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ANALYSE 14

Etude commentée du moteur à plasma 
 
J.Pollion 10-2003

(BUUTZ de GOONNIAOADOO)
D41-6
(T8-20à21)

 


ANALYSE 14

 

Ce moteur fait l'objet d'une illustration en D41-6 (T8-20 et 21) et d'une page de description de son fonctionnement. 

Le schéma nous montre essentiellement les composants fonctionnels, heureusement débarrassés de tous les dispositifs annexes de contrôle.

L'analyse du texte et du schéma conduit aux observations suivantes :

-         La source d'énergie est citée et non décrite, mais sa dénomination d' "ACTIVATEUR NUCLEAIRE pour la FORMATION DU PLASMA" fonctionnant sur une base d'autorésonance laisse penser que le dispositif fait appel à une forme de résonance des noyaux (nucléaire) pour le transfert d'énergie. Domaine encore inconnu de notre science. 

-         Le plasma de xénon, sous la forme d'ions à quadruple charge électrique n'est pas énergétique par lui-même, comme tous les plasmas. Il est seulement le convertisseur-support-vecteur de l'énergie reçue, convertisseur en énergie calorifique, laquelle est utilisée pour surchauffer et provoquer l'expansion d'air de propulsion.

-         Comme expliqué dans le dernier paragraphe, le tétrafluorure de xénon a été choisi car le fluor est le seul composé chimique qui réagit avec les gaz rares, et donc le seul à permettre l'accès à l'atome de gaz rare ionisé. On peut penser que le choix du xénon résulte de sa masse atomique relativement grande (131), ce qui lui donne une "viscosité" intéressante à l'état ionisé, et de sa capacité à quadruple charge, ce qui doit lui garantir une durée de vie très longue à l'état ionisé, puisqu'il faut 4 électrons pour un retour à l'état gazeux, lequel est sans "récupération possible" dans la chambre toroïdale de confinement. Cette partie du "moteur", principalement, pourrait faire l'objet de vérifications-recherches sur la stabilité du plasma de xénon, étant bien conscient qu'un apport d'énergie extérieur est nécessaire.

-         Le tétrafluorure de xénon, étant le "fournisseur" des ions xénon, est donc décomposé en xénon ionisé d'une part, qui est acheminé vers l'enceinte toroïdale de confinement et en fluor ionisé qui se recombine (en donnant du courant électrique en sous-produit ( 4 F-  à  2 F2 + 4e- ). A quelques fuites possibles près, le fluor est stocké sous forme gazeuse à haute pression dans un réservoir d'attente.

-         Il faut bien comprendre que le xénon ionisé est libéré au démarrage du moteur et qu'il n'est pas consommé. Il est simplement utilisé en circuit fermé (l'anneau de plasma, rouge, sur le dessin).

-         Lorsque l'on arrête le moteur, en coupant par exemple l'activation du plasma, celui-ci se refroidit et moyennant un peu de courant électrique, le xénon est reconverti en gaz  ( Xe4+ + 4eà  Xe ), lequel est mis à réagir avec le fluor en attente depuis le démarrage (sous haute pression) dans une enceinte en nickel (ou en argent) chauffée à au moins 400° C pour reformer le tétrafluorure de xénon initial  ( Xe + 2 F2 à  XeF4 ) (*). Ce composé solide est conservé convenablement (température en particulier, ou mis en solution aqueuese?) pour le prochain fonctionnement.

-         L'observation, dans le schéma, des circuits de retour du fluor et du tétrafluorure de xénon fait apparaître que l'illustration n'est pas conforme à l'explication. Comme celle dernière est parfaitement logique et vérifiable, c'est l'illustration qui est erronée. Les circuits de fluor et de fluorure ont été inversés.

"Le tétrafluorure de xénon est décomposé dans l'équipement c'est à dire: le Xénon passe au réacteur toroïdal déjà cité, pendant que le Fluor est canalisé vers le régénérateur , en s'emmagasinant au préalable à forte pression dans la chambre "

Nous ne disposons pas de détails sur le fonctionnement conjoint des dispositifs   et     , il y a deux solutions possibles. J'ai reconstitué, dans deux illustrations jointes, ce que devraient être les circuits concernés dans les deux hypothèses.

(*)  La nouvelle notation officielle, a été enseignée en France en 1958-59. Qu'en était-il en Espagne ? L'utilisation, en Espagne, de l'ancienne écriture F4Xe est-elle la trace qu'en 1966, la formation des auteurs (acquise dans le début des années 1950) n'avait pas encore été actualisée ou qu'à cette date, ce pays n'avait pas encore décidé d'adopter la nouvelle notation internationale ? Ce point mériterait d'être vérifié.

Hypothèse 1

Hypothèse 2

 

Face à l'incohérence dessin-texte, nous pouvons faire l'analyse suivante :

Une lecture non superficielle a été nécessaire, avec effort d'assimilation des contenus. Sous cet angle, cette incohérence est grossière.

1.      Si le document est l'œuvre d'un humain, donc faussaire, celui-ci a travaillé dans le soin maximum de son mensonge pour le crédibiliser (cohérence psychologique). Est-il pensable qu'il laisse une possibilité de ridiculiser son travail par une incohérence ? Si oui, il a donc laissé une trace permettant de facilement le démasquer… Est-il donc à ce point inconséquent ? Si non, c'est donc que ce n'est pas un faussaire….

2.      Si le document est vraiment l'œuvre d'oummains, ou bien ceux-ci ont été négligents dans le contrôle de leur travail (ce sont eux qui ont réalisé les illustrations), en contradiction avec le constat fait dans l'ensemble des documents. Dans ce cas, les auteurs sont oummains, mais peu soigneux. Ou bien cette incohérence est intentionnelle, pour décrédiliser le couple dessin-explication et contraindre à l'approfondissement, garantie d'une lecture d'assimilation, dans la vérification. La correction étant facile, la décrédibilisation ne résiste pas à l'analyse détaillée du texte, parfaitement cohérent. L'objectif d'induire la lecture avec assimilation du texte aura été atteint.

Chacun choisira selon ses tendances et sa propre conviction.

 

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