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ANALYSE 17
L’ÉCONOMIE OUMMITE
Analyse et hypothèsesManuel R. - décembre 2003
L’ÉCONOMIE OUMMITE
Manuel R.
Il y a eu sur la liste plusieurs interventions sur le sujet de l’économie oummite. Un listeur a écrit à plusieurs reprises sur deux sujets concernant l' économie oummite :
1) Il s’est penché sur le modèle économique oummite et il conclue que :
« Toujours dans l’analyse du « modèle économique » ummite, quelques remarques sur l’offre et la demande. Le principe économique de détermination des prix par l’offre et la demande semble bien établi: « Quand l'existence de BIENS est supérieure à la DEMANDE probable, ils subissent une dépréciation telle que, pour un certain seuil quantitatif, ils perdent toute signification à une prétendue évaluation rémunératoire. Mais il y a beaucoup de biens estimés et évaluables, étant donné que leur nombre ou grandeur ne sont pas supérieurs à ceux de la fonction de la DEMANDE (certaines attractions, objets rares, terres, etc) » [1]
En plus il croit voir de l’inefficacité et du gaspillage dans un système qui SURPRODUIT des biens jusqu’à rendre l’offre de ces biens extrêmement supérieure à la demande.
2) Il conclue aussi, concernant la formule de rémunération oummite. A = B / C2
(ou, A -> Rémunération, B -> Rendement, C -> Capacité)
"le système qui est décrit ne neutralise pas ce rapport de classes, au mieux il l'inverse, et au pire, il pousse en plus les gens à faire ce dont ils ne sont pas capables, avec la perte globale de productivité (en termes quantitatifs et qualitatifs) que l'on peut imaginer sur toute l'économie, et les incitent à ne pas se qualifier (études, formation professionnelle, spécialisation, etc.)"
Les questions qui se posent sont donc :
(A) Est-ce que le gaspillage, la surproduction, est une pratique habituelle chez eux ?
(B) Est-ce que le mécanisme de détermination des prix par l’offre et la demande est réellement établi chez les oummites ?
(C) Est-ce que la formule rémunératoire provoque une perte globale de productivité, et incite les oummites à ne pas se qualifier ?
Nous allons voir ci-dessous d’autres façons alternatives d’aborder ces sujets.
ANALYSE
Concernant le point (A) Est-ce que le gaspillage, la surproduction, est une pratique habituelle chez eux ? Les textes oummites allégués pour soutenir l’hypothèse de la Surproduction sont :
D21- COORDINATION DU TRAVAIL SUR UMMO
La coordination du travail de la population s'obtient par une discipline de groupe efficace. Notre structure économique est radicalement différente de la vôtre.
Nous ne connaissons pas cette curieuse institution de l'argent car dans toutes les transactions des quelques biens mesurables qui existent sur UMMO, intervient le réseau de XANMOO (Espèces d'ordinateurs ou cerveaux électroniques). D'autre part les biens de consommation (aliment et mobilier) ne sont pas mesurables car leur abondance excède de beaucoup la demande. La terre et l'espace sont socialisés.
D41- 16 : D'abord il n'y a pas sur UMMO de problème de production. D'une part, l'autorégulation des naissances est parfaitement assurée sans faillir aux normes religieuses de l'UAA (code MORAL) et, d'autre part la production massive synthétique des glucides, protéines, lipides et de tous les aliments et le reste des biens OUMOAA DOAA. [L] et OUMWI AA. [L], est si énorme et si parfaitement planifiée que les terribles problèmes de l'injuste répartition des biens qui harcèlent l'humanité de la Terre ne peuvent exister, de même qu'entre vous des problèmes comme celui en rapport avec l'air et sa répartition.
Quand l'existence de BIENS est supérieure à la DEMANDE probable, ils subissent une dépréciation telle que, pour un certain seuil quantitatif, ils perdent toute signification à une prétendue évaluation rémunérative.
D84 : Notre système économique est également différent. Nous ne connaissons pas l'argent étant donné que Ies transactions des quelques biens de valeur qui existent sur UMMO sont effectués par un réseau de ceux que vous appelleriez cerveaux électroniques. Les biens de consommation normaux sont à peine évaluables étant donné que leur production abondante dépasse de beaucoup la demande.
A première vue nous pouvons lire que c’est seulement dans la lettre D84 qu’ils mentionnent « une production que dépasse de beaucoup la demande ». Dans les autres textes ils parlent plutôt de « l’existence des BIENS supérieure à la DEMANDE probable » Je vais donc distinguer clairement dans ce qui suit, entre « Production au delà de la demande » et « Existence des Biens au delà de la demande » et je vais essayer de montrer que l’EXISTENCE des Biens au delà de la demande n’implique pas une surproduction, et qu’en plus que le texte de la lettre D84 peut être nuancé comme signalant que la capacité productive sur OUMMO est exceptionnelle (bien au delà de la demande probable)
Je vais d’abord confronter la lettre D84 « Les biens de consommation normaux sont à peine évaluables étant donné que leur production abondante dépasse de beaucoup la demande » . Étant donné certains arguments que je vais développer dans la suite, je crois qu’on pourrait interpréter ce paragraphe dans le sens: "AYANT UNE CAPACITÉ PRODUCTIVE TELLE QU’ON PEUT FABRIQUER DES BIENS SANS CONTRAINTE BIEN AU DELA DE LA DEMANDE, ils perdent toute signification à une prétendue évaluation " . Bien sur ça n’est pas exactement ce qui est écrit, parce qu’ils parlent clairement de "LA PRODUCTION ABONDANT DES BIENS" et on pourrait rentrer dans une polémique sans fin sur, si les biens sont produits réellement et stockés, ou si par PRODUCTION ils nomment simplement la possibilité de les produire massivement. Alors j’avance que cette dernière hypothèse est bien ce qu’ils veulent dire. J’appuie cette interprétation sur la lettre D1378 où il est dit :
D1378 "Nous pouvons produire de l'énergie aisément en confinant de l'antimatière, en suspension antigravitationnelle à l'intérieur d'une enceinte sous vide. Nous libérons progressivement celle-ci en la faisant réagir avec une quantité équivalente de matière ordinaire. L'énergie résultante est alors canalisée dans des processus de fusion. Avec une telle source d'énergie nous pouvons opérer des transmutations d'éléments chimiques sans aucun problème. Ainsi nous pouvons produire non seulement des protéines mais n'importe quelle substance ( fer, titane, césium, pentane, hémoglobine, dérivés complexes du germanium et du silicium ), à partir de matières premières aussi simple que l'eau, l'oxygène ou le sable. Notre système IBOOUAXOO ONNEE nous permet de reproduire n'importe quel objet. Il nous suffit simplement de disposer de l'original. Ceci est la base de notre système de production. Ses coûts sociaux sont minimes et l'énorme capacité de production rend les produits accessibles à tous nos frères d'Ummo. Nous avons surmonté depuis longtemps le problème de la faible offre de biens qui sur OYAGA (la Terre) provoque de brutaux déséquilibres distributifs à cause de la pénurie et de l'enchérissement subséquent de ceux-ci."
Pourquoi produiraient-ils massivement et ensuite stockeraient-ils (au delà de ce qui est strictement nécessaire), sachant que ça pose des problèmes immenses d’accumulation etc, quand ils peuvent produire on-line massivement? (Nous verrons tout de suite quelles peuvent être ces besoins de stockage nécessaires pour parvenir à jouir d’une distribution des Biens sans contrainte)
LA SURPRODUCTION :
Qu’est ce que ça veut dire « surproduction »? Où est la limite pour dire qu'un bien est produit bien au delà des besoins? A quel moment une production aussi massive devient-elle gaspillage? Est ce que la production oummite est si mal gérée qu'il est nécessaire de détruire les excédents, simplement pour provoquer un dopage artificiel chez les réseau neuronaux des cerveaux oummites en provoquant de l'anxiété face à un sentiment de manque? (Qui peut croire réellement que cette dernière explication est raisonnable?)
Le mot "surproduction" ou plutôt, car le mot surproduction n'est pas utilisé dans les lettres, "PRODUCTION ou EXISTENCE des biens bien au delà de la demande prévisible" peut être très bien utilisé pour nommer le fait que compte tenu de leur façon de produire, les biens "en cours de distribution", c'est-à-dire les produits finalisés dans les magasins, ou dans le "pipeline", ou même dans les petits stocks internes aux XAABI, peuvent avoir une grandeur totale qui dépasse des plusieurs fois la quantité de ces produits à consommer dans le prochaine avenir, et tout cela sans perdre d'efficacité économique.
Voyons. Imaginons une situation semblable à celle décrit dans la lettre D41-4 :
D41-4 "Comment la maîtresse de maison fait-elle ses achats ? Où les entrepose t'elle ? Comment les transporte t'elle ? Mais ces questions élémentaires présupposent en réalité des schémas mentaux préalablement stéréotypés avec les coutumes de la planète Terre : En effet : la YIE (épouse) d'UMMO n'effectue pas ses achats dans un magasin de ravitaillement; le verbe acheter ne peut être utilisé dans notre cas et il n'est pas nécessaire de transporter nous-mêmes les aliments et autres substances d'usage courant. Il serait très difficile pour un hypothétique visiteur terrestre sur notre monde, de localiser une de nos sœur traînant par exemple un petit chariot rempli de légumes et de paquets enveloppés de papiers graisseux.
Ce n'est pas que nos YIE refusent par commodité d'adopter le rôle des grandes dames terrestres et de réaliser ce travail ingrat. Au contraire la femme, comme le GEE, réalise quotidiennement des exercices sportifs beaucoup plus importants durant les heures ludiques. En réalité notre organisation sociale diffère de la vôtre, par ses coutumes et ses auxiliaires mécanisés.
Vous, Sesma Manzano, pouvez voir dans l'image photocopiée que nous avons envoyé antérieurement (figure1/ image1) une série de tubes cylindriques orientés verticalement et enterrés dans le terrain qui entoure l'ouverture de l'ANAUANAA (COLONNE AXIALE DE LA XAABI ou MAISON). Ainsi ces tubes de même calibre (CE CALIBRE EST UNIVERSEL SUR UMMO COMME PEUT L'ÊTRE POUR VOUS LA LARGEUR DES VOIES DE CHEMIN DE FER TERRESTRE) appelés NUUYAA, constituent un véritable magasin dont la fonction première est de conserver les produits de consommation courante pour la famille (ALIMENTS, PRODUITS CHIMIQUES, GAZ LIQUÉFIÉS, PARFUMS etc...).
Nous allons expliquer ceci à l'aide d'un exemple:
Nos aliments : naturels, semi-élaborés ou artificiels, sont élaborés dans des usines industrielles et des galeries souterraines de culture à de nombreux KOAE de distance (1 KOAE = 8,7Km) et conservés dans des cylindres de même diamètre. Ainsi les juteux INOWII - voir image 8 - (fruit à la pulpe jaunâtre et à l'enveloppe brune très rugueuse) sont préalablement traités par un bombardement de neutrons pour éliminer tous les germes saprophytes qui peuvent provoquer leur putréfaction ultérieure. Un fruit ainsi préparé conserve tout son arôme, sa saveur et d'autres qualités, même s'il n'est pas conservé dans un milieu réfrigéré et peut résister plusieurs mois sans s'altérer.
Mais pour éviter sa déshydratation, (c'est-à-dire qu'il ne sèche) les INOWII sont emballés avec une substance gélatineuse (un composé coloré de silicium), l'ensemble ayant une forme cylindrique. Les fruits demeurent ainsi enveloppés dans cette substance semi-transparente visqueuse et rosâtre. La couche extérieure durcit rapidement au contact de l'Azote, ce qui fait que l'ensemble vous rappellerait l'aspect d'un pot de fruit au sirop. Seulement, en ce qui vous concerne, il n'y a pas de récipient(s) en verre; d'autre part la gélatine n'est pas comestible, il s'agit uniquement d'un produit protecteur qui ne doit pas être exposé à l'air.
Les graisses, les viandes, les végétaux, le glucose (sucre) sont aussi préparés sous forme de cylindres de même dimension (standardisés sur tout UMMO), d'une manière semblable à celle que vous utilisez pour la conservation dans des récipients métalliques (Boites de conserves).
De la même manière, d'autres produits non alimentaires mais de consommation topique dans les foyers de notre planète tels qu'acides, propane liquide, polymères de silicone, oxyde de zyrconium, composés du germanium sont comprimés en forme de cylindre (s'ils sont pulvérulents ou solides) ou versés dans des récipients cylindriques dans le cas où ils sont liquides.
Sur UMMO existent des centres distributeurs reliés par un vaste réseau de tubes NUUDAIAA ou conductions souterraines à tous les XAABI (MAISONS) de la région.
Ces produits (alimentaires ou non) sont conduits sous forme de cylindres NUUGII le long des canalisations citées, de forme semblables à celle des tubes pneumatiques employés sur Terre. La différence consiste en ce que ces NUUDAIAA n'utilisent pas d'air sous pression comme vos systèmes, mais de l' HELIUM (un gaz inerte) pour la simple raison que l'oxygène de l'air attaque chimiquement la substance gélatineuse qui enveloppe une grande partie des NUUGII (RÉCIPIENTS DE VOYAGE ).
Les habitants de la maison peuvent compter sur une bonne provision de produit de consommation qui se renouvelle automatiquement, emmagasinés dans les tubes NUUYA et qui arrivent périodiquement par les conduits pneumatiques à partir des centres d'approvisionnement. Un peu comme un stock de boite de conserves."
Bien, focalisons-nous sur ce qui se passe avec ce juteux INOWII. Estimons que sur OUMMO il y a à présent environ 2 milliard d’ OEMMI. . Imaginons que 80% parmi eux, aiment le INOWII. Imaginons qu'ils le mangent avec une périodicité moyenne de 1 chaque 8 jours (peut être 1 chaque 4 jours pendant l'été et 1 chaque 10 jours les autres saisons, mais le XANMOO connaît bien ces statistiques de consommation). Cela fait 1.6 milliard chaque période de 8 jours. Mais pour programmer la production il est nécessaire de prendre en compte la saisonnalité de l'INOWII : il faut tout récolter pendants trois mois. De toute façon la production est ajusté à 1.02 près sur la prévision de demande qui est très stable. Alors IL N'Y A PAS DE SURPRODUCTION (jamais mentionné nulle part dans les lettres). Mais voyons ce qui se passe avec les « EXISTENCES » (rappelons: L'existence des biens bien au delà de la demande prévisible...). Même avec un système économique si rationnel et prédictif comme semble être l'oummite, et avec un système de distribution si rapide (presque on line) on sait que pour que la distribution en provenance de lointaines usines ou champs de culture ne pose pas de problèmes, il est nécessaire que toutes les étapes de la distribution soient assurées . Ainsi, il devra y avoir des magasins à la sortie des champs de production des INOWII avec un stock optimisé pour gérer les pics de demande, il devra y avoir des magasins intermédiaires dans toutes les branches du système de distribution et à la fin il devra y avoir un petit stock dans chaque XAABI. On pourrait parier que le chiffre de 10 NUUGII de INOWII emmagasiné dans le pipeline de distribution pour chaque consommation est très optimisé. Alors, à un moment donné, même si la consommation des INOWII est de 1 chaque 8 jours, 10 INOWII chaque 8 jour sont préparés pour être consommés.
CONCLUSION CONCERNANT LA SURPRODUCTION
Même avec un système optimisé pour ne pas avoir le moindre gaspillage, les oummites peuvent nous parler sans mentir de "L'EXISTENCE des biens de consommation bien au delà de la demande......." car ils parleraient uniquement de L’EXISTENCE des BIENS dans le "Pipeline" de distribution.
Quand au point (B) : Est-ce que le mécanisme de détermination des prix par l’offre et la demande est réellement établi chez les oummites ?
Pour réfuter (B) je vais essayer de décrire le système économique oummite tel que je l’imagine à partir de l’information fournie par eux.
-Ils sont 2 à 3 milliards d'individus sur OUMMO.
-Ils sont soumis à une ample gamme des nécessités. Habitation, Vêtements, Nourriture, Santé, Education, Transport, Amusement, D'autres services, Nature, etc.
-Il y a des biens qu’ils peuvent produire massivement et avec un coût minimum, tels que les biens de consommation, nourriture…et qui PEUVENT ETRE PRODUITS EN SURABONDANCE, bien au-delà de ce que pourrait être la demande. Bien sur le prix de ces genres de biens ne peuvent pas être évalués. Simplement ils sont fabriqués et après ça, ces biens sont distribués parmi les individus et les institutions. Les biens de consommation peuvent être catalogués en différentes catégories. Par exemple, la nourriture ainsi que les vêtements, produits industriels, équipement de la maison, certains produits chimiques, énergie, sont fournis gratuitement à tous les OEMMI par une planification ayant pour but de, par exemple, pourvoir à chaque individu l’optimum alimentaire et cela en fonction de sa situation personnelle à chaque instant.
Voyons les genres des biens sur OUMMO tels que décrits par eux même à la lettre D41-16 :
Nous possédons un système de codification des biens très complexe et soigneusement standardisé de façon qu'à chacun soit assigné une série de chiffres qui le représente. Ils sont recensés dans les groupes suivants, tous évalués du point de vue économique.
OUMBOOBUUA. Biens - services intellectuels tels que travaux de calcul mathématique,inspection de la clarté de la communication phonique, examen psychotechnique de l'enfant et beaucoup d'autres. (Inclus les formes de divertissements)
OUMBOOMIIA. Biens en formes de services qui requièrent l'usage de la motricité physiologique, mains, pieds, thorax, manipulation de machines outils, réparation d'instruments de recherche, chirurgie…
OUMYASAAII. Biens naturels de surface ou de volume tels qu'aires de terrains, volumes de sous-sol, volumes d'espace dans ou hors de l'espace atmosphérique.
OUMOAA DOAA. Biens de consommation alimentaire, vêtements, AARBII OMAIU [L] (sorte de tablettes de titane où peuvent s'enregistrer les sons, équivalent des disques et bandes de magnétophone de la Terre), objets décoratifs, meubles, ainsi que l'ÉNERGIE.
OUMWI AA. Biens d'équipement tels que les appareils industriels, les véhicules, les bâtiments, etc, (inclus tous les types d'instruments de travail)
Observez que les deux premiers sont réalisés par l'énergie humaine et que les trois derniers sont DIMENSIONNELS.
En principe les hommes de UMMO ne possèdent aucun de ces derniers biens dimensionnels.
Leur système n’est pas aussi artificiel que « le marché » pour déterminer les prix des choses et surtout leurs décisions de production ne sont pas prises en fonction (uniquement) de la demande, bien que ce paramètre soit pris en compte parmi d’autres plus importants et qui seront fournis à un, extrêmement complexe, logiciel de Planification de Production, par des sociologues, psychologues, experts en nutrition, experts de santé, ingénieurs, etc. travaillant à l’ensemble de l’ OUMMOEMMII dans la UAAYUBAA (assemblée législative sur OUMMO) formé par les OUIAOEMMI (représentants élus par vote direct des OEMMI). Donc pour tout ce genre des biens de consommation, la planification permet de les obtenir sans coût social (pollution, dangers, destruction de l’ambiance naturelle) à la juste mesure des besoins (demande planifiée).
D68-1 "L'UMMOOEMII possède la faculté de créer les lois de notre Planète. Périodiquement, chaque groupe de 12 habitants autosélectionnés librement choisit par vote explicite un représentant AOUIAOEMII (Ndt: traduction sur: AOUIAOEMMII).
A leur tour, ils élisent par vote secret un OUIAOEMII qui a le droit de proposer des projets de création ou de modification de ces UAA (Lois) et de les voter au sein de l'UAAYUBAA.
Ce UAAYUBAA est un organisme localisé dans la région de OAROO AAXAA (Ndt: traduction sur: AAXA et OAROO_AAXA ) à 3,62 KOAE de la grande colonie de ce nom, située dans l'immense forêt de NAANAA et de OBUANAA ( grands arbres inconnus sur Terre, aux feuilles cardioïdes). Tous les OUIAOEMII vivent dans les environs avec leurs familiers dans les XAABI (Tours Maisons) qui se distinguent par leur couleur jaune. Au centre d'une vallée se trouve la structure métallique d'un grand édifice hémisphérique.
En réalité vous pouvez comparer nos OUIAOEMII avec vos députés ou représentants parlementaires de la Terre, et un tel rapprochement est plausible car ceux-ci sont aussi des représentants légaux et librement sélectionnés par l' AYUYISAA (groupe humain). Mais leurs fonctions et méthodes de travail sont différentes de celles de leurs collègues de la Terre.
L'UAAYUBAA ne ressemble en rien aux classiques salles parlementaires terrestres. Au contraire, il s'agit d'un véritable laboratoire d'études, doté de connexions ou équipements terminaux de la XANMOO AYUBAA [L] (réseau d'ordinateurs qui s'étend sur tout UMMO).
Les OUIAOEMII sont de véritables chercheurs qui travaillent à longueur de journée pour l'étude.
Tous les jours ils reçoivent là, en provenance de tout UMMO, des millions de faits de type sociologique sur la conduite de tous les frères de UMMO. Ces faits statistiques sont recueillis par le XANMO AYUBAA, mais ne croyez pas que les frères de UMMO se sentent esclaves jour et nuit d'une espèce d'espionnage mécanique et sans pitié qui enregistre automatiquement toutes leurs réactions, en perturbant leur liberté. Cet enregistrement existe, oui, mais nous nous apercevons qu'il ne nous perturbe pas car le XANMOO AYUBAA n'enregistre pas les noms des OEMII qu'il analyse parce que ces équipements de calcul comptent seulement les chiffres statistiques globaux (on ne réalise pas d'études par échantillons).
L'anonymat est donc parfait quant à ceux à qui il se réfère. De tels faits sont soigneusement enregistrés et permettent d'apprécier jusqu'à quel point une UAA (LOI) continue à être juste (n'oubliez pas que l'humanité évolue), et qu'elle doit donc être modifiée ou annulée. Mais ces équipements complexes n'apportent que des résultats quantitatifs. Les lois finales et les décisions importantes doivent être adoptées par les spécialistes. Ils présentent parmi de nombreuses solutions possibles celles qui auront un meilleur niveau de viabilité statistique. C'est alors que, parfaitement informés, les OUIAOEMII discutent sérieusement et votent la décision à adopter."
-Il y a des autres biens que le réseau peu produire en surabondance, tel que les maisons, véhicules, (XAABII et OUEWAA) mais étant donné que la société ne veut pas des maisons trop grandes qui nuiraient au paysage, ou des OUEWAA hors contrôle, chaque citoyen peut choisir ce genres des biens dans une ample gamme, bien que restreinte sous certaines limites dictées par le OUMMOEMMI. Pour pouvoir gérer cette dichotomie (la liberté individuelle de choisir et la décision sociale de ne pas permettre la prolifération sans contrôle des XAABII ou des OUEWAA), ils ont décidé d’attribuer un prix artificiel à la location de ces biens et, de cette façon, de moduler la demande et par conséquence la production. Ils ont développé aussi un système de stimulation de la productivité individuelle, sous forme de rémunération pour le travail. Les oummites ont dessiné certains mécanismes de rétroaction jouant avec ses deux paramètres, prix artificiel et rémunération, le tout étant mis en accord par un module du logiciel de Planification de Production, courant dans les XANMOO, et visant à ce que ce genre de besoins (de personnaliser certaines biens) soient acquis, et tout à la fois ne dérange pas des valeurs supérieures comme l’égalité des biens matériels parmi les OEMMI, ou de conserver la nature sans trop la gêner, ou d’éviter qu’il aient l’envie maladive d’accumuler des biens qui ne sont pas fonctionnels pour réussir leur vie.
- Il y a, en plus, d’autres biens (certaines attractions, terres, objets rares) non soumis à la production, auxquels ils attribuent aussi un prix artificiel ayant pour but de réguler la demande. Cette régulation entre la demande et l’offre serait réalisée aussi par le logiciel cité auparavant. Plus la demande d’un bien rare croit, plus le prix est augmenté par le logiciel, et tout ça en temps réel (on line). Ce logiciel de régulation offre-demande pourrait être confondu avec le mécanisme de régulation des prix et de la production dans l’économie de marché, et certainement (comme ils le disent) il y a une lointaine ressemblance (cad, le logiciel sur OUMMO codifiera certaines règles de décision semblables à celles qui opèrent dans un marché libre) ; si ce n’est que les principes qui animent ces deux méthodes de régulations sont presque opposés. Imaginons deux cas :
SUR TERRE : Plus il y a demande d’une place déterminée pour les vacances, plus on construit en dégradant le paysage et la nature.
SUR OUMMO : Plus il y aurait de demande d’une place spécifique pour les vacances, plus le réseau de production essayera d’améliorer les conditions à d’autres endroits semblables pour équilibrer la demande.
-Ainsi pour résumer, le réseau des XANMOO AYUBAA, à partir des études développés après des siècles par des psychologues, sociologues…, et d’améliorations permanentes, est capable de définir quasi parfaitement quels sont, non seulement les besoins du réseau social, mais aussi de déterminer un plan individualisé des besoins réels (définis scientifiquement) de chaque individu. En plus, chaque individu d'après son propre tempérament peut définir une liste des choses additionnelles qu’il désire, et ainsi de moduler les prescriptions du XANMOO.
-Pour fournir à chaque individu toutes les choses (matérielles et immatérielles) dont il a envie, une grande organisation productive se doit d’être précise. Seront nécessaires des biens de production tel que machinerie (voir en haut la lettreD1378 -IBOOUAXOO ONNEE), bâtiments et organisation. Un Plan informatique extraordinairement précis et capable de définir l'entière chaîne des tâches à réaliser pour fournir aux individus, en temps réel, des biens nécessaires, et tout ça en se retroalimentant des donnés concernant les besoins, les produits en cours et les situations productives, l’historique des situations passés, la prospective etc.
-On pourrait affirmer que les 90% des besoins de chaque individu sont fournis par le Réseau Social gratuitement. Éducation, santé, maison, nourriture, entretien éducatif ou jeux (ayant pour eux des significations et implications profondes concernant la santé psychophysique des individus), XANMOO AYUBAA, et certaines possibilités de déplacements, doivent être des droits basiques sur OUMMO.
Quand aux 10% qui restent, ils doivent faire partie de la méthode de stimulation du travail sur OUMMO dont la rémunération n’est sans doute pas la seule composante.
LA RÉMUNÉRATION
Pour le point (C) : Est-ce que la formule rémunératoire provoque une perte globale de productivité, et incite les oummites à ne pas se qualifier ? je pense que les choses se passent comme je vais les décrire ci-dessous :
-Pour faire fonctionner l'ensemble des tâches (on peut en automatiser des milliards mais pas toutes) des individus sont nécessaires : Le Réseau Social a besoin de produire de la recherche (et pour autant des chercheurs et scientifiques) dans les domaines physique, technologique, social, psychologique, religieux etc. Le Réseau a besoin des travailleurs pour faire fonctionner la machinerie qui contrôle et répare les nombreuses canalisations souterraines du sous sol oummite. Ils ont besoin aussi des gens qui soignent les arbres, qui gèrent les grandes plantations (dans le sous sol) où sont produits la majorité des aliments végétaux. Sont nécessaires aussi des travailleurs pour la santé, pour l'éducation, pour la gestion, etc. Ils ont besoin d’organisateurs, ils ont besoin de gens de sang froid pour prendre des décisions rapides et fiables. Ils ont besoin des dirigeants sociaux dévoués à la prise des décisions qui affecteront tout le réseau. Ils ont besoin des explorateurs des lointaines OOYAA.
Comment régler le fait que celui qui est le plus apte à effectuer une tâche, soit engagé pour la faire, et non pour avoir d’autres occupations pour lesquelles il serait moins doué ?
Les oumains sont plus évolués que nous, mais en plus ils ont développé un système d’enseignement, qui, moyennent l’éducation des réflexes conditionnés, atteint le but de développer dans la personnalité de chaque individu un instinct extrêmement fort de dévouement envers ses frères et le Réseau Social. Mais, pour compléter ces tendances individuelles, ils ont développé en plus une formule de stimulation (rémunération) pour atteindre cela.
A = B / C 2
D41-15 La rémunération pour chaque être d'UMMO est toujours en fonction de son rendement personnel et de son coefficient professionnel et un simple ratio ou coefficient est établi pour l'évaluer.
A = B/C2
où A est la rémunération, B le rendement, C l'évaluation de l'individu.
Observez qu'un individu dont le coefficient professionnel est élevé (c'est-à-dire : très intelligent, forte motricité musculaire, etc. ) devra aussi donner pour obtenir la même rémunération qu'un autre de coefficient inférieur. (A, B, C, sont des paramètres trop complexes pour que nous les expliquions ici ). Ainsi il peut se produire, et de fait il se produit assez souvent, qu'un grand directeur de communication soit rémunéré dans la même catégorie et de la même quantité qu'un simple opérateur d'extraction de glucose. Ceci peut vous sembler étrange et vous pourriez argumenter qu'alors le directeur pourrait extraire le sucre ce qui serait plus facile. D'accord, le directeur de notre exemple extraira autant de glucose que l'autre, mais puisque son coefficient professionnel est plus élevé (puisque ses aptitudes ne sont pas en accord avec sa profession), si vous examinez la formule vous observerez que A est inversement proportionnel à ce dit coefficient. Donc sa rémunération sera très basse.
C -> Capacité.
Chaque individu est soumis lors sa naissance a des tests UMMOGAIA DO DA par lesquels sont mesurés un grand nombre de paramètres. "capacités intellectuelles, capacités psychophysiologiques, capacités ou coefficient mental" Quand l'enfant atteint l’âge d'aller à l'Université, on le soumet a nouveaux à des épreuves plus exhaustives :
D68 "A 13,6 années (terrestres), chaque enfant de UMMO, sans exception, se soumet à une analyse (la troisième de sa vie) beaucoup plus complète que les précédentes, dans un centre spécial "d'études psychologiques". On évalue toutes ses facultés, mentales, intellectuelles, mais aussi celles concernant l'affectivité et la structure neuronique . Ce diagnostic n'est pas réalisé avec les méthodes psychométriques habituelles des spécialistes terrestres. Exceptant l'anamnèse prévue à chaque exploration, l'étude est réalisée par l'évaluation d'une série de fonctions biologiques portées par les champs électrostatiques et magnétiques créés par le système nerveux du sujet ( cette méthode a une lointaine ressemblance avec les électro-encéphalogrammes bien connus des neurologues terrestres).
De cette façon on sélectionne un total de 120 enfants dont la UMMOGAIA DO DA [L] ( formule d'identité psychosomatique) présente les traits d'une grande aptitude (vous direz : les individus qui ont le plus grand coefficient intellectuel ou les plus superdoués ou les plus aptes)."
En plus quand l'individu va commencer sa vie de travailleur actif, les tests sont encore affinées. A ce moment là, chaque individu possède un dossier personnel où est clairement exprimé sa "Capacité". Son intelligence, son degré d'empathie, ses tendances à la soumission, ses capacités analytiques, ses capacités pour commander des autres, son degré d’abstraction, sa pénétration psychologique, sa diligence, son degré de concentration pour un travail répétitif, sa créativité, sa rapidité pour prendre de décisions sans perte de lucidité, son degré de résistance émotionnelle envers des situations difficiles et imprévisibles, sa force musculaire, sa résistance à la fatigue, etc. C'est ça ce qu'ils appellent la formule UMMOGAIA DO DA. On peut bien imaginer que le résultat de ces épreuves ne donnent pas seulement une valeur unique globale (un nombre entre 0 et 99 par exemple) mais plutôt une formule et des diagrammes psychophysiques très larges. Pour faire simple et continuer a avancer, imaginons de toute façon que le terme C dans la formule soit égal au UMMOGAIA DO DA et soit un nombre simple.
B -> Rendement.
-Nos modernes méthodes d’évaluation des activités sur Terre, peuvent nous donner des idées sur la méthode d’évaluation du rendement sur OUMMO. On connaît la difficulté d’évaluer l’unité de travail intégré dans des activités complexes. Aujourd’hui, quand on doit évaluer un service complexe à réaliser, ce que nous faisons est de décomposer ou d’atomiser la tâche, sous forme d’unités basiques. Quelque soit le type de travail, on pourra le décomposer en mouvements, heures de travail d’un spécialiste, lignes de code (si on fait de la programmation des logiciels), implantation des modules, réunions, prise des décisions, etc. On peut imaginer que les oummites sont arrivé à étudier en profondeur chaque tâche à réaliser et sont parvenu à la scinder dans ses composants primaires en évaluant la difficulté de chaque activité basique. Il se peut qu’ils soient arrivés à définir des unités temporaires de travail, d’un semblable degré de travail involucré, c’est-à-dire qui signifie un effort physique, intellectuel, et psychique semblable pour des durées « temps » différentes, ce que j’appelle Unité Temporaire de Travail équivalente. Mais, imaginons trois activités assez proches mais différentes :
(1) Celle de l'individu qui manie la machine à soigner les arbres décrit dans une des lettres 41. Il commence son travail à 9:10 et le fini à 11:00 Il a un plan de travail pour la journée et il doit faire peut-être, 40 transplantations. Il les fait et il rentre chez lui.
(2) On peut penser à son directeur. Il doit analyser des donnés fournies par les XANMOO et par d'autres gens, et prendre des décisions. Il doit décider quels sont les arbres à soigner, lesquels transplanter, qui doit faire quoi etc.
(3) Il y a aussi le « chef de la foret ». Il gère le travail de plusieurs groupes, Il est responsable que le bois soit sain, que les rives soient pleines de poissons, que les arbustes, avec les fleurs les plus à la mode, soient prêts à être transplantés et que tout fonctionne bien.
On se rend compte immédiatement que le Rendement B n’est pas relié uniquement aux temps dédié à la tâche. Si l’individu de l’exemple (1) n’ayant pas de formation adéquate fait le travail (3), peut être mettra t-il plus de temps à effectuer ce programme. Peut être fera t-il le travail avec un maximum d’attention, mais il est probable qu’il prendra des décisions erronés avec, comme conséquences, que la forêt aura des problèmes, les arbres des maladies, des espèces non adéquates, ce qui, pour finir, génèrera une frustration du réseau (AYUU) qui obtient un bien public abîmé. Tout ça fait que son rendement sera catalogué « extrêmement pauvre ». Peut être 10% du degré de rendement théorique attribué à ce travail.
Par contre le Chef de Forêt peut choisir de n’avoir pas une si grande responsabilité et décide de faire le travail de (1). Probablement il ne fera pas le travail de (1) aussi bien que lui, car ayant moins de capacités motrices, ou des habiletés manuelles inférieurs à celles de (1), mais le travail restera peut être facile pour lui et il parviendra a faire un 93% de la tâche que (1) faisait. Pas trop grave, peut-on penser.
A : La Rémunération. Mise en balance de B et C.
Les XANMOO auront calculé que la fatigue psychophysique (physique, psychique et intellectuelle), de chaque Unité Quotidienne de Travail (U.Q. de T.) soit homogène, si celui qui est en charge de réaliser la tâche l’entreprend avec une concentration standard (soin et concentration moyenne), et étant donné que chaque UQ de T. va rester dans des limites de temps étroites d’environ 2 ou 3 heures chaque jour. Mais, c’est évident, tout le monde ne va pas maîtriser chaque rôle de travail avec aptitude identique comme vu dans les exemples préalables.
On pourrait penser que les oummites auront développé la formule après des siècles d’expérience, visant à ce que chaque tâche ayant un degré de difficulté de 1, (étant donné que la fatigue psychophysique homogène pour toutes les Unités Quotidiennes de Travail) s’il est réalisé par quelqu’un avec un UMOOGAI DO DA de 1 avec un soin de 1, obtient un rendement de 1. Aussi la formule rémunérative aura été ajusté pour que, pour chaque travail ayant un degré de difficulté de N, s’il est réalisé par quelqu’un avec un UMOOGAI DO DA de N avec un soin = 1, obtient un rendement de N. C'est-à-dire: pour un Rendement Théorique classé N "Bt(N)" et pour des capacités psychophysiques classé N "C(N)", la formule est normalisé pour que dans ce cas la, la Rémunération A soit 1:
A (théorique) = Bt(N) / C(N) 2 = 1
Pour autant dans un cas réel si quelqu'un ayant un UMOOGAIA DO DA = N, travaille dans un rôle ayant un degré de difficulté de N, et un jour spécifique il travaille avec la concentration la plus élevée, avec soin et diligemment, un 10% plus élevé que d’habitude, alors ce jour là son Rendement Réel "Br(N)" sera Br(N) = 1.1 x Bt(N). Par contre si il est, ce jour là, un peu distrait il fera 95% du travail prévu et Br(N) = 0.95 x Bt(N). Mais dans les deux cas ce rendement sera toujours très proche du prévisionnel.
A (réel) = Br(N) / C(N) 2 = 1.1 x Bt(N) / C(N) 2 = 1.1 x A (théorique) = 1.1
A (réel) = Br(N) / C(N) 2 = 0.95 x Bt(N) / C(N) 2 = 0.95 x A (théorique) = 0.95
Mais si on revient à l’exemple des travailleurs de la forêt on voit que dans ces cas là, un des rendements est très éloigné (10% du théorique prévu), tandis que l’autre rentre dans la moyenne statistique. C’est plus facile pour celui qui a un UMMOGAIA DO DA de N = 40, (le chef de la forêt) de faire un travail plus facile, par exemple ce qui serais normalisé pour quelqu’un ayant un UMMOGAIA DO DA de N = 18 (le planteur d’arbres), que pour ce dernier de faire un travail supérieur. Alors, comment empêcher que ceux qui ont un coefficient plus haut tendent à faire des travaux plus faciles et de moindre impact social? Comment manier cette injustice ? C’est ici où intervient le carré au dénominateur de la formule.
Imaginons que le Rendement théorique pour 40 "Bt(40)" soit : 1600 (402 ). Imaginons aussi que le Rendement Théorique pour 18 "Bt(18)" ait été normalisé aussi, et soit : 324 (182)
Si chacun travaille « à sa place », pas de problème. La Rémunération A sera 1 pour les deux (supposé un travail moyen). Mais, et s’ils échangent leur travail respectif?
Pour le chef (40) travaillant à un endroit de rendement standard de (18) :
A (chef) = Br(40) / C(40) 2 = 0.93 x Bt(18) / C(40) 2 = 0.93 x 324 / 1600 = 0.188
Pour le planteur (18) travaillant à un endroit où le rendement standard est de (40):
A (planteur) = Br(18)/C(18) 2 = 0.1 x Bt(40) / C(18) 2 = 0.1 x 1600 / 324 = 0.494
On voit que cet échange des positions de travail a été néfaste pour les deux OEMMI, mais beaucoup plus pour la rémunération du chef, qui devrait faire justement un travail avec des implications sociales plus élevés. De cette façon on voit que le stimulus, visant à ce que chacun fasse le travail adéquat à ses capacités, fonctionne très bien.
Si quelqu’un est arrivé à me lire jusqu’ici, peut être se demandera t-il comme moi-même :
POURRONS- NOUS FAIRE UN JOUR QUELQUE CHOSE DE SEMBLABLE ?
Manuel R. Landecho
[1] Dans le texte espagnol c'est "Cuando" , qui peut aussi se traduire par "Lorsque" ... : La phrase devient donc : « Lorsque l'existence de BIENS est supérieure à la DEMANDE probable, ils subissent une dépréciation telle que, pour un certain seuil quantitatif, ils perdent toute signification à une prétendue évaluation rémunératoire. » Il s'agit bien d'une GÉNÉRALITÉ économique et non d'une description de leur système.(retour)
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