E17
D198
T12-42/44
PDF Traduction JP
Dernière Modification : 07/04/2018
Format non encore vérifié
Titre de la lettre : Les Oummains guérissent un cancer de l'estomac
Date : ??/03/1984
Auteur : N.N. (un contacté désirant rester anonyme)
Destinataires : Monsieur Juan Aguirre
Langue d'origine : Espagnol
Notes :
Attention ce document n'est pas d'origine Oummaine !
Il a été produit par un terrien en relation avec le dossier Oummo.

Mars 1984.

Mr D. Juan Aguirre Ceberio

Calle Lope de Haro 15 4°

Madrid 29

Notre Cher Monsieur : 

La vérité est que je n'ai pas le plaisir de vous connaître personnellement et si j'ose vous écrire au nom de ma femme et au mien, c'est dû à ce que je vais vous dire :

Je vous remets ci-joint une enveloppe avec une partie d'une lettre à votre nom accompagnée en plus d'une lettre adressée à ma femme. Vous verrez que je me suis permis de découper avec une lame la destination et je me suis en plus permis, en faisant cette fois-ci mal, mais sous ma responsabilité, de couper une partie de votre lettre, et cela a une explication que je vous dirai finalement.

La lettre, nous avons fini par la recevoir du Zimbabwe qui est, comme vous le savez, un pays africain. Elle est arrivée à mon nom, bien qu'une des lettres intérieures soit au nom de ma femme comme je vous l'ai dit.

Cette lettre est comme les autres que nous avons reçues de ces messieurs, qui depuis que nous les connaissons s’identifient comme extraterrestres, d’une planète qu’ils appellent Ummo, et je vais en bref vous raconter l’histoire telle que nous la connaissons. Ma belle-sœur, sœur de mon épouse, habite depuis des années, avant mon mariage même, à l’étranger. Elle est très cultivée, est professeur agrégée dans une université et en septembre de 1980  elle tomba malade tandis que les médecins lui diagnostiquaient une tumeur maligne à l’estomac. Comme les docteurs recommandaient une intervention chirurgicale immédiate, cela ne convint pas à ma belle-sœur et elle décida de partir aux Etats Unis, pour voir à Los Angeles un docteur renommé, qui diagnostiqua pourtant la même maladie et recommanda également une intervention rapide. Imaginez dans quel état d'âme nous étions, Ma femme avait déjà préparé le voyage, bien que moi, dans ces jours-là, je ne pouvais l'accompagner à cause de mon travail.

Ma belle-sœur avait, avant sa maladie, publié dans une revue un article sur les origines de la Vie il y a des milliers d’années, et un jour on l’appela au téléphone. C’était un lecteur de la revue qui parlait d’une voix nasillarde et qui lui fit des observations sur le texte publié. Ma belle-sœur dit qu’elle était étonnée par les connaissances approfondies de ce monsieur et l’invita à son domicile. Ceci arriva quelques mois avant sa maladie. Du moins avant que les médecins lui disent de quoi elle souffrait. Le monsieur refusa de venir mais promit d’écrire. Quelle ne fut pas la stupéfaction de ma belle-sœur quand, en recevant une première lettre, elle vit qu’il y avait aussi un document très étendu sur le thème scientifique en rapport avec le fameux article, pourtant ceci n’était pas le plus bizarre. Ce qui attira son attention fut que le signataire s’identifia comme voyageur d’une planète extraterrestre.

Naturellement c'était une plaisanterie ou il s'agissait d'un fou, et cela ne correspondait pas avec le sérieux de l'étude qu'il lui avait envoyée et avec l'intelligence dont il avait fait preuve en parlant au téléphone.

Je ne veux pas vous fatiguer avec le reste de l’histoire, mais j’ajouterai quand même qu’après avoir parlé plusieurs fois avec lui (ma belle-sœur évitait toujours de se référer dans ses conversations téléphoniques à l’affaire Ummo) est survenue la triste visite chez le docteur et les preuves par radiographie de la tumeur. Un soir qu’elle était affligée, ce monsieur appela de nouveau. Et elle lui raconta tout en pleurant.

Et quel ne fut pas son étonnement quand il lui répondit  qu’en réalité il avait les pouvoirs pour la guérir. Quant à ma belle-sœur, elle ne le lui a demandé à aucun moment, car elle le prenait pour un biologiste, et non pas un médecin. Elle n’avait fait que raconter ce que lui avaient dit les docteurs et qu’elle en était déprimée. Par contre le monsieur se perdit en excuses, en lui disant que d’un côté il avait de tels pouvoirs curatifs scientifiques, mais qu’il ne pourrait probablement pas les utiliser pour je ne sais pas quel genre d’autres risques. Tout restait donc tel quel. Ma belle-sœur et son mari partirent aux Etats Unis disposés à s'assurer du diagnostic et revinrent au pays ensuite.

Je crois que ce fut le même jour ou le lendemain : ( ça n’a pas d’importance ) quand on fit faire à ma belle-sœur les tests cardiaques pour l’opération, ce même monsieur l’appela et lui dit : Demandez d’autres preuves. Ne les faites pas intervenir car vous êtes guérie. Certainement deux ou trois jours plus tôt elle avait senti que les douleurs avaient cessé, mais elle attribuait cela aux calmants.

Elle retourna à la clinique où les médecins ne voulurent pas le croire, mais tous les tests furent négatifs. Pendant des mois elle fut en observation pour voir s’il avait des métastases, mais jusqu’à aujourd’hui…

Vous comprendrez que nous sommes très reconnaissants à ces messieurs, quels qu'ils soient. Ma sœur leur demanda d'écrire à ma femme et ainsi nous avons reçu des lettres d'eux. Je soufre d'un Ulcère du Duodénum et à l'occasion d'un appel de leur part depuis Albacete, ma femme prit en charge de les supplier de faire quelque chose pour moi. Ils donnèrent aussi des excuses, cependant je n'ai pas eu la chance de ma belle-sœur. En vérité il semble que j'étais en période d'amélioration, mais les radiographies continuaient à enregistrer l'ulcère et les douleurs, bien que rien d'aigu ne continuait. De toute manière, ce qu'ils firent pour ma belle-sœur, nous ne l'oublierons jamais. Ils nous demandèrent une grande discrétion et que nous ne publions pas les lettres. Et nous avons été fidèles à leur demande.

Il y a un an, nous avons vu dans une libraire un livre qui parlait de l'affaire Ummo  Livre écrit par l'auteur Antonio Ribera que je vous conseille de lire (bien qu'à l'instant nous en avons demandé un autre exemplaire et on nous a dit qu'il était épuisé). Ils l'avaient à la Libraire Espasa Calpo de la Gran Via.

Bien sûr, c'est une grande Enigme. Ils nous ont appelé quelques fois quand ils étaient ici en Espagne. Une fois ils dirent à me femme qu'ils appelaient depuis Albacete, mais naturellement c'est impossible à vérifier. Plus d'une fois nous avons été tentés d'appeler Monsieur Ribera, l'auteur de ce livre. En outre, l'année dernière il y a eu une réunion dans un Collège Supérieur et ma femme a reçu une lettre pour assister à  cette réunion, qui allait traiter de cette affaire.

Bon et maintenant : Notre point de vue est qu'il serait absurde de croire qu'ils sont extraterrestres. Ils doivent se donner cette étiquette non pour mentir, mais pour se protéger ou se camoufler. Peut-être que c'est un groupe de Médecins qui a découvert de nouveaux procédés de traitement et que la Médecine Officielle qui a tant d’intérêts les poursuit. C'est une hypothèse, mais si on y pense bien, ce n'est pas si absurde. Pour cela ils auraient à rechercher secrètement des patients pour expérimenter.

Mais il y a autre chose qui nous préoccupe. Ils sont très politisés. On remarque qu'ils ont une haine immense pour les Etats Unis et bien qu'ils parlent aussi en mal de la Russie, ils n'atteignent pas à l'antipathie qu'ils éprouvent pour l'autre pays. Et cela nous préoccupe, car leurs lettres sont explosives parfois et nous en avons brûlé quelques unes car elles contenaient des informations qui pourraient provoquer, avec certitude, le déplaisir d'être trouvées par la Police.

C'est la raison pour laquelle je vous ai dit au début de la Lettre que ma femme et moi nous avons hésité entre vous envoyer cette lettre et en séparer une partie. D'une part, nous leur sommes très reconnaissants et nous n'irons pas les trahir par une dénonciation. D'autre part, vous comprendrez qu'ils font des choses très étranges. Pourquoi ne vous écrivent-ils pas directement puisqu'ils ont parfaitement votre adresse ? Ne comprennent-ils pas qu'ils nous compromettent, ma femme et moi ? Si ce qu'ils disent dans la lettre sur le Gouvernement des Etats Unis et sur l'Avion de Corée, et le Liban et le voyage du Président du gouvernement D. Felipe Gonzalez aux Etats Unis est faux, il ne leur sert à rien que nous ayons coupé la lettre sous notre responsabilité. Si toute cette histoire des Armes et des intrigues des Etats Unis est vraie, comprenez que c'est compromettant pour nous d'être des intermédiaires. Car à la fin et en conclusion NOUS NE LES CONNAISSONS PAS ni ne savons quels but réels ces messieurs poursuivent.

Il est vrai qu'à la fin, dans le cas d'une enquête des Autorités, nous pourrions finalement prouver notre innocence.

Mais entre-temps nous pourrions en sortir avec de graves préjudices. Pour cela nous méditons bien pour vous envoyer cette lettre comme ils nous le demandèrent ou non.

Si nous ne le faisions pas, ce serait nous approprier une lettre qui n'est pas à nous , mais adressée à vous.

Si nous vous l'envoyons entière, je ne sais quelle responsabilité pénale nous pourrions encourir, dans le cas d'une enquête des Autorités. Comprenez notre situation, D. Juan.

Il est donc clair que c'est une situation très irrégulière. Ils avaient une solution très facile : Envoyer depuis le Zimbabwe cette lettre à votre nom. Pourquoi tant de mystère et tant d'instructions dont avec ma famille nous serions ceux qui font les messagers ? Pour nous compromettre dans quelque chose de très grave ?

Notre reconnaissance à ces messieurs, qui par ailleurs ont fait un grand bien à ma famille, et cela nous sommes prêts à le proclamer très haut, doit avoir une limite, et cette limite je crois qu'elle a été dépassée lorsqu'ils nous ont demandé quelque chose que leurs consciences nous ont caché.

Allons : s'il s'agit de garder la discrétion qu'ils nous demandent, et que vous parliez avec eux, je vous prie au nom de ma femme et de moi, de respectueusement leur faire savoir que nous n'avons pu accomplir pleinement leurs instructions. Il y a longtemps qu'ils n'ont pas établi de communications téléphoniques avec ma femme. Chose explicable s'ils étaient en Afrique, mais observez que d'un autre côté ils disent dans la lettre pour vous qu'ils ont contrôlé le téléphone d'un autre monsieur . N'est-ce pas une contradiction rare ? Comment peut-on contrôler depuis l'Afrique une conversation en Espagne… ?

Je ne veux pas vous fatiguer puisque déjà ma lettre est trop longue. Je regrette vraiment que ma lettre soit anonyme. Ce n'est pas mon habitude d'écrire de manière anonyme ni de considérer qu'il est noble de ne pas signer. Ce sont les circonstances qui m'empêchent de le faire… S'il n'en était pas ainsi, croyez-moi, D. Juan que ma femme et moi aurions un plaisir extrême à vous rendre visite pour vous faire connaître les lettres que nous conservons de ces messieurs et discuter de cette énigme.

N’oubliez pas de chercher le livre de Ummo que je vous recommande. Au cas où vous ne le trouveriez pas, vous pourriez le chercher dans une Bibliothèque publique. C'est un élément clé pour pénétrer cette énigme. L'auteur doit savoir beaucoup plus de choses.

Imaginez en outre les tergiversations de ces messieurs. Ils nous ont demandé de vous donner la lettre alors qu'elle est adressée à Don Rafael Farriols que nous supposons être de vos amis ( Son nom n'apparaît pas dans l'Annuaire Téléphonique, au contraire du vôtre)

A l'intérieur de l'enveloppe ils nous demandaient sur une autre feuille que nous portions la lettre à votre concierge…Ne vous semble-il pas que c'est un mystère excessif et des détours démesurés pour remettre une lettre, pour importante que celle-ci puisse être ?

Je veux profiter de l'occasion pour vous saluer de façon très  attentionnée au nom de ce Ménage

N.N.