D41-6 T8 - 15/16, 19/22 |
Traduction JJP, AJH Dernière Modification: 16/09/2017 |
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Titre de la lettre : | Préparation de la famille au travail par le repas. Description des véhicules sur Oummo. Description du moteur à plasma. |
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Date : | ??/??/1966 | ||||
Destinataires : | Monsieur Fernando Sesma | ||||
Langue d'origine : | Espagnol | ||||
Notes : | Sixième lettre de 6 pages (en incluant les images) d'un rapport faisant au total 112 pages. Anciennement classée D41-7. Dans le référencement Farriols, les pages de la D41-6 ont été intercallées avec les pages de la D41-7, ne vous étonnez donc pas que les pages ne se suivent pas sur le scan de l'original. Vu que la lettre n'a pas d'entête il ext probable qu'elle faisait en fait partie d'un autre envois. Peut-être qu'il s'agit juste de la suite de la D41-5 qui aurait été envoyé dans la même envelope ? Voir l'analyse 14 de Jean Pollion, concernant le moteur à plasma. |
LA VIE QUOTIDIENNE SUR UMMO
La famille, une fois l'intervalle d'ingestion ou petit déjeuner (selon vous) terminé, entame la période de repos durant laquelle s'établit un sobre dialogue entre les composants adultes du groupe. Les incidents du travail sont commentés, des thèmes en relation avec les progrès idéologiques ou scientifiques sont discutés, à un niveau qui correspond toujours naturellement avec la formation intellectuelle et l'intelligence des interlocuteurs.
Sous cet aspect nous devons vous avertir que pour un même UMMOGAEOAO DII (évaluation psychotechnique professionnelle), c'est-à-dire pour des aptitudes psychophysiologiques semblables d'un groupe d'habitants d'UMMO, tous reçoivent la même formation et pendant la même durée de temps, dans la colonie d'enseignement de l'UNAWO WI. Ce processus éducatif que nous résumerons dans un de nos prochains rapports ne peut être égal pour tous les GEE (HOMMES) ou IIE (FEMMES) de la Planète et, bien sûr, est affecté de NOAUIW (PÉRIODE SCOLAIRE) distincte. La durée minimale est de 9,46 XEE (quelques deux ans terrestres) à 28 XEE (un peu moins de 6 ans terrestres).
Le degré de formation intellectuelle pour nos frères ne présente pas autant de ces énormes différences que nous avons observé sur la planète TERRE, où face à une minorité très intelligente et capable, nous pouvons constater de grandes masses à indice de culture très bas, alors que beaucoup de ses composants jouissent d'une capacité privilégiée qui si elle avait été cultivée apporterait à la Terre un grand apport de scientifiques et d'intellectuels dans le champ de la pensée.
Il est maintenant 246 UIW, le bref intervalle de repos, d'union panfamiliale, est terminé. Vous l'appelleriez conversation après le repas et l'époux doit partir à son lieu de travail qui peut être situé à de nombreux KOAE de distance. Il se déshabille rapidement dans une pièce voisine, il pulvérise ses dents, il essuie sa bouche avec des solutions aseptiques et réalise une série de rapides opérations identiques pour protéger les yeux, les oreilles, les fosses nasales, les aisselles, l'aine et les organes génitaux, l'anus et les chevilles. Après cela, il extrait un nouveau vêtement nouvellement confectionné qui s'adapte à la nature de son travail. Il s'agit dans le cas particulier que nous commentons, de l'UULWA AGIADAA EEWE (1), espèce de salopette très ajustée, dont les couleurs dans ce cas, cercles jaunes sur un fond pourpre, constituent un code complexe de couleurs et formes géométriques chromatiques qui représentent les différentes spécialités professionnelles de notre monde.
La IIE (ÉPOUSE) restera avec les parents de son GEE dans la XAABIUANAA (MAISON), pendant que celui-ci, après avoir pris congé des siens, s'introduit à l'intérieur du GOONIIOADOO UEWAA (VÉHICULE volant).
Nous désirons vous résumer les procédés de traction courants sur UMMO.
Sauf dans le cas où la traction en contact avec le sol (comme peuvent être certaines applications dans le mouvement des Terres, constructions hydraulique, motoculteurs souterrains, etc...) est indispensable, les déplacements des personnes d'un point à l'autre d'un RÉSEAU de Communications s'effectuent à l'aide de deux procédés très répandus sur notre Planète.
(1) La dénomination du vêtement est associée à celle de la profession.
Le premier est un système catalogué par nous comme de type YEDDO AYUU (ABSENCE DE RÉSEAU ou ORGANISATION LIÉE). Il est matérialisé par des équipements qui s'ajustent au corps humain, appelés OEMMIIUEWA et qui permettent à une personne de se déplacer d'un point à l'autre dans l'air et à faible hauteur (hauteur maximum 30 ENMOO, quelques 56 mètres). Nous l'utilisons quand nous devons parcourir des distances relativement courtes mais presque jamais pour des trajets brefs auquel cas nous utilisons comme vous, les pieds.
Les déplacements dans ces conditions (nous nous référons aux équipements personnels OEMIIUEWA ) ne sont pas contrôlés par le XANMOO AYUBAA (réseau de computeursIl s'agit d'un anglicisme dans le texte original, où il est écrit "computadores" au lieu d'"ordenadores" qui signifie ordinateur. Dans la suite on utilisera cependant le mot "ordinateur" pour faciliter la lecture.). Au contraire, l'individu qui l'utilise doit contrôler sa direction continuellement comme vous avez l'habitude de le faire avec vos automobiles de tourisme, avec l'unique différence que nous n'utilisons pas des commandes manuelles (tels que volant, pédales, boutons, etc,) mais de simples ordres acoustiques codifiés.
Mais le véhicule par antonomase Figure de style consistant à remplacer le nom par une qualité de la chose ou de l'être qu'il désigne le plus utilisé sur notre Planète est sans doute le GOONIIOADOO UEWA (IMAGE 16). Sa forme peut vous rappeler certains appareils futuristes dessinés pour voyager ou celle de quelques voitures modernes au profil aérodynamique.
(D41-6-img16)
Le procédé de traction utilisé est basé sur un principe très ancien pour nous, mais qui n'a pas été modifié essentiellement pour la bonne raison que son système, qui n'a rien à voir avec celui que nous employons pour nos voyages sidéraux dans les OAWOOLEA UEWA (COSMONEFS), est très efficace pour les déplacements sur de longues distances au sein de l'Atmosphère.
Le système de traction consiste en un BUUTZ (MOTEUR) de GOONNIOADOO (ÉTAT SPÉCIAL DE LA MATIÈRE QUI N'EST PAS SOLIDE, LIQUIDE OU GAZ), et dont le schéma et description élémentaire vous sera joint indépendamment (IMAGE 17), l'unique combustible étant le Tétrafluorure de Xénon.
Ces véhicules se déplacent à très basse altitude, évitant toujours les accidents géographiques et se maintenant toujours à une même hauteur en respectant les variations naturelles et artificielles (à 0,3 ENMOO, soit 0,56 mètres au dessus du sol) de manière que même en cas d'accident - danger dont nous avons réduit la probabilité à 0,00007 - les voyageurs ne souffrent pas de lésions appréciables.
Sa télédirection se réalise, contrôlée par le XANMOO AYUBAA (RÉSEAU MONDIAL D'ORDINATEURS) simultanément avec l'équipement de détection du véhicule qui contrôle à chaque instant non seulement les paramètres météorologiques et la présence d'obstacles statiques, mais aussi la direction probable d'autres véhicules qui voyagent dans les immédiats. Il évite aussi la présence des XAABII (MAISONS) "enterrées" qui peuvent émerger rapidement en provoquant des collisions lamentables.
Ont disparu de notre orographie, les vieilles voies ou pistes sur lesquelles circulaient dans les temps maintenant historiques, ces anciens NOIA UEWA (IMAGE 18) qui se déplaçaient au moyen de pieds articulés (L'ANTHROPOMORPHISME DE LA TECHNIQUE EMPÊCHA L'UTILISATION HABITUELLE DE LA ROUE COMME MOYEN DE TRANSLATION) sur des chaussées ou pistes qui diffèrent de vos routes dans la mesure où celles-ci étaient construites en stabilisant le terrain par des additions de composition nettement argileuse, de silicates et d'alumines synthétiques pour que la couche de roulement
au lieu d'être constituée comme les autoroutes de la Planète Terre à l'aide de conglomérat d'agrégats et de substances bitumées comme l'asphalte, soit constituée avec une couche de bioxyde de silicium fondu à la température de quelques 1700° (degrés centigrades terrestres) jusqu'à obtenir une épaisse couche homogène cristallisée et rugueuse résistant à l'abrasion et aux charges statiques et dynamiques des véhicules qui y circulent.
(D41-6-img18)
Mais ces pistes enlaidissaient d'une manière extraordinaire la beauté du paysage. Notre civilisation paraissait acculée dans ces orientations industrielles et urbanistiques à corrompre l'esthétique de la nature et nos ancêtres adoptèrent la décision d'éliminer les réseaux de communications qui se trouvaient à l'extérieur, encourageant en échange les procédés de transport souterrain. Surgirent ainsi de nouvelles techniques de transport de matières premières ou de substances en brut. Par exemple les minéraux étaient pulvérisés dans les lieux d'extraction et mélangés avec des mousses de produits chimiques inertes et transportés au moyen de tuyères. Certains agents de liaison semblables aux ciments terrestres et que nous utilisons dans nos constructions, mélangés avec des produits plastiques, sont canalisés au moyen d'un courant d'air très fort qui les transporte sous forme d'AÉROSOL (POUSSIÈRE EN SUSPENSION CHARGÉE ÉLÉCTROSTATIQUEMENT). Notre sous-sol est donc saturé de très vastes réseaux de tuyères et canalisations dont certaines doivent porter des courants de plasma dont les températures au sein des tourbillons centraux atteignent jusqu'à 2 millions de degrés centigrades (vous pouvez supposer qu'il n'existe pas de parois de tuyère capables de canaliser sans évaporation un gaz ionisé si chaud, mais nous avons recours à des enveloppes gazeuses dont le gradient thermique va en diminuant en orientation radiale pour se réduire à proximité des parois à 1200 degrés terrestres.
La structure de nos paysages fut sauvée. Nous nous consacrons à améliorer davantage encore l'orographie des champs. De nouvelles forêts furent créées, des accidents géographiques abrupts furent élevés pour donner une apparence plus sauvage à certains terrains arides. Des canalisations en forme de rivières furent créées, non pas à des fins énergétiques, mais pour transformer esthétiquement des zones désertiques déterminées. Dans les laboratoires "phytotechniques", de nouvelles espèces de plantes avec des fleurs magnifiques furent créées et sur tout UMMO on rationalisa le plan de protection des espèces animales sauvages en réalisant une surveillance sévère envers celles dont la disparition fut estimée imminente, tout cela synchronisé à cette époque avec le grandiose Plan Biologique tendant à faire disparaître d'UMMO toutes les variétés de virus pathogènes.
L'homme put enfin se débarrasser d'une des tares les plus graves qui était associée au progrès culturel : la distance avec la nature. L'identification spirituelle avec le WAAM (COSMOS) engendrée par le Divin WOA (CRÉATEUR OU DIEU). Nos frères de ces époques et nous-mêmes à notre époque, pûmes ainsi compléter notre formation biologique, alternant nos processus vitaux entre nos maisons (XAABII) et la vieille nature représentée par les grandes roches caressées par les branches des NAANAA, des IGUU ou des OAXAUXAA (Arbres typiques d'UMMO) et par les vieux volcans qui lancent d'immenses colonnes incandescentes de Penthane-Oxygène en donnant aux nuits de UMMO un aspect impressionnant.
Et ce contact intime avec la Nature, stimule encore d'avantage notre rapprochement religieux envers WOA et nous aide à prier et à évoluer dans notre pensée philosophique, plus pragmatique que la vôtre, mais ce n'est pas pour cela qu'elle est moins profonde.
(D41-6-img17)
DESCRIPTION D'UN BUUTZ de GOONNIAOADOO (IMAGE 17)
Le principe de ce BUUTZ est bien connu sur notre Planète depuis qu'une équipe de techniciens sous la direction de YUIXAA 37 fils de YUIXAA 36 le développa au XEE (ANNÉE D'UMMO) 5476 du second Temps. Les modifications apportées ultérieurement ne concernent que le contrôle dont le processus est réalisé aujourd'hui par un XANMOO (ORDINATEUR NUCLÉAIRE à MÉMOIRE de TITANE).
Bien que le schéma dessiné soit très sommaire et n'inclue pas les équipements auxiliaires d'autocontrôle, il illustrera convenablement son fonctionnement.
Le BUUTZ travaille sur la base d'un générateur thermique de GOONNIAOADOO qui provoque l'expansion brusque d'air préalablement liquéfié. L'oxygène et l'Azote déjà gazéifiés sortent à travers une tuyère ((D41-6-ideo1)) et sont projetés en direction du sol, ce qui provoque par réaction l'équilibre aérodynamique du véhicule.
Analysons le processus :
Sur le schéma vous pouvez remarquer une chambre toroïdale. Cet équipement
((D41-6-ideo2))
transforme le gaz XENON en GOONNIAOADOO,
un état du gaz dans lequel, par une très haute température, les atomes restent sous forme de
NIIOADOO (IONS)
ou alors : NIIO ADOO; indécidable, dû à un passage à la ligne.
La température au centre du courant toroïdal arrive à atteindre
1.600.000°C (terrestres)
A moins que ce ne soit 1600°. C'est difficile à juger car le texte original est "1.600, 000" (point, virgule et espace respecté),
sachant qu'en espagnol le caractère pour séparer les décimales est généralement l'apostrophe "'", donc si les 3 derniers zéros étaient des décimales,
le chiffre aurait plutôt été noté "1.600'000" en espagnol. D'autre part une précision de température à 10-3 semble faire peu sens dans ce contexte,
c'est pourquoi je penche plutôt pour le million six de degrés.
dans un environnement gazeux dont le filament circulaire ou annulaire a un diamètre d'à peine 3 microns (terrestres).
Le gaz XENON nécessaire au fonctionnement est stocké sous forme de cristaux de tétrafluorure de Xénon (F4Xe) dans la chambre ((D41-6-ideo3)). Ne soyez pas étonné de l'indication de cette composition chimique puisqu'il s'agit d'un gaz noble (comme vous l'appelez vous même) pour croire qu'il n'est pas capable de se combiner avec d'autres éléments chimiques. Néanmoins il ne vous sera pas difficile d'obtenir ces cristaux en chauffant, à 400° seulement, un mélange de Fluor et de Xénon dans une chambre en nickel. On obtient quelques petits cristaux solubles dans l'eau, lesquels se subliment facilement. Nous utilisons beaucoup de composants d'Hélium, Krypton et Radon.
Le tétrafluorure de Xénon est décomposé dans l'équipement
((D41-6-ideo4))
c'est à dire : le Xénon passe au Réacteur Toroïdal déjà cité,
pendant que le Fluor est canalisé vers le régénérateur
((D41-6-ideo5)),
en s'emmagasinant au préalable à forte pression dans la chambre
((D41-6-ideo6))
Quand le moteur est arrêté, le gaz Xénon est récupéré par le conduit
((D41-6-ideo7))
pour être synthétisé de nouveau en tétrafluorure en
((D41-6-ideo8))
Si on regarde le schéma de l'image 17, il semble très probable que la notation des deux chambres
et
ait été inversée, soit ici dans le texte, ou soit sur le schéma. En effet sur le schéma, le fluor seul arrive dans la chambre
et se recombine en tétrafluorure de Xénon dans la chambre
.
L'énergie créée par la Chambre de Plasma ((D41-6-ideo9)), se canalise jusqu'à l'EXPANSEUR ((D41-6-ideo10)) et c'est à ce point, où l'air préalablement liquéfié par l'équipement ((D41-6-ideo11)) et stocké dans la chambre ((D41-6-ideo12)), s'expanse violemment en étant projeté vers le bas à travers la tuyère ((D41-6-ideo1)).
L'équipement
((D41-6-ideo13))
est un pré-chauffeur du Xénon, et le
((D41-6-ideo14))
est un ACTIVATEUR NUCLÉAIRE POUR LA FORMATION DU GOONNIAOADOO qui travaille sur une base d'autorésonance.
Il y a une raison technique pour laquelle nous utilisons un composé de Xénon au lieu du gaz pur.
C'est que quand la décomposition est à haute température une fraction de ses atomes s'ionisent,
phénomène qui ne se présente pas dans l'état libre de ce type de gaz inerte.