D58-3
T1C - 30/37

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Traduction JJP, AJH
Dernière Modification: 06/07/2020
format non encore vérifié
Titre de la lettre : Les bases biogénétiques du Cosmos
Date : 17/04/1967 sous réserves
Destinataires : Madame Alicia Araujo
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Lettre 3 sur un total de 25 pages

Le classement des lettres n'est pas garanti et il est possible qu'il en manque une.

LES BASES BIOGÉNÉTIQUES DU WUAM (COSMOS)

Nous vous avons déjà indiqué qu'un facteur appelé par nous BAAYIODUU (en réalité une chaîne de doubles atomes de Krypton) présente une double mission :

Premièrement: Il emmagasine, depuis la Génération du WAAM, au sein des êtres vivants une INFORMATION CODÉE de tous les ÊTRES organiques possibles qui le composent. le = WAAM

Deuxièmement : Il capte l'information du Milieu Ecologique environnant : il compare cette information avec celle citée antérieurement, et dans certains cas, il pourra provoquer une nouvelle mutation qui donnera lieu à un nouvel ÊTRE VIVANT (être vivant déjà dessiné dans le code précédent).

Pour les profanes en sciences Biologiques, nous utiliserons une comparaison facilement compréhensible. N'oubliez pas que ces rapports sont essentiellement didactiques : nous ne prétendons pas développer exhaustivement des thèmes implicites dans le domaine de la Biochimie, de la Génétique Moléculaire et autres niveaux de la Biologie Générale que vous connaissez déjà. D'autre part le développement excessivement technique de nos concepts n'est pas possible pour des raisons évidentes. Nous nous limiterons donc à une simple description.

Exemple: Supposez que dans un pays de la Terre, un pays très développé techniquement, ait été installé une grandiose usine d'avions. Le financement d'une telle entreprise a été effectué sans réserves et avec tous les crédits nécessaires, ce qui devrait permettre hypothétiquement à sa Direction de développer des programmes inaccessibles aux autres Firmes industrielles moins importantes.

La possession de tels moyens extraordinaires a amené les Directeurs et les Techniciens de l'Usine à créer un projet ambitieux. Ce programme inédit consisterait à créer un Cabinet d'Etudes de tous les moyens techniques existants. On a construit des milliers de tunnels aérodynamiques, des laboratoires de Métallographie qui occupent des douzaines de bâtiments, des bureaux d'information et de documentation avec des canaux informatifs connectés avec tous les centres de recherches de la Planète et des centaines de milliers d'ingénieurs, physiciens et spécialistes en électronique se sont mis en rapport pour planifier cette recherche (Vous pouvez imaginer qu'un tel projet est une pure fiction. Tel qu'il est présenté, il ne pourrait jamais être mené à terme).

Il s'agit ni plus ni moins que de confectionner les plans, pourvus de tous les éléments techniques nécessaires pour leur réalisation, de TOUS LES MODÈLES D'AVIONS OU ARTEFACTS SUSCEPTIBLES DE SE DÉPLACER DANS L' AIR.

Il n'est pas nécessaire d'être technicien pour comprendre l'importance d'un tel projet. Il est impossible de calculer le nombre de billions de Modèles qu'il faudrait dessiner (c'est pour cette raison que nous vous avons averti que ce projet n'était qu'une simple fiction prise comme exemple au niveau de ses effets didactiques).

Une fois ces plans dessinés en fonction de chaque nécessité et des conditions aéronautiques ou de navigation aérienne, les ordinateurs se chargeraient d'accumuler une telle information dans le moins d'espace possible.Il ne viendrait à personne l'idée d'engranger tant de millions de tonnes de papier dans des archives normales. On recourrait, par exemple, à une traduction codée des dessins au moyen de transducteurs appropriés, à une accumulation de données codées sur bande magnétique ou perforée comme cela se pratique sur la Terre ou sur cristaux de titane comme on le fait sur UMMO.

Continuons notre fable : un jour on réalise un vol avec l'un des modèles les plus modernes en aile Delta; avec un réacteur pour des plafonds de douze kilomètres. Celui-ci doit voyager au dessus d'une région ennemie pourvue de missiles à détection de radiation infrarouge pour détecter l'émission de tels rayons issus de tuyères correspondant aux turboréacteurs.

Les avions sont détruits les uns après les autres, la survie de l'appareil est en danger. Le Milieu qui l'entoure est incompatible avec "l'espèce" ( dit en langage biologique). Mais les ingénieurs qui étudient les avions ne perdent pas de temps. Avec leurs équipement ils détectent les causes de l'échec et ils codifient les éléments du problème. Ils observent par exemple que les missiles ennemis ont des réflecteurs paraboliques à l'intérieur de leurs ogives plastiques, que celles-ci n'émettent pas d'ondes de haute fréquence et donc qu'elles ne sont pas destinées ou capable d'émettre des ondes radar; ils observent de quelle manière les trajectoires de tels missiles s'orientent statistiquement en direction de la queue de leurs propres avions. Ils découvrent en somme que de tels projectiles air-air sont pourvus de détecteurs de chaleur très sensibles.

Il faut donc provoquer une mutation dans le dessin de l'avion. Mais on n'a pas le temps d'en faire le projet et d'essayer un nouveau prototype.

C'est alors que le grandiose projet de tout à l'heure va avoir une application pratique. Il suffira d'interroger les archives pour obtenir un prototype de performances aussi bonnes, assez semblable au modèle antérieur, mais possédant une couronne protégeant la tuyère afin d'atténuer la radiation, à l'extérieur, des fatidiques rayons infrarouges. Les dessins du nouveau modèle sont déjà prêts et la réalisation en sera beaucoup plus facile.

Nous pensons que vous comprendrez facilement la comparaison. Bien sûr de nombreuses questions surgissent, par exemple : comment WOA (DIEU) peut-il résoudre le codage de tous les Phylum (êtres vivants) possibles qui peuvent exister dans le Cosmos ? (Il ne faut pas oublier que de ces billions d'êtres possibles, seule une fraction insignifiante vit réellement dans les Astres habités). Nous traiterons de la réponse à cette question dans le rapport complémentaire ci-joint.


Même si le nombre de formes de vie compatibles est très élevé, nous vous prévenons que nous avons pu vérifier que certaines formes de vie NE SONT ABSOLUMENT PAS POSSIBLES. Par exemple penser que, dans des Astres pouvant être habités, se seraient développés des êtres vivants basés sur des bases biochimiques différentes n'a pas de fondement. Basés par exemple sur la Chimie du Silicium ou sur la Chimie du Germanium.

Toute forme biologique est nécessairement liée à la CHIMIE DU CARBONE.

Le problème est donc complexe et WOA a résolu cette loi en la matérialisant d'une manière qu'il n'est pas facile d'expliquer en quelques paragraphes courts.

En premier lieu, les atomes de Krypton qui composent le BAAYIODUU contiennent la clef codée de cette loi. Dans cette série de 86 paires d'atomes, pour chaque XAAXADOO (CHROMOSOME), se trouvent codées toutes les possibilités existantes d'ÊTRE ORGANIQUES qui peuvent se réaliser dans la nature.

On peut représenter graphiquement le réseau ou graphe très complexe qui représente la répartition ramifiée de cette Phylogénie.

Pour nous faire comprendre nous allons au préalable définir la signification de quelques symboles.

Nous appelons ONAUDOOXA XUU (on peut traduire par "ARBORESCENCE") la série ramifiée des voies possibles ou "Phylum" qui succèdent à une mutation.

D58-3-A
(D58-3-A)

Chaque branche représente un XUU (PHYLUM), exemple ou variété animale possible. Les IBOZOODAO (NOEUDS) représentent le moment où se produit la mutation. Chaque IBOZOO DAO comporte implicitement un nombre de MUTATIONS possibles.

Le symbole D58-3-1(D58-3-1) avec un chiffre sur la partie supérieure en exposant représente le nombre total de mutations possibles (connues à ce jour). Cette formule porte le nom de BAAYIODIXAA IDUGOO .

L'exemple D58-3-2(D58-3-2) doit être interprété comme le fait qu'une variété d'ARTHROPODE TERRESTRE D58-3-3(D58-3-3) peut se transformer en D58-3-4(D58-3-4), variétés "progressives" ou "régressives" en fonction d'autant d'autres mutations.

Vous pouvez observer que ce codage a un caractère de POTENTIALITÉ. Nous parlons de POSSIBILITÉS. Ensuite nous verrons que dans la réalité de chaque PLANÈTE, de toutes les mutations possibles pour chaque ONAUDOOXA XUU (ARBORESCENCE), seule une, deux, huit, etc... possibilités se produisent dans la réalité.

Nous vous indiquerons aussi que quelques IBOZOO DAO (NOEUDS) étudiés ont révélé jusqu'à 200 000 possibilités de mutations et on pense que le chiffre limite peut atteindre dans certains NOEUDS jusqu'à 18 millions de MUTATIONS possibles codées dans les atomes de KRYPTON.

Prenons un exemple beaucoup plus graphique en utilisant des animaux terrestres aussi actuels que ceux apparus à la fin du Paléozoïque ou au début du Mésozoïque (TRIASIQUE), cela vous aidera pour la compréhension.

D58-3-B
(D58-3-B)

Vous pouvez observer que l'une des branches (reptiles antédiluviens) a subi une série de mutations représenté par le signe µ sur la figure D58-3-B représentée par cet IBOZOO DAO qui donna lieu à de nouvelles branches phylogénétiques. Trois de celles-ci sont représentées sur le graphique comme : PTEROSAURES, ARCHÉOSAURES, ICHTYOSAURES.

Se sont donc produit trois ou peut-être quinze mutations mais : Combien auraient-elles pu se produire ? Cette réponse apparemment insoluble nous est apportée par le BAAYIODUU dans l'une de ses 86 paires d'atomes de krypton. Le chiffre des possibilités est très élevé : de l'ordre de : 5.10 4 < N < 18.10 6 c'est à dire de 50000 à 18 millions)

Pour mieux comprendre la phylogénie codée dans le BAAYIODUU, nous représentons avec la couleur VERTE les innombrables XUU (phylums ou branches) qui POURRAIENT SE PRODUIRE dans n'importe quel ASTRE dont les conditions physiques sont propices à l'apparition de la vie organique et en ROUGE les XUU qui se produiront EN RÉALITÉ. Ainsi la Phylogénie de notre exemple précédent adoptera cette nouvelle représentation :

D58-3-C
(D58-3-C)

Quelle forme aurait adopté le Saurien X, par exemple, si une telle mutation s'était produite ? Pourquoi une telle mutation ne s'est-elle pas produite ? Et pourquoi ne se sont pas produites ces milliers de mutations qui auraient données d'autres formes de structures animales ?

Ces questions qui peuvent paraître ingénues ont cependant des réponses que nous allons développer dans les paragraphes suivants.

Mais avant nous devons vous donner une explication concernant l'interprétation des "messages codés" enfermés dans le BAAYIODUU.

Chaque modification d'un électron au sein d'une sous-couche orbitale parmi les huit qui existent dans l'atome de KRYPTON, code un XUU ( ou PHYLUM). Prenons un exemple (mais tenez compte que représenter spatialement des positions électroniques a seulement une valeur didactique) :

D58-3-D
(D58-3-D)

Chacun des quatre sauts électroniques (ne confondez pas ces changements avec les sauts quantiques qui se produisent entre deux niveaux énergétiques de l'atome) représentera autant d'autres branches possibles. La morphologie qu'adopte réellement l'animal dans le cas où se produit une mutation sera fonction (en code) des positions électroniques des électrons des autres atomes du BAAYIODUU.

(Nous répétons qu'en réalité le nombre des Phylums possibles n'est pas de quatre mais de nombreux millions).

Nous voyons donc que le BAAYIODUU enfermé "écrit en forme de CODE", toute la phylogénie des êtres vivants possibles dans le WAAM (COSMOS). Ceci à une importance transcendante.

En employant une comparaison accessible aux non initiés en Biogénétique, imaginez un livre qui détaille tous les modèles d'avions (non seulement ceux qui ont été construits, mais aussi ceux qui pourraient ou pourront être construits); un tel livre symboliserait la fonction du BAAYIODUU. L'exemple est grossier car un tel livre serait un objet PASSIF et nos BAAYIODUU contenus dans les XAAXADOO (chromosomes) adoptent une fonction opérante comme nous allons le voir maintenant.

Si nous représentons graphiquement la phylogénie possible de tous les être organiques qui peuvent exister dans le Cosmos, quelle forme aurait-elle ?

Avant tout nous devons objecter qu'une telle représentation graphique exacte n'est pas possible dans la mesure où les ONAUDO OXA XUU (ARBORESCENCES) que l'on doit représenter se comptent par "trillions de trillions". Exprimé par un exemple : nous pourrions représenter les contours d'un bosquet, y compris recenser ses arbres, mais nous ne pourrons jamais reproduire en détail ses innombrables branches et feuilles.

La forme approximative d'une telle phylogénie serait la suivante :

D58-3-E
(D58-3-E)

Nos spécialistes ont pu seulement réaliser des études concernant les XUU (Phylums) représentés en jaune. Selon les ramifications possibles (nouvelles espèces nées par mutation), il est vain d'entrer au centre, l'immense complexité rend impossible tout travail de recherche. Et l'utilisation de XANMOO AYUBAA (ordinateurs) n'est pas suffisante pour ce type d'analyse (l'ordre de grandeur peut être de 10520 ! )

Vous pouvez observer que dans les premières étapes de l'évolution le nombre de XUU (branches) possibles est très réduit, aussi bien sur UMMO que sur n'importe qu'elle planète, les espèces protozoaires sont identiques. On pourrait trouver une amibe, un coccobacille ou un virus déterminé sur n'importe quel astre, mais au fur et à mesure que l'évolution avance, et que les conditions physiques de la Planète diffèrent entre elles, la sélection des XUU possibles produit des panoramas biologiques typiques pour chaque Astre. Les animaux pluricellulaires connus sur Terre ne se créeront probablement pas sur une autre Planète et réciproquement.

Il se produit un phénomène analogue dans la zone de convergence. Les différents XUU s'orientent jusqu'au BUT de cette PHYLOGENÈSE: l'OEMII ou CORPS HUMAIN. Ce point de convergence (U) se ramifie de nouveau en milliers de XUU possibles (RACES HUMAINES).

Le nombre possible de sous-espèces pour l'homme, analysé par nous, est de 9.106. Le fait que de telles races existent ou non sur une Planète dépend d'autres facteurs comme nous le verrons par la suite.

Finalement on trouve un nouvel IBOZOO DAO (NOEUD) qui constitue le point de convergence définitif. Aucune des Humanités connues n'a encore atteint ce point. Une fois atteint, l'homme continuera une avance progressive dans son encéphalisation et sa mutuelle agglutination, mais ceci constitue un thème à étudier à part.

Entre les NOEUDS (U) et (X) des millions de mutations possibles provoquent des altérations (rarement régressives) dans la structure somatique de l'OEMII, en affectant spécialement le neurencéphale dont le développement continu se traduit par de nouvelles dotations dans la gamme des fonctions intellectuelles humaines.


Nous avons vu que chaque chromosome contient un BAAYIO DU inconnu de vous. Sa fonction n'est pas de porter les gènes qui sont matérialisés dans l'acide désoxyribonucléique du chromosome mais de contrôler la viabilité des mutations internes qui, sans action radiologique externe, se produisent dans les différentes espèces tout au long du temps.

Les biologistes de la Terre expliquent l'Orthogenèse (c'est-à-dire la variation des espèces d'une manière progressive) par l'hypothèse de la sélection naturelle en fonction de laquelle les espèces les plus faibles dans leur lutte contre le milieu ambiant et organique sont éliminées; un tel processus sélectif orienterait les espèces vers un perfectionnement progressif à base de mutations.

Une telle explication est simpliste et ne résiste pas à une analyse sérieuse malgré votre méconnaissance du BAAYIODUU (chaîne d'atomes de KRYPTONS codeurs).

Des milliers d'espèces primitives coexistent avec d'autres beaucoup plus évoluées. N'importe quel biotype compte une grande variété d'espèces inconcilliable avec ce principe naïf.

Voyons, le mécanisme somatique de l'IGOOA (GÈNE) avant de répondre à la question : comment se produit une mutation qui donne lieu à une espèce plus évoluée ?