. De telle sorte qu'en
réfléchissant les ondes sur celle-ci, on pourrait atteindre des distances inhabituelles
dans les transmissions.
Ce fut plus concrètement
en 1920 qu'une invention appelée Ionosonde (*) put rendre effective cette
théorie de la réflexion.
(*) Ndt : L'ionosonde
est un dispositif émetteur-récépteur qui renseigne sur l'état d'ionisation des
couches de l'ionosphère et donc permet de calculer les meilleures combinaisons
fréquence-altitude.
Les norvégiens, intéressés
à l'Ionosphère depuis les débuts du 20ème siècle, puisque pour eux
la prévision météorologique correcte et l'étude des aurores boréales étaient importantes,
développèrent leurs recherches dans deux universités. Concrètement à l'Université
de Tromsoe et à l'Université de Bergen.
La mise en œuvre de la théorie mentionnée impliqua une
importante avance dans les communications dans les nombreuses incursions
que les cargos scientifiques norvégiens effectuaient en Atlantique Nord.
De cette façon, au cours de la décennie des années 30, ils mirent en
œuvre la technique sur leurs bateaux qui furent dotés de Ionosondes,
de même que l'Université elle-même sur laquelle nous pouvons observer
sur des photos existantes que je joins au rapport, l'antenne qu'ils
utilisaient pour les communications en question.
Mais approfondissons la technique de
transmission ionosphérique. Les antennes qui effectuent ces communications sont
à émission directive (au contraire de celles qui sont omnidirectionnelles) et
peuvent se focaliser sur les points concrets sur lesquels on veut réaliser les
transmissions. Pour cela, quand les distances sont énormes, l'antenne est quasi
parallèle au sol, avec une légère inclinaison pour éviter qu'elle ne "heurte"
celui-ci. Et c'est ici que nous trouvons un fait curieux.
Selon
les calculs que j'ai effectués, Wolf 424 se trouvait à seulement 50' au dessus
de la ligne d'horizon. Cela explique que le signal soit pointé en première intention
sur la zone de l'Ionosphère sur laquelle devrait être réfléchi le signal pour
atteindre son objectif qui n'était autre que l'Université de Bergen, concrètement
l'Institut de Géophysique. Mais en lançant par triangulation une ligne droite
sur la transmission initiale, on voit que se trouvait exactement dans la même
direction notre protagoniste; qui n'est autre que Wolf 424.
Mais
continuons l'exposition des faits. Il y a une question sur laquelle je me suis
trouvé au départ pris au dépourvu: Comment était-il possible que la transmission
traverse l'Ionosphère ? La réponse est simple.
Les
possibilités de communication par propagation ionosphérique sont déterminées par
la fréquence utilisée et par le niveau d'ionisation de l'atmosphère. Plus grande
est la fréquence de l'onde, plus petite sera la réfraction supportée par celle-ci
sur l'ionosphère. Il y a à chaque moment du jour une fréquence maximale qui est
réfléchie par l'ionosphère vers la Terre, et on la connaît sous le nom de Fréquence
Utile Maximale (MUF). Les fréquences qui dépassent la MUF ne sont pas réfléchies
et se perdent dans l'espace.
La MUF dépend du degré
d'ionisation de l'ionosphère qui dépend à son tour du rayonnement solaire. Plus
le rayonnement solaire est élevé, plus grande est l'ionisation de l'ionosphère
et plus grande est la MUF.
J'ai eu l'opportunité
de parler avec un expert en communications utilisant ce système, et à coup sûr
un grand statisticien, Monsieur Enrique Claver, personne qui dispose de systèmes
d'émission de radio et d'antennes comparables à ceux utilisés par les norvégiens,
à ceci près qu'ils sont beaucoup plus perfectionnés techniquement et plus "miniaturisés".
Cependant,
les émissions acceptables pour produire une transmission correcte sont fixées
entre 50 et 100 Mhz, alors, pourquoi une émission à 413,44 Mhz? L'explication
est simple.
Quand de grandes quantités de particules
chargées parviennent sur Terre, en résultant d'un CME (Expulsion de masse de la
couronne solaire), le vent solaire augmente et de grandes quantités de particules
pénètrent par les parties plus faibles du champ géomagnétique de la Terre, c'est
à dire les régions polaires. Une ionisation extrême se produit dans ces régions
polaires à environ 1000 km. Il se produit du fait de cette ionisation une couche
en forme de rideau dynamique au lieu de la couche horizontale comme la F2 (*).
Cette couche peut réfléchir les ondes radio depuis les bandes de HF (3 à 30 Mhz)
jusqu'à la bande de l'UHF (300 à 3000 Mhz).
(*)
Ndt: Les couches de l'ionosphère susceptibles de réflexion sont classées selon
l'altitude en F1 et F2, laquelle est la plus haute et la plus efficace.
Pour
cela, tentant d'accéder à des distances plus grandes, ils émirent dans la gamme
de l'UHF pour utiliser la couche F2 de l'ionosphère située à plus de 200 km.
Quand
je lui demandai comment il était possible qu'un train d'ondes à la fréquence de
413,44 Mhz ait pu s'échapper du domaine de l'ionosphère, Enrique me répondit qu'une
telle chose est possible uniquement si les radiations solaires sont très faibles,
et par conséquent que l'ionisation de l'ionosphère est réduite, atténuant l'effet
de "miroir" des ondes qu'elle produit.
Il
existe apparemment un cycle de quelques 10 ou 11 ans au cours duquel les taches
solaires exercent une plus grande activité. Monsieur Claver m'expliqua qu'il existe
des anales historiques de l'activité solaire depuis le XIX ème siècle, dans lesquelles
nous pourrions trouver la réponse à l'énigme si nous allions vérifier l'activité
cette année là.
Evidemment, si l'activité était intense,
nous pourrions considérer l'histoire ummite du cargo norvégien comme "frauduleuse",
puisqu'il est fortement probable qu'aucun train d'ondes n'aurait pu avoir traversé
ladite couche.
Si nous accédons à www.spaceweather.com , site intéressant
dédié à la "climatologie spatiale" et à l'activité solaire, dirigé parle
Dr Tony Phillips et dont les données sont constituées des apports de la NASA et
de la NOAA, nous trouvons une intéressante base de données dans laquelle, après
avoir introduit la date exacte, apparaît l'activité solaire ce jour-là.
Nous
pourrions prendre comme exemple le 7 mai 1947 (curieusement l'année de l'incident
de Roswell). Nous trouvons le graphique suivant:
On
voit que l'activité solaire était extrêmement haute, ce qui était très propice
à la réalisation d'expérimentations, de tests et de communications à l'aide d'ondes
dirigées vers ces couches et que leur réflexion était très grande.
Mais
remontons aux dates qui nous intéressent, que sont les 5, 6, 7 février 1934 et
nous trouvons un fait surprenant:
Nous
pouvons observer que l'activité solaire était extrêmement basse et qu'en conséquence
les propriétés de réflexion de l'ionosphère étaient très faibles et les possibilités
que les ondes dirigées vers celle-ci s'échappent dans l'espace extérieur étaient
très élevées.
A l'évidence, les données montrées renforcent
la thèse présentée par les ummites.
D'après les termes
du Prof Claver, une inclinaison de l'antenne entre 00° 50' et 08° 00' sur l'horizon
est très correcte pour pouvoir parvenir à outrepasser les énormes distances et
il considère, en tant que chercheur en statistiques, (à part d'être le fait d'un
grand connaisseur en communications par ondes radio) que les données fournies
par les ummites et les démonstrations scientifiques présentes ne peuvent constituer
une coïncidence aléatoire. D'après ses paroles, les faits dépassent le seuil du
hasard. Ils obéissent avec certitude à une réalité d'événements qui s'ajustent
de façon intégrante aux écrits apportés par les supposés ummites.
Dans
l'image suivante nous montrons un schéma de ce qui a pu se passer dans ces communications.
Légendes
du dessin:
En haut, à côté du soleil : Très basse
activité solaire en 1934, ce qui affaiblit notablement la capacité de réflexion
des ondes sur l'ionosphère.
Dans la partie bleu :
Les transmissions s'effectuèrent à une basse inclinaison angulaire sur la ligne
d'horizon pour atteindre l'objectif.
Mais passons
en revue les événements historiques qui entourèrent l'expédition.
L'Institut
de géophysique de Bergen.
L'Institut de Géophysique
de Bergen a ouvert ses portes dans l'année 1917. Une de ses fonctions principales
était la recherche météorologique, aspect important pour l'activité même de la
Norvège. Dans ces années-là, un jeune géophysicien du nom de Bjørn Helland Hansen
débuta son activité dans le centre, et comme Prof Hansen il fut nommé plus tard
directeur de l'institut.
Le professeur Bjorn Helland Hansen est
le troisième à partir de la droite, réuni avec l'équipage sur le bateau qu'ils
utilisaient pour leurs recherches en haute mer. Et très probablement le bateau
depuis lequel les communications furent effectuées en 1934. (Photo obtenue du
site de l'Institut de Géophysique de Bergen).
L'Université
de Bergen, et plus précisément l'Institut de Géophysique, est un centre qui est
doté depuis le début du siècle de bateaux avec lesquels il effectua des recherches
en haute mer, et très concrètement en Atlantique Nord.
Dans
ces années-là, la collaboration avec l'Institut de Géophysique de Tromsoe était
importante. L'utilisation des ionosondes eut lieu pendant les premières années
20; ils parvinrent même à effectuer des essais de transmission depuis Paris vers
la Norvège avec des résultats positifs.
L'application
de cette technologie aux cargos de Bergen était fondamentale pour maintenir un
contact direct entre l'Université et les cargos en haute mer. Cependant, les difficultés
de communication par terre (1928) étant grandes, par mer cela se révélait un travail
plus complexe si c'était possible (1934).
Sur la photo, les principales personnalités de l'institut
à la fin des années 20, début des années 30. Undall,
Sem Soeland, V. Bjerknes, Helland Hansen, Hesselberg, Störnes, Devik.
Il
est très possible que Mr Hansen ait pu faire partie de l'expédition effectuée
en 1934. Cependant, l'objectif de l'expédition n'était pas intégralement l'étude
des communications: figurait en projet principal la recherche marine et la prospection
ionosphérique dans la ceinture des aurores que la Terre possède. Dans le Cercle
Polaire Arctique ou Cercle Boréal.
Cette hypothèse
est garantie par le fait que les norvégiens étaient conscients que s'il y avait
une mauvaise années pour les communications, c'était en 1934. En effet, j'ai pu
vérifier le faible nombre des études sur la réflexion ionosphérique qui furent
effectuées cette année dans le Nord de la Norvège, en particulier dans l'institut
de physique de Tromsoe.
Cependant, je suis dans l'attente
de vérification des données précédentes, grâce à l'amabilité du Prof F. Javier
Fraile qui a prévu de demander à l'université de Bergen les expérimentations scientifiques
qui furent menées en 1934 sur l'Atlantique Nord.
Dans
les images suivantes, je montre quelques intéressantes photos faites en 1928 à
l'institut de Géophysique de Bergen. On aperçoit parfaitement sur celles-ci le
port proche de l'édifice lui-même, qui est certainement pour partie la propriété
de l'Institut lui-même, ainsi que l'antenne qui couronne l'édifice et à partir
de laquelle s'effectuaient les communications avec les cargos.
Au centre, l'institut de Géophysique de Bergen, à
droite on distingue partiellement le port que l'Institut utilisa à des fins scientifiques
(Photo de 1928).
Détail du bâtiment de Géophysique, où l'on distingue
l'antenne qu'ils utilisaient en 1928 pour les communications avec les cargos.
En tenant compte:
(a) Que les données apportées par
les ummites pour l'élaboration de ce rapport sont du milieu des années
60, et que l'expédition de 1934 eut un écho social minimum, et insuffisamment
durable pour que ses résultats aient été utilisés par quelqu'un dans
la décennie des années 60,
(b)
Qu'il se serait révélé impossible d'effectuer dans les années 60, en utilisant
la triangulation entre Bergen, le cargo norvégien et Wolf 424 (Constellation de
la Vierge) l'analyse des données qui sont apportées dans le rapport. Et que c'est
seulement dans l'actualité des ordinateurs et des simulateurs qu'on peut en mener
la réalisation.
(c) Que les caractéristiques
solaires spéciales de l'année 1934, et l'affaiblissement ionosphérique qui s'en
suit, démontrent la fuite possible de transmissions de radio utilisant cette technique
(d) Il n'est pas, loin de là, facile
que ces coïncidences aient lieu par hasard, cela suppose un synchronisme qui dépasse
n'importe quelle loi statistique possible, quelque chose comme lancer un javelot
sur une plage et atteindre avec succès un grain de sable précis.
(e)
Je soupçonne que d'autres institutions scientifico-astronomiques pertinentes comme
la NASA sont conscientes de la particularité de Wolf 424, pour cela il y a de
nombreux rapports d'observations qui parlent d'elle et si l'on tient compte de
la taille et de la magnitude de l'astre, cela se révèle excessivement étrange.
Je conclus que:
Par
ce qui est exposé dans le présent rapport, l'affaire Ummo peut être considérée
comme un phénomène de contact extraterrestre avec les humains.
José
Luis Camacho
2002
Remerciements
et documentation:
· Programme de simulation
astronomique Winstas V1.0 et évidemment à son auteur Mr Frank Richard qui
a fait la preuve de quelques grandes qualités de générosité et d'intelligence
en créant un logiciel de telles caractéristiques.
·
"UMMO, la increible verdad" Antonio Ribera 1985 illustre écrivain
espagnol qui consacra une bonne partie de sa vie à enquêter le phénomène OVNI
et le cas UMMO en particulier.
· La
publication Internet www.solstation.com
· Localisation de Wolf 424, sources
de L'Institut Astronomique Rechen
· Merci
à Enrique Claver pour son assistance sur la technique de transmission et le fonctionnement
de la communication par réflexion ionosphérique
·
Historiques de l'activité solaire sur www.spaceweather.com
· Photographies historiques de Helland
Hansen, vue aérienne de l'Institut de Bergen,et Détails de l'édifice par courtoisie
de l'université de Bergen.
· Informations
sur les études de Leiv Harang, université de Tromsoe, Norvège.
·
Informations additionnelles sur l'activité de l'ionosphère. Centre de recherches
HAARP. Gakona Alaska.
· Je remercie
aussi pour l'intérêt qu'ils ont montré: Javier Fraile Pelaez, Jean Pollion et
Rafael Farriols ainsi que Elba Gigante Mondo pour son appui .