Compléments
sur la sémantique - Contre argumentation J. Pollion (1/3)
1. Introduction
Dans
ses travaux Jean Pollion (1) à mis en évidence les principes sémantiques
de la langue ummite suivants :
-
17 phonèmes de base associés à un concept fonctionnel
-
le doublement des soncepts pour exprimer le concept de « continuité-stabilité »,
par symétrie à soi-même (page 410)
-
le doublement des séquences de soncepts pour exprimer la multiplicité,
le pluriel
-
les vocables sont le résultat de relations entre les soncepts (convention
logique de connexité, page 416 de mon livre)
Et
le plus important pour lire et comprendre TOUS les vocables,
-
le principe du "correctif multiple" permettant
d'exprimer des qualifiants communs d'un attribut multiple (p418) agrémenté
de 3 exemples. Ce procédé est en incohérence apparente avec le principe de connexité.
-
Principe fondamental : Tout mon travail a été construit
sur la volonté de respect de constance de signification des phonèmes
ou de leurs assemblages: un signifiant évoque toujours le même signifié.
Jean Pollion étudie aussi
les cardinalités des relations entre les soncepts et fait une exégèse
des vocables. Cette exégèse des vocables repose sur son expérience
personnelle des textes, il ne s’agit à proprement parler d’une méthode,
mais plutôt d’une exégèse. Bien que cette exégèse soit très intéressante,
les transcriptions littérales données par Jean Pollion n’explicitent
pas les relations entre les soncepts d’une manière à ce que n’importe
quel lecteur (ou presque !), puisse reproduire la transcription.
Je ne suis pas d'accord avec l'expression
"exégèse des vocables".
Si exégèse il y a, c'est celle du contexte
explicatif de chaque vocable pour mieux cerner les idées, les concepts
de base qu'il véhicule. Je me suis efforcé par ailleurs de donner
une lecture ouverte, certes quelquefois difficile, de chaque vocable
pour laisser à chacun sa latitude de reconstruction pour la compréhension.
J'ajoute que si le système présenté prétend
aboutir à une meilleure lecture, il doit démontrer, par des exemples
appropriés en qualité et en nombre, en quoi le ou les autres systèmes
sont insuffisants.
- Il s’agit donc
dans un premier temps, de compléter les travaux de Jean Pollion
par une méthode de lecture et de transcription des vocables Ummites.
- Le premier intérêt
de la méthode est qu’elle doit être simple et utilisable par tous,
avec des résultats de transcription française aussi stables que
possible (je reconnais que l’objectif est ambitieux).
- En deuxième lieu,
cette méthode doit permettre de détailler simplement le sens des
vocables. Par le fait, on trouvera un certains nombre de vocables
dont le sens diffère des premières explications du dictionnaire
idéophonémique de Jean Pollion.
A ce stade, on
peut déjà se poser la question de la "validité" de la
méthode, car si elle ne donne pas les mêmes résultats de lecture
que la mienne, il faut que ses propres résultats soient aussi
bien en cohérence avec les contextes, question qui ne semble pratiquement
pas abordée ici.
Si cette nouvelle
méthode apporte une meilleure cohérence avec les contextes, il
faut le démontrer.
- Le troisième intérêt
de la méthode, et certainement le plus important, c’est qu’elle
donne un éclairage nouveau pour la compréhension générale des textes
Ummites. A partir du moment
où les transcriptions des vocables sont différentes, c'est une conséquence
évidente. Encore faut-il que la lecture nouvelle soit "meilleure",
plus proche de la véritable pensée exprimée (et sans les contextes
comment arbitrer?) et pas seulement plus facile..
Par
ailleurs, j’ai trouvé une modification concernant le soncept « I ».
C’est une petite modification en comparaison avec l’énorme travail
de Jean Pollion, mais son impact est important. Ce soncept est à la
fois très répandu et important dans les idiomes Ummites. Par le fait,
cette « petite » modification du soncept de base « I »
a de grosses conséquences.
Les conséquences de cette
modification concernant le soncept « I » portent donc sur :
-
la compréhension des vocables UMMITES
-
la compréhension de concepts fondamentaux exprimés par les UMMITES
- Je donnerais donc
dans un deuxième temps des exemples de vocables avec le soncept
« I » en utilisant la méthode de lecture décrite au premier
point.
- Un autre document
concernera la compréhension de certains concepts UMMITES importants
et des hypothèses que je présente.
2. Une nouvelle méthode de lecture et de transcription des vocables Ummites
En complément des travaux
de Jean Pollion, je propose donc une méthode de lecture et de transcription
des vocables Ummites, pour laquelle les tests effectués
sont très encourageants. Il conviendrait de la vérifier sur la totalité
des vocables connus, ce que je n’ai pas fait par manque de temps (avis
aux bonnes volontés !) Il paraît donc prématuré de porter un jugement
d'ensemble sur sa validité, en étendant par exemple le constat (?)
fait à propos de quelques vocables.
2.1. Le principe de la méthode de lecture et de transcription
Le principe de la méthode
part du principe de base :
-
les vocables sont le résultat des relations entre les soncepts
a) Définition
Très précisément c’est une relation entre 2 concepts
qui est traduite en français par « a ». Les concepts se précisent
par concaténations de relations successives. Un vocable Ummite
se lit donc strictement comme une succession de paires de concepts
fonctionnels en relation, les unes consécutivement aux autres. De
chaque paire émerge un sens qui est en relation avec le soncept suivant.
Je comprends le
"a" comme une simple symbolique de rattachement, d'association,
encore que l'orthographe fait ici penser à la 3ème personne
du singulier du présent de l'indicatif du verbe avoir, en tout cas
rien à voir avec la conjonction "à".
En l'absence de
précision, je décide d'appeler ce qui nous est présenté ici comme
un "facteur de lecture" par l'expression
"facteur d'association".
A ce niveau, on
observe que ce facteur d'association est présent implicitement dans
ma pratique de lecture des vocables ummites, et il est nécessaire.
C'est celui qui permet de formaliser dans notre pensée les circonstanciels
de l'association : de, par, avec, qui, etc…et même d'attribuer une
forme adjective ou adverbiale au concept proféré.
Lui donner la
forme du "a" en français et une structure de lecture de
gauche à droite est une rigidité qui est en contradiction avec les
bases que j'ai isolées et démontrées par la cohérence avec tous les
contextes.
Cette mise en
forme implique que ce facteur soit constant, égal à lui-même, au delà
de l'expression même de l'association qui, déjà définie par la connexité
(le voisinage immédiat des phonèmes), n'a pas besoin d'un formalisme
supplémentaire.
En résumé, si
ce "a" veut dire plusieurs choses différentes possibles,
modes d'association, etc.. il est inutile de lui donner une forme
(et c'est ce que j'ai fait), ou bien il veut dire une seule chose
et c'est un facteur regrettable de rigidité. L'expérience va montrer
à quelles différences il conduit.
Il est évident
que le mélange des deux procédés est incohérent, contradictoire.
La relation de base est :
On a donc la suite récurrente:
{ [ (C1 « a » C2 = C3) « a »
C4 = C5 ] « a » Cn = Cn+1} « a » Cn+2
J'aurais préféré une définition préalable de la variable
C .
De même, lorsque qu’un vocable
est composé de plusieurs séquences de soncepts, la relation « a »
s’applique entre la globalité de chaque séquence :
ou bien
Seq-N « a » Seq- N+1
L'existence de séquences séparées n'est pas compatible
avec l'expression de la relation de base (par essence outil de liaison,
donc de continuité), ni de la suite récurrente : par quelle loi ou
principe a-t-on le droit d'interrompre la relation de base dans le
présent système? Aucun des critères définissant cette possibilité
n'est exprimé ici.
b) Le graphe de la méthode
Le graphe de la méthode est
le suivant :
Il y a bien définition d'une cascade de gauche à droite,
sans expression d'interruption possible.
NB : Au passage, si
cette méthode correspond réellement à la structure de la langue Ummite,
on peut comprendre, au premier coups d’œil, l’intérêt que peuvent porter
les Ummites à la Théorie des Graphes, qu’ils utilisent à divers titres…dont
quelques exemples dans divers contextes :
Lettre
69-3 : « J'invite les mathématiciens de la Terre à se spécialiser
dans deux branches de cette science qui auront une importance vitale
pour vous dans le futur : la topologie et celle que vous appelez recherche
opérationnelle dont la Théorie des graphes. »
La lecture de
cette invitation, limitée aux seuls mathématiciens de la Terre et à
deux domaines précis de leurs spécialités (topologie et recherche opérationnelle),
n'a aucune raison de faire penser à la langue ummite. C'est la volonté
de mise sous forme de graphe ( initiative terrienne) qui autorise le
rapprochement.
Selon cet état
d'esprit, tout ce qui est représentable sous forme de graphe (et qu'est-ce
qui ne l'est pas ?) fait référence à la pensée ummite !
Pour moi, cette
citation n'a pas de pertinence ici.
Lettre
58-3 : « On peut représenter graphiquement le réseau ou graphe
très complexe qui représente la répartition ramifiée de cette Phylogénie. »
Même commentaire
que ci-dessus. La citation du mot "graphe" en dehors de son
contexte sur l'évolution biologique ne peut logiquement constituer une
référence en soi dans le domaine sémantique.
On peut aussi avoir quelques
pistes pour d’autres développements. En voici deux à titre indicatif.
c)
Une possibilité de développement vectoriel de la méthode
On peut envisager aussi de
représenter les concepts par un vecteur. Dans ce cas, le sens émergeant
des deux concepts de base pourra être représenté par leur produit vectoriel.
Pourquoi pas.
Et alors ? Le résultat du produit de deux vecteurs est un troisième
vecteur PERPENDICULAIRE au plan formé par les deux vecteurs multipliés.
De plus, les vecteurs sont à origine commune, alors que dans un graphe
c'est l'extrémité des "vecteurs" qui
intervient. Votre graphe devient tridimensionnel et de propagation
incertaine, car dans chaque trièdre il faudra définir (sans appui d'identification)
l'ordre des sous-graphes. En toute logique le graphe à base de produits
vectoriels, donne une poignée de vecteurs à origine commune, très loin,
malgré la forme, d'un Ibozoo uu dont les axes ne sont pas liés par des
relations de produit.
Au fait, ça sert
à quoi, humainement, de tenter de représenter un concept par un vecteur,
autrement que dans un schéma explicatif des contributions des idées,
ce que nous faisons souvent dans nos croquis, et sans les ummites ?
Ce serait la première
fois qu'un produit vectoriel est un produit d' "idées"! -J
Cette approche ouvre aussi
des possibilités de traitements algorithmique. En particulier pour les
logiciels d’analyse de contenus textuels.
A votre santé
! -L
Il est évident
que pour moi, ce genre de logiciel ne présente pas d'intérêt, même à
moyen terme. Je m'en suis d'ailleurs déjà expliqué sur la liste.
d) Une possibilité de développement angulaire de la méthode
Plus proche encore du concept
d’IBOZOO, on peut envisager aussi de représenter les concepts par des
angles. Dans ce cas, le sens émergeant des deux concepts de base pourra
être représenté par le produit des deux angles. Cette approche ouvre
elle aussi des possibilités de traitements algorithmique qui restent
à explorer.
J'ai l'impression
que vous faites ici du délire prospectif, à commencer par la définition
du "produit de deux angles".
Cet argumentaire
de valorisation prospective de la méthode que vous annoncez me paraît
très faible.
Le rapprochement
avec d'autres idées ummites me semble abusif.
2.2. La pratique de la méthode de lecture et de transcription
< Début modification
1 - le 2/09/03 >
- Qualifier
l’orthographe du vocable la plus pertinente, à l’aide du dictionnaire
idéphonémique. En prenant en compte la fréquence d’emploi, les erreurs
de dactylographie, etc.
[ Note du webmestre: il me semble qu'au contraire il faut prendre
TOUTES les orthographes en partant de la plus simple (oemi) pour arriver
à la plus complexe (oemmii). Ceci permettra mieux de voir quels 'fonctionnalités'
ont été rajoutées par les soncepts supplémentaires, et non faire un
choix arbitraire de "fréquence". Il n'y a pas d'orthographe (succession
de soncepts) plus pertinente que d'autres]
-
Exemple : OEMMII, OEMII, OEMI, etc.
Cette orthographe
est la plus pertinente et homogène : OEMMII
- Prendre
connaissance du contexte du vocable dans différents textes Ummites.
- Préparer
le graphe du vocable ou bien regrouper les soncepts en relation par
écrit.
-
La construction fonctionnelle et conceptuelle : ((« entité dimensionnelle »
« a » « représentation mentale ») « a »
« jointure permanente ») « a » « système identifiant
commun à 2 référentiels »
- Ventiler
les groupes de soncepts dans le tableau de transcription
Relations
entres les phonèmes
|
Transcription
de la relation entre les concepts fonctionnels
|
Synthèse
littérale
|
O
“a” E
|
|
|
OE
“a” MM
|
|
|
OEMM
“a” II
|
|
|
- Prendre
les 2 premiers soncepts de base avec leur relation
Relations
entres les phonèmes
|
Transcription
de la relation entre les concepts fonctionnels
|
Synthèse
littérale
|
O
“a” E
|
« entité dimensionnelle »
« a » « représentation mentale »
|
|
OE
“a” MM
|
|
|
OEMM
“a” II
|
|
|
- Décliner
les transcriptions littérales possibles pour la paire de soncepts.
Relations
entres les phonèmes
|
Transcription
de la relation entre les concepts fonctionnels
|
Synthèse
littérale
|
O
“a” E
|
« entité dimensionnelle »
« a » « représentation mentale »
|
entité
dimensionnelle qui a des représentations mentales
|
OE
“a” MM
|
|
|
OEMM
“a” II
|
|
|
- Affiner
en français, si possible. Attention de ne pas casser la logique relationnelle
établie.
Relations
entres les phonèmes
|
Transcription
de la relation entre les concepts fonctionnels
|
Synthèse
littérale
|
O
“a” E
|
« entité dimensionnelle »
« a » « représentation mentale »
|
a)
entité dimensionnelle qui a des représentations mentales
b)
entité pensante
|
OE
“a” MM
|
|
|
OEMM
“a” II
|
|
|
- Prendre
le résultat de la transcription et traiter la relation avec le soncept
suivant.
Relations
entres les phonèmes
|
Transcription
de la relation entre les concepts fonctionnels
|
Synthèse
littérale
|
O
“a” E
|
« entité dimensionnelle »
« a » « représentation mentale »
|
c)
entité dimensionnelle qui a des représentations mentales
d)
entité pensante
|
OE
“a” MM
|
«entité pensante »
« a » « jointure permanente »
|
entité
pensante qui a une jointure permanente avec…
|
OEMM
“a” II
|
«entité pensante
qui a une jointure permanente avec… » « a »
« système identifiant commun à 2 référentiels »
|
a)
entité pensante qui a une jointure permanente avec un système
identifiant commun à 2 référentiels
b)
entité pensante qui a une jointure permanente avec une
limite entre 2 milieux
c)
entité pensante qui a une limite corporelle
d)
entité pensante qui a une enveloppe corporelle
e)
entité pensante qui a un corps
|
Avec « entité
pensante qui a un corps » la transcription est peut-être
encore perfectible, mais elle a un côté humain qui nous est familier
!
Diverses
remarques :
-
Ne pas aller trop vite dans les transcriptions
-
Détailler, pas à pas, les étapes pour affiner la francisation
-
Reprendre nettement en amont la transcription, si elle devient incohérente
-
Faire plusieurs essais pour vérifier la stabilité de la transcription
En pratique,
à chaque itération on peut essayer faire une synthèse littérale en français.
Lorsque qu’un
vocable est un peu long ou difficile à comprendre, il est plus prudent
de décomposer la synthèse littérale en 2 ou 3 étapes qui permettent
une francisation progressive en limitant le risque d’erreurs.
Je pose encore
ici la question : où est la méthodologie, la règle de découpage ? Quels
sont les critères et leurs conditions d'application ? Ce découpage est
incohérent avec la logique de la relation de base.
Si ma compréhension
de la langue a mis en évidence la nécessité d'autoriser le découpages
en "segments", c'est au prix de la non expression d'une règle
de cascade, sauf la connexité, le voisinage immédiat, individuel et
formel qui n'exige pas un formalisme spécial.
L’essentiel
est d’appliquer au départ très rigoureusement le principe relationnel,
pour ne pas dériver inconsciemment dans notre logique anthropocentrique.
La francisation finale peut-être plus « libre » pour répondre
à des besoins de pédagogie ou autre, mais attention de ne pas casser
la logique relationnelle établie !
<
fin modification 1 - le 2/09/03 >
On peut noter, que la réciproque
de la méthode donne des résultats moins bons, mais encore acceptables.
C’est le même principe relationnel, mais on part du soncept final pour
« remonter » de manière relationnelle jusqu’au premier soncept
du vocable. Dans ce cas la relation de base est : (Cn+1 « est »
Cn).Comment deux lectures
tributaires de "chaînes d'idées inverses" peuvent conduire
au même groupe d'idées fonctionnelles en relations sans inverser aussi
la logique d'expression ? Comment les deux expressions résultant des
deux lectures peuvent-elles être parfaitement adaptées à un même contexte
explicatif ?
Pour mettre en application
cette méthode, on peut faire un tableau pour expliciter les soncepts.
Comme la manipulation des soncepts de base dans le cadre d’une « pensée
fonctionnelle » comme celle des Ummites n’est pas vraiment utilisable
directement dans nos langages et que néanmoins nous souhaitons rendre
compte d’une transcription aussi rigoureuse que possible, j’ai distingué
le concept fonctionnel général lié au phonème et, le ou les, mots français
qui décrivent des propriétés fonctionnelles directement issues du concept. Il faudrait faire
ici, en principe, la liste de TOUS nos mots qui contiennent l'idée fonctionnelle
fondamentale : c'est le constat de la différence de niveau de sémantique
entre la langue ummite et la nôtre.
Le concept de base doit être
le plus général possible. C’est une représentation mentale fonctionnelle
et abstraite, dont les applications concrètes peuvent se décliner suivant
divers mots en français.
2.3. L’exemple des soncepts « U » et « UU »
·
Vérifions sur un exemple simple, le bien fondé de la méthode
appliquée simplement au principe de doublement des soncepts qui est
bien maîtrisé. Regardons l’exemple pris au hasard du soncept « U »
d’après la définition donnée par Jean Pollion dans son ouvrage :
Phonème
|
Concept
fonctionnel général
|
Quelques
applications du concept suivant la terminologie française
|
U
|
Dépendance concrète
ou abstraite, par un lien ponctuel
Je réfute la notion de lien que je n'ai pas exprimée.
|
a)
dépendance
b) soumission
c) influence
d) conditions
(de dépendance) Non. Le mot condition est en lui-même porteur de l'idée
de la dépendance
|
UU
|
Continuité, stabilité
de la Dépendance concrète ou abstraite
|
e)
mutuellement dépendant
f) dépendance
permanente
g) continuellement
dépendant (les champs de force, une relation
parent-enfant, la dépendance à la nourriture, etc.)
|
Appliquons la méthode :
-
U « a » U
-
(Dépendance concrète ou abstraite, « a », une Dépendance
concrète ou abstraite) = Dépendance concrète ou abstraite réciproque
Le facteur d'association
vaut ici l'ajout de l'idée
de réciprocité qui n'est pas dans
la lecture de base. En revanche, cette réciprocité est déjà présente
dans le sens e) proposé dans le tableau "mutuellement dépendant",
sans qu'une explication soit donnée de son équivalence aux autres idées
de continuité, stabilité.
Il me paraît difficile de
faire une dépendance plus stable ! Il n'y a pas de
démonstration ici, juste une re-présentation après passage par le facteur
de lecture et d'association…
·
Appliquons maintenant la méthode à un vocable plus élaboré,
pris au hasard : BUUAWAA, qui défini « l’Âme ». D’autres orthographes
sont connues, celle-ci paraît la plus usitée (suivant les indications
de Jean Pollion ce vocable apparaît trente fois avec cette orthographe).
2.4. Exemple de transcription pour BUUAWAA
2.4.1.
L’algorithme de la méthode
A partir des soncepts primaires
révisés définis dans le « Mémento des
soncepts révisés »
Je pense que la répétition du mot concept
dans le tableau est inutile.
Phonème
|
Concept
fonctionnel général
|
Quelques
applications du concept suivant la terminologie française
|
A
|
Concept d’effectivité
|
a)
vérifiable
b) réel
(au sens commun)
c) réalité
dimensionnelle NON, c'est O ou alors c'est un changement
que vous proposez.
|
B ou V
|
Concept de contribution
|
apport externe
par rapport à quoi ? Par définition un apport
ne peut être interne !
Le terme apport
est plus matériel, "objet", et le mot contribution me
semble plus fonctionnel, relationnel.
|
U
|
Concept de dépendance
concrète ou abstraite, par un lien ponctuel Je réfute l'idée de lien. Le "lien"
reçoit sa propre expression.
|
a)
dépendance
b) soumission
c) influence
d) conditions
(de la dépendance)
Non. Le mot condition est en lui-même porteur de l'idée
de la dépendance
|
UU
|
Concept de dépendance,
stable, permanent
|
a)
mutuellement dépendant
b) dépendance
permanente
c) continuellement
dépendant
Pourquoi le d) a-t-il disparu ?
Concerne les champs de force, une relation
parent-enfant, la dépendance à la nourriture, etc.
|
W
|
Concept d’information
|
a)
information
b) contenu
informatif Le
"contenu informatif" fait référence implicite à un contenant
qui n'est logiquement pas exprimé par cette idée simple.
c) différence
NON, c'est I
d) variation
e) changement
f)
évènement je préfère nouveauté
|
Nous avons suivant la méthode : (((La contribution
« a » dépendance permanente) « a » effectivité)
« a » information) « a » effectivité stable
La synthèse littérale consiste
à reformuler en français en éliminant quelques « a » pour
que ne style soit pas trop lourd. Voilà ici une
nouvelle équivalence du facteur d'association: il est parfois inutile
puisqu'on peut formuler en l'escamotant.Il faut néanmoins
faire très attention de ne pas modifier la logique relationnelle que
l’on vient d’établir.
2.4.2.
le tableau de transcription
D’où le tableau de
transcription :
Je
vois ici apparaître des "a" qui subsistent dans les transcriptions.
Il ne s'agit donc pas d'un symbole comme je l'avais pris au début, mais
bien de l'expression d'une relation d'expression complément d'objet
direct, comme "le maître a un chien".
Le
facteur d'association prend ici la valeur "a".
Si
bien que si je rapproche mon constat du 2.4.1, dans le même vocable
le facteur d'association vaut tantôt rien, tantôt "a". Pourquoi passer par un facteur d'association ?
Cette
relation de rattachement constitue une rigidité et une orientation qui
exclut tous les qualificatifs et les adverbes.
Relations
entres les soncepts
|
Transcription
de la relation entre les concepts fonctionnels
|
Synthèse
littérale
|
B « a »
UU
|
La contribution « a » dépendance permanente
|
a) La contribution
(le facteur, l’apport externe) a une dépendance permanente
b)
L’apport externe a une dépendance permanente
|
BUU « a »
A
|
« L’apport
externe a une dépendance permanente » « a »
effectivité (une « réalité » au sens trivial du terme)
|
a) L’apport
externe a une dépendance permanente vérifiable
b) L’apport
externe a un lien permanent vérifiable. Il n'y a pas d'idée de lien. Le lien n'est pas un concept
fonctionnel, relationnel, c'est un objet, même si pas toujours
matériel. Le lien, c'est ce par quoi se manifeste (D) la dépendance
(U). voir la citation DU-OI-OIYOO.
c)
L’apport externe a une liaison permanente
|
BUUA
« a » W
|
« L’apport externe a une liaison permanente»
« a » information
|
a)
L’apport externe qui a une liaison permanente est informatif
Le passage logique de la formulation de
la case précédente à celle-ci implique une variation du facteur
de lecture "a" qui vaut ici l'intervention d'une proposition
relative. Pourquoi celle-ci ici et non ailleurs ? Le facteur a
est polyvalent.
|
BUUAW « a »
AA
|
L’apport externe qui
a une liaison permanente est informatif»
« a » effectivité
stable, permanente
|
a) L’apport externe
qui a une liaison permanente est informatif, et il est vérifiable
en permanence.
b) L’apport externe
qui a une liaison permanente, est informatif et stocké.Il n'y a pas identité logique et sémantique
entre la stabilité effective et le stockage. N'importe quel fabriquant
d'aliments vous l'expliquera tous les jours. Le passage de a)
à b) est abusif et interprétatif.
|
On a donc pour BUUAWAA une possibilité de
transcription simple (quelques légères variantes pour la francisation
sont toujours possibles) :
-
L’apport externe qui a une liaison permanente, est informatif
et stocké
On comparera évidemment
avec mon système de lecture :
BU : la contribution
(B) de dépendance (U)
UA: obligatoire
(voir les combinaisons courantes p 372)
( au BB évidemment)
Ou "la contribution
de dépendance permanente effective"
W : aux changements
AA : dans la continuité
effective (expression de la progressivité, sans déséquilibre = WAA)
Ce qui donne :
[L'âme est la]
contribution de dépendance obligatoire aux changements dans la continuité
effective. Voir le D731 . On lit la description qui place l'âme en tant
qu'organe régulateur individuel et transmetteur à l'âme collective des
paramètres du vécu.
Par ailleurs, on peut remarquer le fait amusant, que
le « a » se « déplace » dans le vocable comme une
onde.
2.4.3.
Le graphe de BUUAWAA
Le graphe de BUUAWAA est :
2.5. La portée de la méthode
- Cette méthode
relationnelle qui associe les concepts deux à deux avec la relation
« a » m’a permis une transcription (relativement) aisée
de tous les vocables que j’ai testés.Non, cette méthode n'associe deux à deux que les deux premiers concepts,
l'association porte ensuite sur l'association du troisième avec le résultat
de l'association des deux premiers et ainsi de suite. A quoi bon avoir
introduit une relation "a", puisque cette relation change
de nature et de contenu au moins 4 fois dans le seul vocable BUUAWAA
? Elle introduit une distorsion obligeant à interprétation, comme je
l'ai montré : "a" éliminé, "a" conservé du verbe
avoir, "a" qui devient "qui", "a" qui
introduit l'idée de "stockage". Outre sa simplicité
d’utilisation, cette méthode a en outre l’avantage de pouvoir être utilisée
avec des connaissances correctes sur le sujet, mais ne requière pas
un niveau d’expertise des textes démesuré. Je ne suis pas sûr que la gymnastique interprétative que
le "a" rend nécessaire, soit une simplification.
C'est peut-être
un des nœuds du problème. Je pense qu'il ne peut y avoir de compréhension
réelle de la langue et de la pensée exprimée sans une très bonne lecture
du contexte, ce que j'ai expliqué dans mon dictionnaire et dans mon
livre.
Vouloir faire
des raccourcis d'économie d'investissement individuel ne peut que conduire
à des fausses lectures et interprétations.
On a eu déjà ci-dessus
un exemple de divergence profonde dans la compréhension d'un vocable
assez simple.
- On observe
par cette méthode que le langage Ummite s’exprime par paires de concepts
en relations d’où émerge le sens. C’est précisément le même principe
de base que celui du lien entre deux IBOZOO qui fait émerger la matière,
les forces, le temps, etc.
J'ai expliqué ci-dessus en quoi cette affirmation n'est
pas le reflet de la réalité.
-
Ce n'est en particulier pas le cas des Ibozoo uu qui , eux,
ne peuvent être envisagés que "connexes". A aucun moment,
au moins à ma connaissance, les Ummites n'expriment qu'un Ibozoo uu
doit être mis en relation avec la concaténation ou "somme"
de ceux qui l'ont précédé, si cette expression a un sens.
J'ajoute que la relation entre deux ibozoo uu connexes
est de nature "différentielle" (dans tous les sens du terme)
et non relationnelle au libre choix de l'observateur.
-
Le paragraphe ci-dessus est donc, pour moi, une contrevérité.
- NB : Logiquement,
si le principe est équivalent, on doit pouvoir vérifier qu’un soncept
n’est jamais utilisé seul, car un IBOZOO seul n’a pas de sens. Si l’on
considère très raisonnablement que les très rares fois (4 soncepts seuls
pour 1345 vocables) où un soncept a été noté séparément d’un autre vocable
peuvent être attribuées à quelques erreurs de typographie (un espace
mal placé), alors cette logique est vérifiée !On sait que je ne suis pas d'accord et rien n'est aujourd'hui démontrable
à ce sujet. Je constate qu'un traitement d'association différent pour
ces soncepts est satisfaisant. Voir la NR-13.
- Il est
donc très plausible que cette méthode corresponde effectivement au mode
de fonctionnement réel de la langue Ummite. Vous ne faites là qu'une hypothèse. C'est la lecture et
la compréhension de l'ensemble des contextes qui permet de trancher.
Elles ne sont pas faites ici.