La métaphysique Oummite :
La métaphysique, comment peut-on la définir ? C'est le discours
qui a trait à l'âme, à la conscience, à la vie après la mort, à
Dieu ; par définition, la métaphysique transcende la physique, elle
la dépasse. L'outillage scientifique est utile en métaphysique.
En " théologie naturelle " par exemple, on utilise les armes de
la logique pour prouver l'existence de Dieu, on utilise la connaissance
de l'univers et des lois qui le dirigent dans le même objectif.
Mais ce n'est pas suffisant pour atteindre, véritablement, la transcendance.
Or, ce qui nous apparaît comme de la métaphysique dans les discours
oummites traitant de l'âme, de la mort, de Dieu, n'en est pas vu
de leur côté puisqu'ils ont acquis ces connaissances de manière
scientifique, reproductible. De ce point de vue, ils ne font pas
de métaphysique, seulement de la physique. Métaphysique est un terme
inapproprié les concernant. Ils se déclarent agnostiques : seul
ce qui est accessible à l'expérimentation compte.
Panorama schématique :
4 acteurs majeurs :
-Dieu existe, en tant qu'être nécessaire ;
-L'univers est composé d'une multitude d'univers différents. En
réalité le pluriunivers est unitaire, mais composé d'une multitude
d'aspects différents que l'on traduit, nous êtres humains, par
des univers différents. La différence principale qui caractérise
les univers entre eux provient de la vitesse de la lumière en
leur sein, qui s'échelonne entre 0 et l'infini. Ces univers vont
par paire, ils sont conjugués deux à deux.
L'univers se dit WAAM, le pluriunivers se dit WAAMWAAM : univers
d'univers.
-L'âme existe (BUAWA) : elle se situe dans un autre univers, celui
dont la vitesse de la lumière est nulle ;
-Un autre univers essentiel existe : l'univers des Consciences
Collectives (WAAM BUAWE BIAEI ). Sa vitesse limite est infinie,
sa masse est également infinie. C'est à la fois la demeure des
âmes désincarnées, ce qu'on appelle l'au-delà - lui même à la
fois paradis, purgatoire et enfer - et c'est aussi l'inconscient
collectif que nous abreuvons en permanence et qui nous nourrit
en retour d'informations subliminales capitales pour notre évolution.
Et c'est encore bien plus, avec des fonctions que nous allons
découvrir.
L'âme :
L'âme, qu'ils nomment BUAWA, est adimensionnelle. Elle vit
dans un univers dépourvu de longueur, de largeur, de hauteur.
Elle est aussi dépourvue de masse et d'énergie. Et le temps
n'existe pas dans son univers. Dans ce sens on ne peut pas
dire que l'âme soit éternelle puisque l'éternité fait référence
au temps.
Elle existe, indestructible, à jamais, quoi qu'on ne puisse
pas dire non plus qu'elle existe au sens ou ce qui existe
pour nous est ce qui est observable : la matière, l'énergie.
Bien qu'elle ne soit pas composée de matière, elle est capable
de stocker, d'engranger de l'information : celle provenant
de nos processus intellectuels ainsi que de nos émotions et
de nos sensations multiples (vue, ouïe, toucher, odorat, goût,
etc...).
Notons que notre langage est inapproprié pour décrire un tel
état.
Une question essentielle est de savoir comment les Oummites
l'ont découvert scientifiquement. Si l'âme possède ces attributs
qui transcendent nos sens et nos instruments de mesure, comment
ont-ils réalisé ce tour de force ? Comment explorer quelque
chose qui, pour nos sens et nos instruments, n'existe pas
?
Les textes nous l'enseignent.
Tout d'abord rappelons un axiome essentiel : la science évalue
l'existence d'un facteur en fonction des effets qu'il produit
; et l'âme produit bien des effets au sein de notre univers
matériel soumis au flux du temps puisque nous existons. On
peut ici faire une analogie avec la découverte des exoplanètes.
Ces planètes extrasolaires sont inaccessibles à nos sens,
et inaccessibles à nos télescopes les plus pointus. Seulement
nous sommes capables de les détecter à partir des effets qu'elles
produisent sur leur environnement, en analysant les oscillations
de leur étoile, oscillations autour d'un centre de gravité
qui traduisent indirectement la présence de planètes massives...
La découverte de l'âme sur Oummo :
NOI3, le scientifique oummite auteur de cette découverte majeure,
avait détecté la présence d'atomes de krypton, profondément
logés dans l'hypothalamus d'une jeune femme qui servait de
cobaye, et les analysait.
Le krypton est un gaz rare, neutre, très stable, qui normalement
n'interagit pas avec le milieu, même un milieu biologique
vivant. Néanmoins, il est compréhensible que la présence de
quelques atomes de krypton au fond du cerveau ait pu poussé
la curiosité d'un scientifique et l'ait décidé à aller voir
de plus près le comportement de ces atomes.
Le scientifique regardait sur l'équivalent d'un écran d'ordinateur
la structure probabiliste des électrons de la couronne d'un
des atomes de krypton sélectionné, observant les sauts quantiques
d'énergie. Normalement, tout électron qui se respecte, et
qui respecte les lois de la mécanique quantique, suit une
fonction probabiliste, c'est à dire qu'il est régit par le
hasard et qu'on ne peut pas mesurer à la fois sa position
et sa vitesse, c'est le principe d'incertitude d'Heisenberg.
Or NOI3 découvrit avec stupeur que les électrons en question
étaient distribués selon une loi simple, une fonction périodique.
Mieux, les mouvements des électrons coïncidaient avec les
impulsions nerveuses émises par le cortex de la jeune fille,
impulsions qui entraînaient ses mouvements volontaires, des
bras et des jambes par exemples, et non pas ses réflexes.
Par la suite, des mesures précises montrèrent aux Oummites
que les mouvements électroniques précédaient d'un millionième
de seconde les réactions neurophysiologiques de la patiente,
autrement dit qu'ils dictaient des ordres à son organisme
!
Par conséquent, quelque chose envoie des ordres au corps,
le corps est comme téléguidé. Ces atomes de krypton jouent
donc un rôle d'interface, d'antenne, un rôle capital. Les
Oummites appellent ces atomes OEMBUAW : le péresprit (qui
n'a rien avoir avec le péresprit spirite), cette chaîne d'atomes
de krypton est un canal, une connexion qui relie le cerveau
à l'âme. Ils l'appellent aussi le " troisième facteur " de
l'homme, les deux premiers facteurs étant le corps physique
et l'âme.
Par la suite ils découvrirent que l'âme se trouve non seulement
à l'extérieur du corps, mais habite un autre univers, l'univers
des âmes, WAAM BUAWA, que les Oummites décrivent comme un
univers statique, gelé, de vitesse nulle, sans matière ni
énergie, et qui contient en son sein toutes les âmes des êtres
conscients et rationnels du pluricosmos, c'est à dire celles
des hommes, les âmes des extraterrestres de notre galaxie,
les extraterrestres des milliards d'autres galaxies, ainsi
que tous les êtres conscients appartenant à la multitude des
différents univers. Ils n'ont pas trouvé de connexion aquantique
avec le WAAM BUAWA chez les espèces animales jusqu'à présent.
Chose importante : il n'existe aucune connexion entre ces
âmes qui sont isolées les unes des autres, et elles ne peuvent
échanger aucune information entre elles. A chaque âme correspond
un et un seul lien avec un être vivant dans l'univers multiple.
La traduction de BUAWA, l'âme, d'après Jean Pollion, donne
ceci : Contribution informative obligatoire à l'équilibre
effectif ; on pressent ici une fonction transcendante de l'homme
dans l'univers ; nous y reviendrons.
La conscience :
Nous avons donc une âme (les hommes en sont dotés, les oummites
l'ont vérifié), qui vit en dehors du temps. Alors comment
se représenter ce paradoxe, celui de notre conscience au jour
le jour, piégée dans le carcan du temps, en connexion avec
une âme pour qui le temps n'a aucune signification ? Pour
cela, ils nous offrent quelques métaphores pour imager ce
paradoxe :
L'homme-boudin :
Représentez-vous un petit homme immergé dans le temps, c'est
à dire tout au long de sa vie. Et bien une manière de le représenter
est de dessiner un boudin dont la tranche, lorsqu'on le coupe,
a une forme humaine. Ce boudin représente toute la vie de
l'homme. Autrement dit son âme, pour qui le temps n'existe
pas, agit non pas sur le corps de l'homme au fur et à mesure
que le temps passe, mais d'un coup sur toute la longueur du
boudin.
Autre illustration pour comprendre que le temps n'existe pas
pour l'âme bien qu'elle conforme librement la vie de l'homme
dans le flux du temps :
Imaginez vous un tunnel souple en plastique transparent. Il
fait nuit, et un homme marche à l'intérieur du tunnel avec
une lanterne pour s'éclairer. Le tunnel est bien entendu la
métaphore de sa vie sur Terre. Les meubles qui sont devant
le bonhomme, dans le noir et que la lanterne n'éclaire pas,
c'est le futur. Les meubles qui sont derrière lui forment
les évènements du passé, et là on peut dire que l'homme est
pourvu d'un rétroviseur : sa mémoire conserve une certaine
vue du passé. Est-ce parce que l'homme ne voit plus les meubles
qui sont loin derrière lui, ou bien qu'il ne voit pas encore
les meubles qui sont devant lui dans le noir, que ces meubles
n'existent plus ? Non. Le présent est cette lanterne qui dévoile
la réalité, pas à pas, mais la réalité passée et future préexiste
et demeure.
Alors, si le futur est déjà écrit, le libre arbitre est-il
un leurre ? Non. C'est que l'âme a posé son tunnel sur la
terre en une seule fois. Elle a d'abord vu la forme du terrain,
les creux les bosses, les collines, les arbres et les rochers
à éviter ; elle a vu les tunnels des autres humains se poser
ça et là, elle a vu tout cela du haut de son intemporalité
et a décidé librement de son chemin de vie. C'est évidemment
difficile à concevoir et on ne peut que l'intuiter.
Une dernière métaphore sur l'âme et le temps :
Imaginez que vous regardiez une maison en face de vous, mais
vous la regardez à travers un tout petit trou fait dans un
carton, ce qui vous empêche de voir l'ensemble de la maison
d'un seul coup d'œil. La conscience du corps, celle du cerveau
biologique, ne découvre donc la maison qu'en balayant lentement
toute la surface de la maison à travers le carton, car son
champ de vision est extrêmement réduit. Par contre, la conscience
de l'âme voit l'intégralité de la maison car elle n'a pas
de carton devant les yeux.
Qu'arrive-t-il aux âmes des pécheurs, aux âmes damnées ? Que
nous arrive-t-il après la mort ? Pour le savoir il faut aborder
l'univers des Consciences Collectives, l'univers majeur de
la Création.
L'univers des Consciences Collectives (WAAM BUAWE BIAEI)
Il recouvre toutes les fonctions du Paradis, et c'est beaucoup
plus que le Paradis ; Il recouvre toutes les fonctions de
l'inconscient collectif et c'est beaucoup plus que cela.
C'est l'univers le plus important de la Création.
L'univers des Consciences Collectives contient des millions
de milliards de cellules qui sont des Consciences Collectives.
Qu'est-ce qu'une Conscience Collective ? Dès qu'il existe
une planète qui abrite la vie, dans n'importe lequel des univers
multiples qui peuplent le pluricosmos, il existe, en relation
biunivoque, une Conscience Collective qui lui est reliée.
Les Oummites ont vérifié sur Terre leur modèle. Ils ont mis
en évidence notre âme, et (note 1) notre Conscience Collective.
Nous sommes bien reliés à une Conscience Collective, qui est
différente de la Conscience Collective de la planète Oummo.
Fonctions d'une Conscience Collective :
-Recevoir de la part de l'ensemble des êtres vivants, plantes,
animaux, microbes, qui vivent sur la planète en liaison, des
informations sur le milieu, sur le biotope.
-Recevoir de la part des êtres possédant une âme la totalité
des informations engrangées par leurs âmes : sensations (vue,
ouïe, toucher, odorat, etc...) émotions (joie, douleurs, plaisir,etc...),
processus intellectuels...
On peut d'ailleurs noter que nous avons là un phénomène de
redondance (avec l'âme) dans la mémorisation des informations.
De surcroît la transmission entre les êtres et la Conscience
Collective agit dans les deux sens :
-la Conscience Collective transmet aux hommes, aux animaux
et plantes les mutations souhaitées, il s'agit de l'évolution
biologique, l'orthogenèse. On dépasse ici le simple cadre
du Darwinisme...
Ce qu'ils nomment le BAYODU relie le génome d'un être vivant,
homme ou animal ou végétal, à la Conscience Collective, par
le biais de 86 paires d' atomes de krypton. Ces grappes de
krypton aquantique sont associées à l'ADN de chaque être vivant.
-la Conscience Collective transmet aux hommes, les patrons
de formes :
Prenons l'exemple de la couleur. La couleur n'existe pas en
tant que telle, ce n'est qu'une perception psychologique,
le substrat de la perception est en réalité un train d'ondes
électromagnétiques. Idem pour l'apparence matérielle des choses,
qui n'est qu'une illusion. Imaginez un briquet dans votre
main : vous ne touchez pas sa surface, car en réalité il existe
de grandes distances entre les atomes du métal et les nuages
électroniques de l'épiderme. Comment cela se fait qu'il ne
tombe pas alors ? C'est à cause de la répulsion entre les
charges électriques négatives. Ce briquet a une apparence
compacte ? En réalité les noyaux atomiques constituant le
briquet sont séparés entre eux dans les mêmes proportions
que les soleils. Vous allumez le briquet. Comment la lumière
de la flamme arrive-t-elle au cortex ? Elle n'arrive jamais,
ce sont des impulsions codées, des messages électriques envoyées
par le nerf optique qui parviennent au cerveau, et c'est lui
qui décode le message et construit un scénario mental.
Revenons à la couleur. Une onde électromagnétique correspond
à la couleur jaune par exemple. Il suffit que sa fréquence
change et votre œil percevra du rouge ou du bleu. Si sa vibration
change encore de fréquence, nous allons la capter comme de
la chaleur, ou bien des sons. Le monde extérieur est une illusion
fabriquée par notre cerveau. Celui-ci fabrique une représentation
mentale du monde en appliquant sur la perception des ondes
électromagnétiques, qui sont la seule réalité de notre univers,
une sorte de programme fourni par la Conscience Collective,
qui va permettre de monter une scène de théâtre et de visualiser
et de ressentir le monde, un monde finalement entièrement
virtuel.
-la Conscience Collective transmet aux hommes, de façon subliminale,
les patrons de comportement :
Comme un gigantesque ordinateur (2), la Conscience Collective
qui engrange tout ce qui se passe sur Terre, est programmée
pour traiter cette information au mieux, suivant une programmation
intégrant les lois morales cosmiques. Et la Conscience Collective
nous retransmet le résultat de ces traitements qui nous donnent
des orientations pour nos vies, c'est notre fameuse petite
conscience, ou intuition, ou notre fameux ange gardien. Ces
recommandations de vie s'adressent au subconscient et nous
laisse par conséquent notre libre arbitre. Ceci paraît idéal,
mais les Oummites nous signalent qu'il existe comme une imperfection
dans le système : la Conscience Collective ne réagit pas en
temps réel, ce qui fait que les conseils qu'elle nous envoie
ne sont pas toujours adaptés à la situation que nous vivons.
De la même façon que l'établissement d'un bilan comptable
correct nécessite d'attendre la clôture comptable et ne peut
se faire au jour le jour, l'établissement et la compilation
des règles adaptées de comportement nécessite un traitement
dont le résultat correct n'est pas immédiat.
Autres fonctions de la Conscience Collective :
- C'est le lieu de vie des décédés : on peut se représenter
la Conscience Collective comme une unité centrale cosmique
qui permet de traiter l'information, et qui permet aux âmes
de traiter leur propre information, c'est à dire de vivre,
d'exister. Une âme esseulée ne peut vivre, il lui faut un
processeur de traitement, soit le cerveau biologique, pendant
la vie, soit les capacités de la Conscience Collective après
la mort. Sachant que ces capacités sont infiniment plus puissante
que celles de notre petit cerveau, et que d'autre part la
Conscience Collective dispose d'une somme d'informations sans
pareil sur terre, il devient compréhensible d'affirmer, comme
le font les Oummites, que c'est une pure joie de s'intégrer
à la Conscience Collective. Sauf au cas où l'âme a librement
choisi des comportements erronés, qui ne sont pas en adéquation
avec les lois morales cosmiques. Un telle âme, qui a fauté,
ne peut pas être intégré telle quelle directement dans la
Conscience Collective car son information engrammée est viciée
et perturberait le magnifique esprit collectif. Il se passe
donc pour cette âme un processus de reconformation, et c'est
ce processus qui, d'un point de vue subjectif pour l'âme en
question, peut lui apparaître lent, douloureux, horrible :
c'est en fait l'équivalent de l'enfer et du purgatoire. La
mort, pour une âme juste, est vécue comme une libération pour
un Oummite. C'est quand nous vivons que nous sommes morts,
disent-ils. A la mort, nous sommes libérés de notre esclavage,
esclavage qui est inscrit dans la traduction du mot oummite
désignant l'âme: BUAWA ou contribution informative obligatoire.
En fin de vie, lorsque l'âge a dégradé les fonctions phonatoires
et télépathiques des Oummites, et donc ne leur permet plus
de communiquer décemment et participer activement à l'activité
sociale, cela arrive entre 90 et 120 ans, les couples oummites
décident d'aller rejoindre l'esprit collectif et se suicident
dans la joie...c'est une forme d'euthanasie cérémonielle.
- la Conscience Collective permettrait aux décédés de nous
adresser des messages subconscients ;
- la Conscience Collective permet un phénomène courant chez
les Oummites, rare et sporadique chez nous : la télépathie.
Note 1 : Les Oummites
n'ont pas pu vérifier directement l'existence de notre Conscience
Collective faute d'outillage adapté sur Terre. Néanmoins,
divers observations les poussent à postuler son existence.
Note (2) : il existe une analogie frappante entre la
gestion informatisée de la planète Ummo et le fonctionnement
de la Conscience Collective, analogie qui correspond parfaitement
à la forme de pensée unitaire qui anime les Oummites :
Les Oummites tentent de reproduire une gestion des habitants
sur le modèle de fonctionnement de la Conscience Collective.
Un ordinateur central recueille en permanence un maximum de
données sur la vie des individus, sur l'écosystème planétaire,
sur l'ensemble des réseaux artificiels ou naturels ayant une
importance dans la bonne marche de la vie planétaire. Cet
ordinateur est programmé selon un modèle idéal de ce que doit
être la vie individuelle et collective ; en fonction des données
recueillies, intégrées, il planifie la vie des habitants,
les fonctions de production, et régule l'écosystème général.
Un quorum de sages, secondés par des hommes de science, améliorent
le modèle. Une fonction importante de la société est le recueil
de l'information et sa traduction en connaissances.
La télépathie :
Les Oummites sont télépathes. Et, d'après eux, nous avons
tout l'équipement nécessaire pour l'être également. Si nous
ne l'utilisons pas c'est parce que les réflexes synaptiques
ne se sont pas développés, faute de nous être préoccupés d'utiliser
cette faculté.
En préambule, précisons qu'il n'existe pas de connexion directe,
pour un être conscient, entre son âme et la conscience collective.
En fait il existe deux canaux de transmission distincts, du
cerveau vers l'âme ainsi que du cerveau vers la conscience
collective. Et il est nécessaire d'assimiler cela pour expliquer
l'enchaînement des flux qui sont mis en jeu lors du processus
particulier qui est la télépathie.
Prenons un exemple : un interlocuteur A adresse ses pensées
verbalisées à un interlocuteur B. Après une mise en condition
rapide, une autosuggestion qui a pour fonction d'atténuer
les stimulations de l'extérieur, l'âme de A adresse un message
au cerveau A. Le cerveau A relaie ce message à la Conscience
Collective.
A l'intérieur de celle-ci s'établit la connexion avec B. La
Conscience Collective adresse le message au cerveau B. Le
cerveau B relaie le message vers l'âme de B.
Ces flux traversent instantanément des frontières entre plusieurs
univers, l'univers des âmes, notre univers, et l'univers des
Consciences Collectives.
En 1962 en Australie, les Oummites ont mené des expériences
de transmission télépathique entre des Oummites et des Terriens.
Cette expérience toute simple, si elle fonctionnait, démontrerait
en fait qu'il existe une connexion entre la Conscience Collective
d'Oummo et la Conscience Collective de la Terre.
Cela n'a pas marché, certainement à cause de l'échec de la
télépathie entre humains, et nous pouvons nous demander si
depuis la divulgation de cet échec des progrès n'ont pas été
effectué dans ce domaine.
Les Oummites disent qu'ils n'ont jamais pu vérifier d'interconnexion
entre Consciences Collectives différentes, et leurs recherches
sur Terre ont pour but, entre autres choses, de répondre à
cette question.
Comment ont ils découvert l'existence de la Conscience
Collective :
Encore une fois, il s'agit d'une découverte scientifique liée
à des atomes de krypton logés dans le cerveau possédant un
comportement non quantique. Les Oummites s'aperçurent que
des atomes particuliers - d'autres atomes que ceux du péresprit
qui assure l'interface avec l'âme - recevaient le même message,
quel que soit l'individu, et au même moment, quelle que soit
la distance entre les individus.
Description physique de l'univers des consciences collectives
:
Si on pouvait jeter un œil à l'intérieur de l'univers des
Consciences Collectives, on verrait des filaments et des nodules,
un peu comme des neurones et des synapses, formés d'une matière
ayant la densité d'une étoile à neutrons. Ici, la matière
n'est pas constituée d'atomes mais de particules fortement
comprimées sans électrons, donc sans charges électriques.
Ces filaments oscillent en ondes stationnaires, synonyme d'informations.
Cet univers est constitué pour moitié de matière et pour autre
moitié d'antimatière. La vitesse de la lumière y est infinie,
ou proche de l'infini. Sa densité d'information moyenne est
celle d'une feuille d'un livre. Sa masse est infinie. Il existe
en son sein des millions de millions de Consciences Collectives.
De surcroît, cet univers possède la faculté de façonner tous
les autres univers. Par exemple La formation des singularités
dans notre univers (galaxies, étoiles, planètes) provient
des perturbations que nous provoquent l'univers adjacent au
nôtre, lui même perturbé par son voisin, et ainsi de suite
en remontant jusqu'à l'univers de Consciences Collectives
qui est la cause première de toute singularité, donc de toute
manifestation, dans l'ensemble des univers créés. L'univers
des Consciences Collectives agit sur les autres univers par
le biais de ce que les Oummites nomment la masse imaginaire.
La masse imaginaire n'est pas imaginaire au sens premier,
elle est bien réelle, elle est imaginaire au sens mathématique.
C'est un état de la matière qui est autre, symétrique de la
notre d'une certaine manière puisque sa vitesse est infinie
à énergie nulle, et sa vitesse plancher, la plus basse, est
égale à la vitesse de la lumière au sein de chaque univers.
Cela, entre parenthèses, évoque les tachyons décrit par Einstein,
ces particules permises par les équations qui seraient dotés
d'une vitesse infinie ; et à qui on devrait fournir une énergie
infinie pour les ralentir jusqu'à la frontière de la vitesse
de la lumière.
La fonction d'évolution du vivant :
Les Oummites nous disent que le darwinisme qui orienterait
les espèces vers un perfectionnement progressif à base de
mutations aléatoires et de la sélection naturelle n'est pas
une explication suffisante. Si cette théorie était valide,
nous devrions constater des involutions, des modifications
du génome qui engendreraient des régressions, des mutations
mortelles ou handicapantes. Et dans le cas de la couleur des
insectes qui adoptent exactement la couleur de la feuille,
par exemple, nous devrions assister à des mutations régies
uniquement par le hasard et qui donnerait lieu à des insectes
oranges, rouges, jaunes, bleu, etc... Bien sûr, seuls les
plus camouflés survivraient par le biais de la sélection naturelle,
mais les anormaux devraient naître également, en quantité,
et nous devrions observer leur apparition, ce qui n'est pas
le cas. Invoquer le hasard c'est comme si tirer au hasard
sur les colonnes du Parthénon en Grèce, au lieu d'enlaidir
les péristyles, enrichissait les colonnes d'élégantes caryatides,
cela est illusoire.
Le BAYODU :
Quelle est leur explication des lois de l'évolution ? D'après
eux il existe sur chaque télomère chromosomique une chaîne
d'atomes spéciaux, le BAYODU, dont la fonction est de relier
le génome d'un être vivant à la Conscience Collective par
le biais de 172 atomes de krypton aquantique, 86 paires en
fait (le krypton serait associé à l'ADN par un mécanisme inconnu
aujourd'hui).
Ce BAYODU contient plusieurs sous systèmes :
- d'abord sont codées, à l'aide de 86 atomes, et ce pour chaque
chromosome, toutes les possibilités existantes d'êtres organiques
qui peuvent se réaliser dans la nature, tous les plans de
construction dans la totalité de notre univers. Ces atomes
sont comme des pendules qui fonctionnent à l'unisson. Les
Oummites ont vérifié que le synchronisme entre toute les espèces
vivantes, et même entre la Terre et la planète Oummo, est
absolument parfait.
- les 86 atomes restant, par chromosome, ont une fonction
dynamique : ils captent en premier lieu l'information issue
du cytoplasme, qui les renseignent sur le milieu, et en second
lieu ils altèrent les chromosomes, en tant que de besoin et
en suivant les codifications préétablies et permises du génome
fournies par leurs compagnons kryptoniques appariés.
C'est ainsi que l'évolution se produit toujours dans un sens
positif : l'orthogenèse.
Alors comment le cytoplasme peut-il receler de l'information
sur le milieu ? Là, malheureusement, les textes sont incomplets,
il manque manifestement des lettres, mais ce qu'on y apprend
va sans doute vous rappeler une théorie, et faire revivre
la mémoire de quelqu'un décédé très récemment.
La mémoire de l'eau :
Premièrement ce sont les atomes d'oxygène de l'eau cellulaire
qui subissent une excitation de leurs couches orbitales électroniques
en fonction de ce que l'organisme vivant capte du milieu électromagnétique
ambiant : la couleur des algues et des rochers par exemple
pour un crabe. L'atome de krypton dynamiseur est en mesure
de capter cette information provenant du milieu extérieur
via l'atome d'oxygène.
Deuxièmement, les atomes d'hydrogène de l'eau contenu dans
le cytoplasme de la cellule captent une gamme de radiations
électromagnétiques : notamment sur la fréquence de l'hydrogène.
La mémorisation des variations radiatives seraient accusées
par intervalles de temps de l'ordre d'un milliers d'années.
Les atomes d'hydrogène de l'eau cellulaire, à la fois récepteurs
et mémoire, contiendraient donc des informations depuis l'apparition
de la vie sur la planète.
Le rapport est incomplet, on ne sait rien du mécanisme mettant
en relation l'atome de Krypton contenant la codification des
mutations possibles, et l'atome de Krypton dynamiseur, informé
du milieu. On peut imaginer qu'il se produit quelque chose
comme une interrelation entre les deux atomes qui déclencherait
de la part de l'atome dynamiseur un choix de mutation et le
lancement de l'ordre de mutation adressée au chromosome porteur
du code génétique.
On ne sait rien non plus du rôle joué par la mémorisation
des variations de rayonnement dans le spectre de l'hydrogène
interstellaire.
Mais cette capacité de mémorisation de l'eau nous évoque forcément
les travaux de Jacques Benveniste, directeur de recherche
à l'Inserm, et dont la théorie avait fait les gros titres
il y a une dizaine d'années, le chercheur s'étant fait laminé
par la communauté scientifique bien pensante alors que ses
résultats ont été par la suite reproduits par des laboratoires
indépendants.
Le rôle du krypton cellulaire paraît donc essentiel au développement
des formes vivantes pour leur mise en relation avec la Conscience
Collective. Si son rôle était mis en évidence par la communauté
scientifique, il est certain que le dossier Oummo prendrait
une toute autre dimension, et la connaissance pure connaîtrait
une nouvelle phase d'enrichissement, prélude à un bouleversement
paradigmatique. Pour réaliser un pas en avant dans cette direction,
Jean Pollion a pris la décision courageuse de réaliser une
première expérience. Mise au point par lui-même et un physicien
canadien, elle consiste à asphyxier en krypton un milieu cellulaire
et observer ce qui se passe. Si les cellules meurent ou dégénèrent
c'est qu'effectivement le krypton joue un rôle essentiel dans
la croissance des cellules vivantes, ce dont personne ne s'était
douté aujourd'hui. Cette expérience est en cours.
Dieu :
On sait très peu de choses sur Dieu (WOA) à travers les lettres,
parce qu'ils nous disent que WOA est véritablement transcendant.
Extraits :
Notre agnosticisme nous pousse à nous abstenir de définir
et de sonder quelque chose d'aussi transcendant que WOA.
Nos penseurs n'essaient pas de spéculer autour de l'essence
de ce qui n'est pas accessible, par exemple WOA.
Les Oummites sont agnostiques : doctrine selon laquelle tout
ce qui est au delà du donné expérimental est inconnaissable,
autrement dit tout ce qui est métaphysique par définition.
Que nous disent-ils encore de WOA ? Il est adimensionnel.
Il coexiste avec la réalité ultime. On ne peut pas dire WOA
fut, ou WOA sera, mais WOA est. Il est le seul être pensant
qui ne déforme pas la réalité ultime en pensant à elle. Nous,
habitants de l'univers, nous sommes cocréateurs de l'univers,
notre pensée participe à l'élaboration de l'univers. La pensée
de Dieu ne modifie pas l'univers en train de se créer, en
quelque sorte Dieu le laisse libre.
Il n'y a d'ailleurs pas de rituel dédié à Dieu, ni de culte.
La seule traduction d'un amour et d'une vénération de Dieu
existe sous la forme de l'amour fraternel, et dans la sévérité
du compromis social. Ne connaissant pas Dieu, ils s'abstiennent
de lui rendre grâce et transposent cette énergie dans le suivi
au plus près des lois morales déclinées en lois sociales.
Ils nous reprochent à ce sujet notre anthropocentrisme. Nous
avons trop tendance, disent-ils, à nous figurer Dieu comme
un homme, barbu, et surtout nous lui prêtons trop de comportements
et de raisonnements humains. Pourquoi Dieu tolère-t-il le
mal ? c'est un leit-motiv qui revient dans toutes nos interrogations,
qu'elles soient chrétiennes ou musulmane. Or WOA est par essence
inaccessible à l'entendement. Il est transcendance pure. Et
notre questionnement sur Dieu, (qui est en fait un questionnement
sur l'homme, on devrait dire pourquoi l'homme tolère-t-il
le mal ?) est sans objet. C'est comme si une race étrangère
à l'homme se posait la question : pourquoi l'homme pleut-il
? du verbe pleuvoir. Cela n'a pas de sens, ce serait attribuer
à l'homme des qualités et des fonctions qu'il n'a pas, qu'il
n'a jamais eu, qu'il n'aura jamais.
Oummowoa : l'homme Dieu d'Oummo
Dans leur histoire, et dans l'histoire d'autres peuples de
la galaxie, les Oummites ont connu des hominiens très particuliers,
qui traduisaient une avance en terme d'évolution sur le reste
des habitants, car ils possédaient dans leur cerveau une liaison
kryptonique supplémentaire : une liaison non quantique avec
Dieu, en plus des liaisons non quantiques avec l'âme et la
Conscience Collective. Cette liaison est de type informatif,
c'est à dire qu'affleurent à l'esprit de ce plusqu'homme les
lois divines les plus sublimes, ce qui n'empêche pas ce plusqu'homme
de rester libre de ses décisions. Ce surhomme, ou cette surfemme,
possède un corps physique tout à fait semblable aux autres
hommes et femmes normales, mais il se distingue par une incapacité
génétique à se reproduire (autrement dit il naît toujours
de parents normaux), par une grande intelligence, et surtout
par cette connaissance innée des lois morales.
Cette naissance particulière survint une fois sur la planète
Oummo. Cet homme-Dieu, qu'ils appelèrent Oummowoa, expérimenta
le OIXIOWOA : l'accès au stade ultime de l'évolution du cerveau
biologique.
Oummowoa est arrivé à un moment de leur histoire situé grosso
modo entre notre renaissance et notre XX ème siècle en terme
de développement technologique. Sinon, la naissance de cet
être est survenu vers l'an 1500 (traduit en années terrestres)
après l'édification du premier gouvernement planétaire sur
Oummo. On peut penser par certains indices que cela s'est
situé voici 3500 ans terrestres, mais sans réelles certitudes.
L'histoire de tel êtres charismatiques et dont la moralité
est exemplaire provoque souvent des remous dans les sociétés
dans lesquels ils sont plongés, ne serait-ce que parce que
les autorités religieuses et politiques font souvent preuve
d'un manque de morale. Et c'est ainsi que l'histoire d'Oummowoa
ressemble fort étrangement à celle de Jésus, c'est à dire
qu'il fut un gêneur pour sa civilisation et qu'il finit condamné
à mort et torturé.
Oummowoa faisait partie des nombreux esclaves chargés de construire
une centrale d'énergie solaire sous le règne de la despotique
et cruelle WIE1. Lors de cette période, Oummowoa eut d'innombrables
sujets de discussions avec son entourage, des causeries, dont
1200 ont été enregistrées sur des rouleaux de DOROO, décrits
comme des bandes optico acoustiques, l'équivalent d'une cassette
vidéo.
19 de ces causeries, TAAU, sur un ensemble de 1200, nous sont
données en exemple, et leur tonalité est très proche de celle
des évangiles.
Extrait :
TAAU 340 UAA
Vous n'aurez d'autre objectif suprême tout au long de vos
vies sinueuses que d'essayer de respecter et aimer les autres
hommes. Si vous ne parvenez pas à cela, vous pouvez considérer
que votre fugace passage sur Oummo aura été un échec.
Si, lorsque ton frère souffre, ton affectivité ne s'émeut
pas,
Si, quand ton frère est dépourvu de moyens, tu n'essaies pas
de l'aider,
Si tu ne t'identifies pas à ses problèmes et si tu n'essaies
pas de les comprendre, n'attends pas que WOA considère ton
âme conforme à l'image que sa grandeur a d'elle.
Recherché par la police pour ses causeries séditieuses, Oummowoa
a fini par se livrer lui-même. Il fut Inclus dans le tristement
célèbre " Groupe 5 " composé de personnes sélectionnées pour
servir de victimes dans des expérimentations scientifiques,
selon l'ordre de WIE1, qui exigea qu'on recherche le procédé
de mise à mort le plus douloureux. Son épiderme et sa moelle
épinière furent l'objet d'une vivisection.
Et c'est là qu'intervient une des particularités les plus
exemplaires de ce type d'homme-dieu :
Alors que le processus de torture était en cours, Oummowoa
disparut, son corps se volatilisa. 7 témoins visuels assistèrent
à la dématérialisation, et furent ensuite condamnés à mort
par la régente hors d'elle.
Cette dématérialisation est longuement expliquée dans les
textes. Il s'agit d'un phénomène physique parfaitement compris
par les Oummites. L'explication qui nous en est donnée est
que la fonction pensante et consciente de cet homme-dieu atteint,
à un moment paroxystique, un tel degré de puissance que la
Conscience Collective à laquelle il est connecté est mise
en danger, et déclenche son rapatriement de force au sein
d'elle même. Les hommes sont des capteurs d'information pour
la Conscience Collective, au même titre qu'un micro capte
les sons et les envoient à un amplificateur qui les traite.
Là nous assistons à une sorte d'effet larsen, à cause d'un
micro trop sensible, qui met l'amplificateur et les baffles
en danger. On peut aussi avancer que l'homme-dieu, dont les
processus intellectuels et émotionnels sont captés par la
Conscience Collective, met la libre et graduelle évolution
de celle-ci en danger puisque à travers l'homme-dieu filtrent
les pensées de WOA.
Tout cela pose des questions sur notre propre histoire Chrétienne.
Pourquoi l'histoire de Christ précisément ? Parce que les
Oummites ont mis en évidence une parenté étroite entre Oummowoa
et Oyagaawoa, l'homme-dieu d'Oyagaa, Oyagga signifiant la
Terre, cet homme-dieu étant le Christ. D'une part sa doctrine
déborde en grandeur et en profondeur par rapport aux idées
philosophiques développées par les autres grands prophètes
; ensuite il est le seul prophète qui a eu l'immense culot
de se faire passer pour le fils de Dieu. Les autres entendent
des voix, entrent en transe mystiques. Jésus non, il affirme
" qui me voit, voit mon Père " ; " le Père est en moi, et
moi dans le Père " ; Jésus est le Verbe de dieu dit St Jean.
Cela n'illustre-t-il pas à merveille une connexion informative
avec le Créateur ?
Les doctrines sont également semblable, les Oummites signalent
que Jésus n'a jamais prétendu fonder une Eglise, et que la
chrétienté a été construite par des hommes...
Pour conclure, il y a un parallèle frappant entre la dématérialisation
d'Oummowoa et l'ascension du Christ devant témoins 40 jours
après sa crucifixion. Oui mais, objecterez-vous, la crucifixion
a tué Jésus, qui a ressuscité entre temps, ce qui est une
différence notable ! FAUX, disent les Oummites qui ont beaucoup
enquêté sur l'histoire chrétienne, y compris en terres d'Israël,
d'Egypte et de Jordanie. Faux pour plusieurs raisons. La première
leur est apparue en étudiant l'histoire du Sindon, le saint-Suaire.
L'Eglise aurait découvert en 1898 par le biais d'une étude
scientifique que le suaire, le véritable suaire d'après les
Oummites, était imprégné d'un sang provenant d'une personne
en vie, et non pas d'un cadavre. Ceci impliquant donc qu'il
n'y a pas eu résurrection, le miracle suprême et fondateur
de l'Eglise. Sur ce fait susceptible de désorganiser la chrétienté,
le clergé décida de fabriquer un faux suaire qui sera obtenu
en 1928 à partir d'un moule en fer chauffé à 230°.
L'emprunt de documents capitaux :
Les Oummites revendiquent d'avoir emporté des objets historiques
et archéologiques ayant trait à la vraie vie de Jésus. Ces
objets démontreraient que le parcours historique de Jésus
n'a pas été conforme à celui que l'Eglise nous a inculqué.
Ces pièces à conviction (des rouleaux et tablettes notamment),
si elles étaient révélées publiquement, déstabiliseraient
l'Eglise et une partie de la société civile. Les Oummites
les rendront à la Terre lorsque celle-ci sera en mesure de
supporter le choc culturel de cette révélation.
Remise en cause pour l'Eglise :
Il n'y a donc pas d'envoi direct du Fils ordonné par Dieu
le Père puisque la naissance du Christ à cette époque particulière
est due au hasard. Et Jésus aurait pu naître femme, ou mille
ans plus tôt ou plus tard : la loi biologique de l'évolution
dit qu'un OEMIIWOA doit naître un jour, sans dire l'endroit
sur la planète ni la date.
Le Christ n'est donc pas venu pour sauver les hommes du péché
originel, ce dernier n'existant pas, il est venu pour informer
(ce qui peut dans certains cas se comprendre comme " sauver
" lorsqu'une civilisation se dirige vers une catastrophe par
exemple, ce qui n'était manifestement pas le cas à l'époque
du Christ). Pas de péché originel, pas de résurrection, pas
de rachat collectif, (il n'y a pas matière à rachat puisqu'il
n'y a pas de péché à l'origine), pas de virginité de la mère
du Christ, un ancien testament hors sujet, et pour conclure
: une tromperie historique à propos du suaire et de la vie
de Jésus maintenue par l'Eglise, cette dernière étant au courant,
au moins en partie, des faits allant à l'encontre du dogme
qu'elle promulgue. Dans ce cadre, la déstabilisation de l'institution
ne fait plus aucun doute.
Les futures naissances d'hommes-dieu :
Quand un homme-dieu est né, les Oummites nous apprennent qu'il
se produit un effet de rejet, la Conscience Collective n'autorise
plus aucune naissance d'OEMIWOA sur la planète avant un temps
extrêmement long qui se chiffre dans une fourchette de plusieurs
millions d'années.
Lorsque cette durée s'est écoulée, renaissent alors des hommes-dieu.
Tout comme le premier, ils n'ont pas de descendance, ils ne
peuvent se reproduire, et tout comme le premier ils ne meurent
pas de vieillesse, ils se dématérialisent à un moment intense
de leur vie. Plusieurs siècles plus tard, les naissances se
sont fait tellement nombreuses que la race humaine d'origine
est en voie d'extinction. Les Christs s'évaporent, tandis
que les homos Sapiens se reproduisent de moins en moins...
Un beau jour, la planète se retrouve vide, l'humanité a terminé
son cycle d'incarnation, la Conscience Collective a atteint
une certaine forme d'apogée et ... ce qui se passe ensuite
reste un mystère.
Les lois morales, le bien et le mal :
Les lois morales existent, en dehors de nous, elles ont une
existence palpable et sont aussi présentes et nécessaires
à l'existence du cosmos que les lois physiques qui déterminent
l'attraction des corps et la chimie du carbone. A la différence
des lois physiques, elles ne sont pas de nature déterministes,
l'homme n'est pas obligé de s'y soumettre. L'homme est libre.
Les lois lui sont soumis, de différentes manières, et il est
libre de les accepter ou non.
De plus les lois ne sont pas les mêmes pour tous, elles sont
adaptées au niveau d'évolution de chaque individu, ainsi qu'au
niveau d'évolution de la société au moment présent de l'histoire.
C'est comme si l'homme captait seulement les lois qui sont
accordées à lui, par un effet de gabarit d'antenne.
Comment ces lois réflexives sont-elles introjectées dans le
réseau social humain ? Par deux biais :
- par le biais de la Conscience Collective qui, on l'a vu,
traite l'information que les hommes vivants lui envoient,
la digère, la reformule selon les lois morales cosmiques et
réinjecte ces informations au réseau social, de manière subliminale,
subconsciente, afin que l'homme en ait connaissance mais qu'il
ne soit pas obligé de s'y soumettre afin de conserver son
libre arbitre.
- Par le biais des hommes-dieu, OUMMOWOA, OYAGAAWOA... De
tels hommes sont nécessaires à la bonne évolution d'un réseau
social, afin d'amener véritablement à la conscience de l'homme
ces lois universelles, de manière explicite. Les Oummites
disent que c'est encore un problème de physique. Si ces hommes-dieu
n'existaient pas, les sociétés humaines auraient tendance,
malgré les messages de la Conscience Collective, à involuer,
à s'autodétruire, l'entropie menacerait. La certitude que
tout va bien se passer n'est d'ailleurs pas forcément acquise
après que l'homme-dieu a effectué sa mission. Regardons ce
qui se passe ici et maintenant...
La signification du bien et du mal :
La réponse Oummite est que le mal existe bel et bien, mais
pas sous la forme anthropomorphique qui nous est familière.
Le mal absolu est l'anéantissement. Le bien est la conformation
totale aux lois morales cosmiques. Le mal est l'entropie,
le bien est la néguentropie.
L'entropie est une perte d'information. C'est le désordre
qui prend de l'ampleur jusqu'à un vide total de toute substance.
Le contraire de l'entropie, la néguentropie, peut être définie
comme un gain d'information. Tout le vivant fait partie d'un
processus néguentropique, c'est ce qui distingue l'animé de
l'inanimé.
L'univers multiple qui se construit répond à un processus
néguentropique. Toute conduite entropique freine son évolution,
remet en cause sa trajectoire nominale vers oméga.
Remarquez que l'homme étant libre, la Conscience Collective
étant libre de son parcours évolutif, l'Univers multiple étant
finalement un grand être doué de liberté, l'anéantissement
est toujours possible : l'anéantissement d'une planète, d'une
galaxie, d'un univers...
Les Oummites attirent notre attention sur l'interdépendance
du vivant qui a des conséquences incalculables du point de
vue moral. Un homme qui fait une bêtise sur terre, qui désobéit
aux lois d'amour cosmiques, non seulement nuit à son entourage,
mais perturbe l'ensemble du réseau social terrestre, ainsi
que tous les réseaux sociaux extraterrestres en freinant la
bonne marche de l'univers multiple vers son épanouissement.
C'est pourquoi les Oummites sont très durs vis à vis d'eux
mêmes, et très sévères vis à vis de nous : car nous sommes
reliés, nous sommes les nœuds d'un réseau cosmique, et tout
ce que fait un individu rejaillit sur tous...
La vie après la mort :
C'est quand nous sommes vivants, que nous sommes morts. Nous
participerons aux joies de l'existence et de la connaissance
de façon incroyablement plus forte quand nous serons morts,
en profitant des capacités de traitement de l'information
de la Conscience Collective, en lieu et place de notre cerveau,
et en profitant de l'information en provenance des centaine
de milliards d'expériences humaines préalablement vécues.
La fonction transcendante de l'homme dans le cosmos :
Au sein de l'univers multiple, l'univers des Consciences Collectives
fait figure de patron. C'est le cerveau du pluriunivers, et
c'est aussi ses mains qui façonnent la totalité des univers,
par le biais de la masse imaginaire qui influence la structure
physique des univers en développement.
Le pluriunivers est un grand être issu de la pensée de Dieu,
un grand être libre qui se réalise, qui évolue vers un point
de fusion de consciences que nous ne pouvons même pas envisager,
et qui se réalise grâce à une boucle de rétroaction de type
cybernétique. Dit simplement, le grand univers autocapte de
l'information sur ce qui se passe en son sein, et corrige
et affine les actions qu'il entreprend en fonction des résultats
obtenus, et en fonction de son intention, son plan de construction.
C'est un feedback essentiel à son évolution, exactement de
la même façon que nos yeux regardent ce que nos mains font
quand elles donnent naissance à une poterie en argile. Si
une déviation est constatée par rapport à l'intention, un
processus de correction est entamé. Le physicien et épistémologue
Ervin Lazlo, dans sa théorie de la dynamique sub quantique,
a mis en évidence que l'univers a besoin d'un feedback pour
évoluer dans la bonne direction ; ce qui implique obligatoirement
l'existence d'une physique informative et donc d'une vitesse
quasiment infinie pour véhiculer certaines informations. Les
Oummites disent exactement la même chose.
Le grand univers capte se qui se déroule à l'intérieur de
lui par de multiples capteurs, qui sont les yeux, les oreilles,
tous les sens, et tous les cerveaux des hommes et des hominiens
qui le peuplent. C'est notre rôle de capter pour le service
de l'univers. Le rôle que notre âme doit jouer, au mieux de
ses capacités, est une contribution informative pour l'univers
des Consciences Collectives, cette contribution est obligatoire
à la réalisation du Grand Œuvre. Quand nous visualisons du
jasmin, nous le touchons, nous le sentons, pour notre plaisir
crois-t-on, mais le plaisir est un miroir aux alouettes, c'est
pour le service de l'univers global que nous percevons, le
plaisir étant incitatif.
Notre rôle n'est pas seulement passif, il ne consiste pas
seulement à regarder et à transmettre ce que nous voyons au
grand cerveau collectif : nous sommes cocréateurs de l'univers,
nous participons, par nos pensées et par nos volontés, à la
définition de l'objectif en quelque sorte. L'univers sera
ce que nous en ferons.
L'homme pense donc je suis, dit l'univers....Cet aphorisme
résume bien la fonction transcendante de l'homme dans l'univers
telle que vu par les Oummites.
Les IBOZOO UU :
Abordons un point de physique fondamental, sans oublier que
la métaphysique oummite est une physique avancée. L'IBOZOO
UU est, d'après eux, le constituant ultime et fondamental
non seulement de la matière, mais de l'espace, du temps, et
de toute la création, un constituant que l'on retrouve dans
chacun des univers du pluricosmos, y compris dans l'univers
des consciences collectives et celui des âmes.
L'énorme différence avec nos conceptions tient au fait que
l'IBOZOO UU n'est pas du tout assimilable au plus petit grain
de matière qui puisse exister comme le quark, ou bien une
sous particule du quark. L'IBOZOO UU n'est pas localisable
dans l'espace. Quelque soit l'instrument utilisé ou la finesse
du microscope ou de l'accélérateur à particules, il n'est
pas possible d'accéder à L'IBOZOO UU, d'observer un IBOZOO
UU.
Il existe seulement en tant que modèle mathématique fonctionnel
: cela signifie une chose essentielle : nous n'accéderons
jamais à la réalité ultime et sous jacente, même avec les
meilleurs instruments du cosmos ; la réalité est approchable
par une progression asymptotique, mais jamais atteignable
; elle est et restera hors de portée du genre humain.
L'IBOZOO UU n'a ni masse, ni localisation spatiale, ni énergie.
On peut se le représenter comme un faisceau de flèches, un
genre d'oursin qui comporterait des axes qui ne se touchent
pas pour exprimer leur indépendance. L'IBOZOO UU n'a pas de
signification en tant qu'entité unique : il ne peut s'envisager
que par paires.
Ce sont les variations des positions axiales entre deux IBOZOO
UU qui sont porteuses de sens. Ce sont elles, ces variations
angulaires, qui créent la matière, l'espace, le temps, dans
une construction à 10 dimensions. Au passage, soulignons qu'en
1967, date de publication des lettres sur les IBOZOO UU, les
10 dimensions sont une nouveauté totale, la théorie des supercordes
n'apparaît qu'en 1980 qui fait apparaître elle aussi 10 ou
11 dimensions.
Ce modèle est différent du nôtre aussi sur un autre point
: la construction oummite du modèle de l'univers est discontinue,
discrète. Alors que Notre Continuum spatio-temporel défini
par Einstein est, comme son nom l'indique, continu ; le temps,
les distances, sont conçues comme des grandeurs continues.
Seule la matière est quantifiée, ou en voie de quantification
(la gravitation de l'est pas encore).
Or les Oummites disent que l'univers est complètement discret
physiquement.
Prenons l'exemple du temps. Le temps oummite comporte un intervalle
minimum, le temps avance par paliers, comme la trotteuse d'une
montre qui avance pas à pas, tic tac. Pareil pour l'espace
tridimensionnel : il existe une distance minimum entre deux
objets de l'espace physique, une distance qu'on ne peut raccourcir.
Entre deux IBOZOO UU, c'est un intervalle angulaire entre
deux axes correspondant à la même dimension qui fonde la temporalité
ou l'espace ou la masse. La plus petite unité de temps ou
de distance correspond à la plus petite variation angulaire
entre deux axes appartenant à deux IBOZOO UU connectés.
Ce qui pose par ailleurs des problèmes d'outillage mathématique
pour les physiciens qui plancheraient sur un tel concept,
le calcul intégral par exemple n'étant plus fonctionnel sur
un discontinuum spatio-temporel. Aujourd'hui les outils mathématiques
de manipulation d'un n-espace discret restent à compléter.
En résumé :
L'IBOZOO UU est l'entité élémentaire cosmique composée par
un faisceau d'axes orthogonaux qui ne peuvent se couper entre
eux, lié à d'autres IBOZOO UU par des relations de caractère
angulaire et qui forment les dimensions : 3 dimensions spatiales,
une pour le temps, et 6 dimensions pour la masse et la charge.
Les métaphores imagées :
La théorie des IBOZOO UU flanque par terre le concept particulaire
de la matière. Nous croyons dur comme fer en la réalité, au
niveau le plus fin de la matière, d'une particule existante
en tant que telle. Et nous l'imaginons se déplacer et traverser
l'espace d'un point A à un point B. Les Oummites affirment
que cela est erroné : la réalité est un océan d'IBOZOO UU.
Deux IBOZOO UU sont connectés entre eux à un moment donné,
et leurs variation angulaire génèrent la particule que nous
observons dans notre univers. La particule se déplace ? en
réalité c'est qu'un troisième IBOZOO UU a subi une variation
angulaire, la particule devant se comprendre comme la matérialisation
d'un point onde qui se propage au sein des IBOZOO UU.
Imaginez que la particule soit une ampoule électrique allumée.
La particule se déplace, est-ce l'ampoule allumée qui s'est
déplacée ? Non, c'est qu'il y a une guirlande d'ampoules,
que l'ampoule allumée s'est éteinte, et que l'ampoule voisine,
adjacente, s'est allumée, en donnant l'illusion vu de loin
que la lumière avance, alors qu'il ne s'agit que d'une succession
d'ampoules qui s'allument et s'éteignent.
A l'école, les Oummites ont coutume de dire aux tout petits
enfants, que les IBOZOO UU sont comme une infinité de libellules
dont les ailes ne sont jamais superposables, toutes orientées
selon des axes différents.
Les IBOZOO UU adressent toute l'étendue de l'univers multiple
: ne nous forgeons pas une représentation mentale d'ensembles
d'IBOZOO UU, ou chaque ensemble constituerait un des univers
du pluriunivers. Non, un IBOZOO UU peut participer à la matérialisation
d'une particule de notre corps, et simultanément participer
à la matérialisation d'une particule d'une autre galaxie,
d'un autre univers, tandis que certains de ses axes génèrent
l'espace et le temps ici et là.
Le voyage intersidéral :
Cette théorie des IBOZOO UU leur donne accès à d'autres univers,
à notre univers couplé ainsi qu'à d'autres univers. Leur nef
discoïdale, en générant une pression intense associée à un
champ magnétique élevé, provoque dans l'enceinte du vaisseau
un changement d'axes des IBOZOO UU, une inversion corpusculaire
qui se traduit par la dématérialisation de notre univers de
la nef, et une rematérialisation de celle-ci ailleurs, dans
un autre repère tridimensionnel.
Les travaux terrestres en physique issus de la conception
oummite :
Outre les travaux célèbres du physicien et astro-physicien
Jean-Pierre Petit
- qui a réussi notamment a introduire le second univers
couplé dans l'équation de champ d'Einstein, l'équation fondamentale
de la cosmologie, d'après les indications portées sur les
lettres oummites - d'autres physiciens de par le monde tentent
de transformer ces indices en science de qualité. Une liste
spécialisée en physique sur le site ummo-sciences.org permet
l'échange d'idées et si certains scientifiques craignent de
divulguer leur véritable identité, et de mêler le nom d'Oummo
à leurs travaux, d'autres publient leurs résultats. C'est
le cas du canadien Benedictus Servant par exemple qui a réussi
à reformuler la théorie des IBOZOO UU, qu'il a nommé nœuds
d'axes orientés, et à retrouver les résultats de la Relativité
restreinte : vitesse de la lumière déduite de l'inversion
des axes d'espace et de temps, dilatation du temps, contraction
des longueurs.
La langue :
La langue et la logique sont des instruments extrêmement importants,
nous disent les Oummites, pour explorer l'univers dans toute
sa complexité, et pour traiter des objets sans dimension,
comme l'âme notamment, ou la télépathie.
Concernant la langue et la logique, nous apprenons que nous,
Terriens, sommes très mal outillés (il ne s'agit pas du français
seulement...) . Et que cela peut avoir des conséquences néfastes
sur notre évolution, et pas seulement dans les sciences dures
comme on pourrait le penser au premier abord, mais sur tous
les terrains : philosophiques, religieux, sociologiques, politiques,
etc...
Cela a été je dois dire une grande surprise pour moi, de voir
que la critique qu'ils portaient sur notre civilisation comportait
un chapitre important sur les langages. S'agissant des malversations
du système économique, ou bien du développement néfaste d'armes
thermonucléaires, cela se conçoit très bien. Mais s'agissant
du langage et de la logique, c'était une nouveauté intrigante.
Extraits de la lettre D112 de 1974 sur les méfaits de
la logique aristotélicienne :
Déjà mes frères, dans différents messages qui vous ont
été adressés, firent allusion, bien que superficiellement,
aux causes des crises qui secouent toute la culture de la
Terre. Crise dans les conceptions philosophiques parce que
les penseurs de la Terre ont découvert que la logique Aristotélicienne
et sa dialectique sémantique ne leur suffit pas pour faire
face aux problèmes les plus transcendants de la vie et de
l'univers puisque, bien que cette même logique avec ses marges
d'erreur reste parfaitement valide devant les problèmes de
la pensée quotidienne, de la sociologie domestique, de la
technologie et de quelques parcelles de la science qui concernent
seulement la macrophysique et la macrobiologie, elle déformera
terriblement la vérité quand cet instrument logique prétendra
s'appliquer aux problèmes théologiques, psychologiques, microbiologiques,
cosmologiques et sociologiques en général. Cette distorsion
se traduit en schémas scientifiques et sociopolitiques variés
qui induisent les partisans de l'une ou l'autre conception
(toutes les deux déformées) à entrer en conflit. (...)
Mais si le temps accumulé graduellement (l'information) est
traité incorrectement (nous voulons dire en utilisant des
voies logiques insuffisantes pour l'appréhender) et que l'utilisation
de ces bases sémantiques pauvres altèrent ces données, le
réseau de connaissances résultantes (système politique, religieux,
moral, scientifique) finit par donner une image fantasmatique
du monde sous-jacent, de la réalité. S'il ne s'ajuste pas
à lui, ceci provoque premièrement la désillusion, l'angoisse
ou l'anxiété, et ensuite la fuite irréfléchie et sans projet
sérieux d'objectifs vers d'autres formes de vie et de pensée
plus commodes et par conséquent encore plus irrationnelles(...).
Mais ils ne peuvent s'étonner que les premiers résultats de
cette crise démolisseuse soit le terrorisme, l'évasion de
grands nombres d'adeptes hors des grands systèmes idéologiques
vers des mouvements sectaires naïfs et dogmatiques de caractère
superstitieux.(...)
Quelle est la langue oummite et quelle est leur logique ?
Voyons ce qu'il nous proposent afin de mieux comprendre les
écarts et les enjeux :
L'histoire :
Dans les 1300 pages dactylographiées, on trouve un certain
nombre de mots oummites, écrits avec notre alphabet, et dont
la traduction nous est donnée. On a pu ainsi recenser environ
1350 vocables. Diverses tentatives de compréhension plus fine
du langage qui se cachait derrière cela ont été tenté sans
succès. Y compris auprès de linguistes espagnols. Antonio
Moya Cerpa a réalisé un catalogue de 403 vocables, une sorte
de lexique en fait, publié dans l'ouvrage d'Antonio Ribera
: les extraterrestres sont il parmi nous ? L'ufologue Darnaude,
a transmis ce dictionnaire pour étude à Don Antonio Vidal
Lamiquiz professeur de linguistique à Séville en 1978, ainsi
que les lettres. De la langue espagnole utilisée dans les
lettres, le professeur dira qu'il s'agit d'un pur Castillan
émanant de moines trappistes docteurs en philosophie, et qu'il
constate une véritable prouesse linguistique. Par contre,
concernant la langue oummite, il avouera ne pas avoir assez
de matériel à sa disposition pour pouvoir tirer quelque conclusion
que ce soit.
Jean Pollion, un scientifique de langue française - comme
il reste anonyme on ne sait pas s'il est Belge ou Suisse (ce
n'est pas anodin si 2 ans après la publication de son travail
il reste encore dans l'anonymat, c'est qu'il n'existe pas
meilleur moyen de compromettre une carrière scientifique que
de porter un intérêt plus que poli aux ovnis)... il se définit
comme un informaticien concepteur de systèmes, ayant fait
neuf années d'études après le bac, a fait un travail incroyable
: 5000 heures pour décrypter leur mystérieux langage, à partir
de la pierre de Rosette que les Oummites nous ont laissée
au fil du temps.
Il est parti du principe que cette langue risquait de n'avoir
aucune parenté avec les nôtres et que pour l'étudier il fallait
abandonner les outils classiques de la linguistique et se
concentrer sur le plus petit facteur commun qui pouvait exister,
c'est à dire l'équivalence entre signifié et signifiant.
Au bout de plusieurs années de recherche, Pollion qui s'est
immergé profondément dans la culture oummite afin de s'imprégner
au mieux du contexte, a découvert le truc :
Chaque son, qui se traduit par une lettre, équivaut à un mot-fonction.
Chaque mot oummite est une concaténation de mots-fonction
relationnels qui portent une signification. Il n'y a pas de
grammaire, pas de syntaxe, pas d'articles, pas d'adjectifs,
pas d'adverbes, pas de désinences : il y a des règles d'assemblage
et un réservoir de 17 soncepts, (néologisme) 17 briques de
base, 17 fonctions relationnelles, que l'on agglutine comme
les briques d'un légo, pour construire le monde.
Nos langues, d'après le mathématicien et linguiste Bertrand
Russel, se basent sur l'utilisation de mots-objets. Un lapin,
une maison, un chapeau sont des mots-objets. Or le langage
oummite n'utilise que des fonctions relationnelles.
Prenons un exemple.
Chapeau est un mot objet. Couvre-chef serait le mot-fonction
correspondant a coutume de dire AJH. On ne nomme plus d'après
une étiquette objet, mais d'après la fonction que remplie
l'objet dans le contexte de la communication. Une voiture
transportant des gens, s'appellerait transporteur. Une voiture
tractant une remorque s'appellerait véhicule tracteur par
exemple.
Le langage est décrit en terme de relations et de connexité,
il s'agit d'une pensée fonctionnelle sans aucune parenté avec
l'ensemble des langues terrestres.
Dans l'exemple du Couvre-chef et du chapeau (quelque chose
qui entoure ce qui sert à gérer le corps. (IIYA)) le couvre-chef
est un mot-fonction incomplet puisque chef est un mot-objet.
En fait il faut se livrer à une gymnastique effrayante Pour
obtenir un pur mot-fonction dans notre langue qui n'est pas
constituée pour cela.
La logique :
La logique imprègne notre conception du monde. Elle est beaucoup
plus qu'un simple outil mathématique car la logique s'immisce
dans nos langues et dans les raisonnements que nous appliquons
ensuite à toutes les facettes des activités humaines.
Cette logique nous vient des grecs qui l'ont pour la première
fois formalisée, et tout particulièrement d'Aristote, d'ou
le nom de logique aristotélicienne.
Les trois postulats de la logique Aristotélicienne sont :
- le principe d'identité (on ne peut simultanément être et
ne pas être) ,
- le principe de contradiction (si un objet du monde est pourvu
d'une caractéristique, il ne peut avoir simultanément la caractéristique
opposée) ;
- le principe du tiers exclu (un énoncé est vrai ou faux mais
il ne peut pas être dans un troisième état, c'est binaire)
;
Les Oummites s'inscrivent en faux - et là vous pouvez observer
que j'utilise la négation - contre le principe du tiers exclu
et le principe de contradiction.
La logique Oummite n'est pas binaire, elle est tétravalente
c'est à dire qu'elle se fonde sur quatre valeurs de base qui
excluent toute forme de négation.
Pour l'anecdote, un célèbre auteur américain de science-fiction,
A.E.Van Vogt, a été visionnaire sur ce sujet, puisqu'il a
écrit dans les années 50-60 le monde des non A, qui racontait
les expériences d'un type qui, en dépassant la logique Aristotélicienne,
se voyait doté de pouvoirs supranormaux et entreprenait de
changer le monde.
Principe de la tétravalence oummite :
Soit A et B deux ensembles de réalité ontologiques opposables
: en logique aristotélicienne on dirait qu'il n' y a que deux
possibilités A est vrai, donc B est faux ; ou A est faux et
B est vrai, non A = B ; non B = A.
En logique tétravalente cela donne :
-Vrai : (A inter non B) ce qui a été vérifié et a une existence
;
-Faux (non A inter B) ou image mentale non vérifiée ; c'est
la traduction de la négation courante : une idée qui n'a pas
été validée expérimentalement ;
-Vrai et faux (A inter B) ; c'est typiquement la traduction
de la phénoménologie quantique : une indétermination conduisant
à deux états superposés dus à la nature quantiques des phénomènes
; on ne sait pas quel état va émerger, et potentiellement
les deux états coexistent simultanément. C'est le poisson
quantique. (c'est toute la difficulté d'appréhension du monde
quantique qui est par essence paradoxal : c'est la dualité
onde-particule, le principe de non séparabilité ou d'intrication
... ).
- Non vrai et non faux (non A inter non B) vrai en dehors
du waam , ou ce qui relève du non dimensionnel comme l'âme
et les sentiments ;
Cette logique étendue pourrait non seulement servir de fondement
dans le développement de l'intelligence artificielle, dans
le développement des mathématiques de pointe et de langages
formels qui permettraient d'aborder autrement la philosophie
ou la théorie de la connaissance, mais les Oummites nous disent
qu'elle est absolument indispensable pour traiter correctement
la masse d'informations générée par notre société, et en déduire
des solutions plus adaptées à la résolution de nos problèmes.
Ce n'est pas tant le fait que notre langue véhicule des mots
objets, qui n'en finissent pas de s'entasser, qui soit réellement
un handicap, c'est la structure logique inhérente aux langues
qui est le véritable vice caché. La logique binaire enferme
la pensée... Cela nuit au développement des sciences, de la
philosophie, et surtout cela suscite une pensée dogmatique,
quelque soit le domaine, la religion, l'économie, la politique.
Cette pensée dogmatique, basée sur le tiers exclu et sur la
négation, réduit de par son formalisme les possibilités d'expression.
Et ce de manière inconsciente et sous-jacente. Nous avons
tous cette tendance à transformer toute opinion, toute hypothèse
un tant soit peu valable en système établi, donc en vérité.
Or ce qui n'est pas vrai est faux, donc ce qui n'est pas le
modèle établi du moment se voit attribuer cette valeur faux.
C'est là réellement le point faible de notre civilisation,
et les Oummites, en faisant référence aux travaux de Bertrand
Russel sur la refonte du langage (langage mathématique, théorie
des types avec Whitehead) ont soulevé un point extrêmement
intéressant, un de plus.
Proposition d'étude :
Il pourrait être judicieux, en supplément des travaux à mener
sur la logique tétravalente et ses applications, de réaliser
un travail interdisciplinaire (historiens, sociologues, logiciens)
sur les méfaits de la logique Aristotélicienne dans notre
civilisation, travail centré non pas sur les mathématiques
et la technologie, mais sur la sociologie et la politique.
Questions :
Concernant le modèle métaphysique dont la description nous
est donnée, des questions viennent à l'esprit car la description
n'est pas complète. Outre celles déjà référencées dans mon
livre " ummo, un Dieu venu d'ailleurs " paru chez JMG éditions
en oct 2004, voici mes dernières en date :
- A partir de quand, dans le cycle du développement embryonnaire,
un fœtus est-il connecté à son âme ? (problème sous jacent
de l'avortement)...
- Notre époque est celle du début des manipulations génétiques.
Lorsque l'on crée un animal inexistant à l'état naturel, par
pure voie manipulatoire, cet animal (ou ce végétal) est-il
relié normalement à la conscience collective ? Autrement dit,
le nouveau génome artificiellement obtenu est-il préexistant
dans les plans de constructions de l'atome de krypton codeur
? Si oui, la croissance kryptonique du BAYODU s'effectue-t-elle
ensuite normalement ? Si non, la chimère a qui l'on a donné
la vie est-elle reliable à BUAWE BIAEI ? Si la chimère n'est
pas reliable mais demeure vivante, constitue-t-elle un danger
pour l'écosystème planétaire ?
- Quand un OEMIIWOA gagne la Conscience Collective par voie
de dématérialisation, sa connexion avec le pôle d'information
cosmique WOA perdure-t-elle ? ou plus exactement est-elle
recréée à l'intérieur de la Conscience Collective ou bien
via son âme ? (à mon avis, non, car il me semble que ce serait
réactualiser l'effet qui a engendré un danger pour la Conscience
Collective...)
A vous de compléter cette liste...
Cordialement
Le 18 octobre 2004
Christel Seval
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