UMMOAELEUEE
Nombre de copies UNE
Langue ESPAGNOL
Destiné à Carmen Maria Borra. Teresa Maria Moreno. Camilla Ochooa qui peut la garder en tant que titulaire attitrée.
DÉDIÉ À TOUTES LES FEMMES DE L’ASTRE FROID TERRE
Femmes de la Terre ; Il nous serait extrêmement agréable que vous posiez votre main sur notre poitrine en signe d’alliance spirituelle. Cette lettre adressée aux YIIE citées est en réalité dédiée à toutes les femmes de la Terre. Nous ; hommes et femmes d’UMMO, avons eu l’occasion de fréquenter vos sœurs. Franchissant limites et exceptions, nous pouvons constater que vous êtes plus compréhensives, cordiales et sensibles que vos frères les hommes.
Nous aimerions que ce message soit comme une longue lamentation de douleur pour l’injuste discrimination que subissent
vos sœurs sur OYAAGAA.
Habitués à un astre froid où l’égalité des droits et des compétences concerne symétriquement les deux sexes nous sommes tristes
en observant le degré de servitude auquel est soumis le collectif féminin.
les racines sociales de ce phénomène nous intéressent tant que nous procédons à la réalisation
d’une analyse historique de cette soumission.
Nous avons été si abasourdis par le traitement vexatoire infligé à vos YIIE que nous n’avons même pas osé envoyer de
messages qu’aux femmes célibataires par crainte de blesser les sentiments masculins et de nous aliéner votre amitié.
Mais nous ne pouvons passer plus de temps sans vous révéler ce que nous ressentons au sujet de ce traitement infamant. Nous avons conscience de ne pas interférer dans l’évolution sociale de la Terre puisque nos propos ne font que réitérer et confirmer ce que d’autres penseurs antimachistes de la Terre ont répété à satiété en dénonçant cette injuste discrimination sexuelle.
Nous le faisons pour que les lecteurs de ce message sachent au moins que nous: Oemii d’un Astre lointain ressentons de l’aversion et une profonde tristesse envers le procédé de beaucoup d’hommes, à qui il ne suffit pas de faire publiquement étalage du sentiment de se vanter de ne pas maltraiter, dans les gestes ou les mots, l’épouse ou la compagne. Beaucoup d’hommes bien élevés, insérés dans le réseau social, des hommes comme vous qui lisez notre lettre, n’avaient jamais recouru à la répugnante pratique allant jusqu’à blesser d’insultes et d’humiliations publiques ; mais il existe beaucoup de façons d’humilier une femme et de rabaisser sa dignité intime, à la fois non subtiles et aussi blessantes que les formes évidentes de perfidie et de sévices, car la souffrance morale qu’elles provoquent chez les femmes sensibles atteint des niveaux insupportables.
En violant gravement (contre la fluide Néguentropie de l’Univers) les lois bioéthiques en ne considèrant pas votre compagne comme une égale qui mérite un profond respect précisément pour sa faiblesse somatique.
L’homme qui déprécie ce principe fait étalage de sa lâcheté puisqu’il profite que sa partenaire comporte une structure anatomophysiologique qui la rend plus perméable aux attaques du plus fort, et bien que parfois elle soit plus résistante et domine physiquement l’homme, bien qu’aussi elle soit victime de l’agression subtile qu’elle subit provenant du reste du réseau social dont les modèles de conduite sont misogynes.
L’origine de cette soumission ignominieuse paraît transparente ; déjà à la période correspondant à l’éclosion sur OYAAGAA de celui que vous appelez Homo habilis, le mâle tuait parfois la femelle après les premiers partages pour disputer le droit aux rares aliments.
C’est à partir d’une phase évolutive ; Homo Néanderthalien, quand la femme de la Terre commença à être subjuguée "Intellectuellement" par le mâle, l’accouchement avec ses bouleversements associés, la menstruation, le travail, les qualités physiques diminuées et de forme répulsivement égoïste ; l’homme va profiter des longues phases d’incapacité de la YIIE pour imposer sa domination tyrannique.
La réalité est la même dans toutes les cultures et a pour racines les causes soulignées. Vous avez établi des castes soumettant les plus faibles, plus physiquement (que non intellectuellement), à être le jouet passif de la dominance indigne de vos compagnons d’un autre signe gonadique.
Si aucun ne fut esclave comme elle, la YIIE a été serve et vassale, marionnette et diane désarmée de vos moqueries et de vos mépris, et parfois de vos agressions physiques docilement supportées.
Vous les hommes de la Terre avez monopolisé l’Histoire, vous avez écrit et déformé la véritable Histoire de l’étouffement infamant de la YIIE par le compagnon mâle. Mais nous avons déterré beaucoup de témoignages, nous avons réuni et découvert que de toutes les chroniques des iniquités commises dans les siècles passés par les OEMII de la Terre contre les siens, aucune n’égale en cruauté raffinée celle de la soumission de la femme par son partenaire.
Les races persécutées pouvaient s‘unir et lutter contre leurs prédateurs, les membres des différentes castes parvenaient à une affinité spirituelle et à la sublimation pour supporter la pression des êtres supérieurs, les esclaves purent en de multiples occasions s’unir contre leurs propriétaires... Mais la femme était un être isolé handicapé par une éducation imposée par les pères pour se révolter contre son triste destin. Seulement au XIXe siècle elles purent s’unir dans des courants suffragistes pour réclamer leurs droits civils. Jusque là l’état, la patrie, le pouvoir, la tutelle des pères et des maris, les distinctes religions, et églises, étaient des établissements, qui pesaient comme des dalles sur les personnes fragiles des YIIEE et interdisaient tout réflexe de fuite et de libération.
Les hommes n’ont créé le mythe du matriarcat. Dans aucune phase de la longue histoire de la Terre, la femme n’a pu dominer le mâle. Seulement dans des cas ponctuels, des groupes de femme ont formé des escadrons guerriers d’amazones, parfois très cruels, comme mécanisme réflexe défensif. C’est seulement dans des cas isolés et en milieu rural qu’une femme s’est imposée comme matriarche ou Reine, comme dominatrice d’un réseau social, où paradoxalement les autres femmes ne furent pas délivrées de leur servitude bien que l’une d’elles occupât le trône.
Mais de toutes les cultures machistes, aucune ne dépasse en fanatisme antiféministe comme la Judéochrétienne. Elle était d’autant plus coupable quand, comme la grecque, elle conformait une forme de pensée beaucoup plus élaborée et supérieure, par-dessus d’autres civilisations plus en retard. D’autant plus coupable qu’elle s’appuyait sur le Monothéisme, forme de religion plus élaborée
et intellectuelle, et qui pourtant était plus obligée de répudier toute manifestation d’esclavagisme, incluse celle de l’homme sur la femme.
Mais l’image de Dieu (JEHOVAH) dans le peuple d’Israël est, par un premier blasphème, présenté dans les écritures comme une figure monothéiste cruelle qui ordonna à son peuple d’exterminer sans pitié femmes hommes et enfants vivants sur la vieille terre de Canaa et qui légitimement s’affrontèrent aux envahisseurs des douze tribus.
Jéhovah est un être masculin dominant tyrannique sans miséricorde, très loin de l’idée de WOA. L’unique apport intelligent de ce peuple qui s’invente un Dieu vengeur est la rupture avec l’aberration du polythéisme.
Non seulement le peuple Juif déforme le concept ontologique de Dieu, le faisant apparaître comme un père vengeur qui en outre permet que ses créatures soient tentées par Satan (vieux reflet de l’Arizdman del Mazdeismo) Ahriman est le dieu du mal, Mazdeismo, le dieu suprême, représentation du bien en lutte permanente contre Arhiman. Le Mazdéisme est une religion très ancienne, celle des Parsis, et elle a actuellement une certaine vigueur en Inde] mais qui ensuite développe une grande constellation de mythes et permet l’assassinat de Jésus, déformant ainsi l’histoire de sa vie comme si elle n’était pas suffisante.
Le peuple Juif pousse le mépris de la femme à des extrêmes vraiment répugnants, la polygamie des patriarches leur permet de répudier leurs femmes puisque tout compte fait elles descendent selon le mythe hébreu d’une côte d’Adam.
Dans le Lévitique, on peut lire que la femme qui subit un flux de sang menstruel reste sept jour soumise à l’impureté, qui la touche reste impur jusqu’à la nuit. Tout objet qu’elle touche sera également impur.
La femme adultère est lapidée. Les hébreux puritains proclament encore "béni soit le Seigneur de ne pas nous avoir fait femmes".
Il n’est donc pas étrange que l’Église Catholique qui assume toute la loi écrite d’Israël accepte et favorise la haine subconsciente que lui inspire la femme. La misogynie et l'aversion des prétendus Saints-Pères pour la figure féminine est réellement pathologique.
St Augustin va jusqu’à dire que la femme est une bête qui n’est ni ferme ni stable, et St Thomas d’Aquin dans sa grande œuvre se réfère à la compagne de l’homme en termes très dépréciatifs. Il dit ainsi que "la femme est un homme manqué", "un être occasionnel incomplet", "l’homme est la tête de la femme comme le Christ est la tête de l’homme". Et St Jean Chrysostome souligne : "il n’existe au monde aucune bête sauvage aussi destructive que la femme", et il n’est pas nécessaire que nous vous répétions les exhortations que fait St Paul à la femme pour qu’elle se soumette au joug masculin. Tertullien arrive à s’exclamer "la femme est la force du démon" !
Le mépris des théologiens chrétiens envers le sexe féminin parvient à des extrémités aussi aberrantes pour que quelques-uns d’entre eux osent apporter au Conseil conciliaire l’idée que la femme est dépourvue d’âme. L’image mythique de la femme tentatrice dans le paradis a fait des ravages idéologiques chez ces hommes fanatiques imbus d’une interprétation littérale de la Bible. Il n’est pas étrange que la misogynie du clerc catholique débouche sur une des plus terrifiantes persécutions qu’ait connu l’Histoire d’OYAAGAA. Des milliers de pauvres vieilles, adolescentes et jeunes furent brûlées sur le bûcher, torturées en présence de prêtres sadiques sur la terrible et absurde accusation d’avoir des relations sexuelles avec des incubes diaboliques. La responsable directe de ces horribles morts fut sans doute l’Église catholique qui de cette manière s’est dépréciée pour toujours. Dans les années de la dictature argentine encore, les prêtres catholiques assistaient et collaboraient au travail des militaires
arrivant à l’extrême à appliquer la gégène à des nouveau-nés en présence de leurs mères.
Ce procédé paraissait correct à l’Église, au point que Monseigneur Medina flattait la Junte Militaire déclarant
que la torture est toujours licite à condition de ne pas dépasser 24 heures. Les militaires catholiques argentins avec l’autorisation explicite
de leurs confesseurs s’acharnaient spécialement sur les femmes, qu’ils violaient avec des pals, leur introduisaient l’électrode dans la
matrice pour les faire avorter et leur coupaient les seins.
Dans l’école de mécanique de l’armée, un prêtre assesseur alla jusqu’à dire qu’il ne fallait pas appliquer l’électrode dans la bouche de
la détenue car cela pouvait provoquer la fracture de la mâchoire, il était plus correct de l’introduire par voie vaginale ou rectale.
Bien sûr, le Saint-Siège était parfaitement au courant de ce qui était arrivé. Nous avons photocopié les lettres du Secrétariat d’Etat dans lesquelles ils conseillaient aux prélats argentins de collaborer activement aux œuvres de répression déchaînées par les autorités militaires. Ce même conseil est donné par l’actuel pontife Jean Paul II aux évêques chiliens, avec la différence notable ces derniers, indignés, ne voulurent pas suivre ces règles et se sont affrontés courageusement au régime dictatorial de leur pays.
Quand un Evêque chilien, au cours de la récente visite du Pontife dans son pays, lui relata en privé (conversation enregistrée par nous) les horribles tortures auxquelles deux femmes (une agrégée et une licenciée en philosophie) ont été soumises le 20 novembre 1986 par la police, Jean Paul II s’exclama "Mais on doit prendre en compte que les deux appartenaient au parti communiste...". Et quand un autre prélat lui relate indigné les détails d’un épisode où une journaliste fut brûlée vive par un carabinier, le Pape de mauvaise humeur observa "cela ne serait pas arrivé si elle était restée chez elle à faire les travaux du foyer comme toute femme chrétienne et travailleuse...". Peu après ces commentaires, le Pontife, devant l’opinion publique internationale consternée a bénit le Dictateur Pinochet. Et, dans des lettres privées aux évêques du monde entier, les prévient avec sévérité qu’il doivent rejeter fermement l’idée exotique que la femme puisse accéder au sacerdoce.
Comment s’étonner que vous hommes de Terre adoptent une conduite machiste et répressive pour vos YIIE (Femmes) si l’entité, qui s’érige comme interprète de la Morale Universelle, se montre méconnaissante des droits de la femme, tentant d’occulter son exécrable idéologie misogyne par la mythique adoration et le culte à Marie, mère éminente de Jésus ? Il est évident que le respect de la femme et de ses droits ne passe pas par la vénération et le respect de la figure historique d’une femme, sauf le respect réel des droits de toutes les femmes vivantes d’aujourd’hui. C’est comme si une société esclavagiste qui réprime et jugule les droits humains de ses serfs essayait de laver sa culpabilité en adorant sur ses autels la figure mythique du premier esclave.
Mais la vraie faute n’est pas simplement celle des pasteurs de cette Église, mais celle des hommes fidèles qui permettent pareille iniquité ; il n’est pas nécessaire que nous, Hommes de UMMO attristés, les dénoncions. Tous les humains mâles ont pleine conscience qu’ils violent les droits à la dignité de vos compagnes, puisque de multiples penseurs hommes et femmes ont élevé leurs voix et dénoncé une telle injustice sans que leurs mots ne méritent plus qu’un haussement d’épaules.
Il n’existe chez vous, hommes d’OYAGAA, ni ignorance ni manque de conscience du problème, la violation des droits de la femme est si transparente que cette lettre attristée ne tente pas de rebondir sur ce qui est parfaitement su de vous.
Il est possible que quelques lecteurs de notre message se sentent visés en tant que mâles, s’excusant par l’argument qu’ils ne maltraitent pas physiquement leurs femmes, ne les violent pas, ne leur empêchent pas l’accès à des comptes courants, ne les humilient pas en les insultant, ne leur nient pas comme épouses le droit de sortir quand ça leur plaît.
Mais il existe des formes voilées et subtiles de machisme dont probablement ils doivent se sentir coupables. L’époux qui n’aide pas sa YIIE dans les moments accablants des travaux du foyer, le mari dominant qui s’érige en oracle recteur de la famille, bridant le droit que détient sa compagne à prise de décisions et à l’expression de ses points de vue, les subtiles façons d’humilier sa femme en ridiculisant ses idées, son manque d’intérêt à s’intégrer en réunions et conversations de caractère intellectuel, sont autant d’autres formes voilées de machisme.
Hommes de la Terre, nous manquons d’autorité pour vous exhorter à adopter des formes éthiques d’ordre supérieur, cette dénonciation de la triste condition de la YIIE de OYAAGAA ne constitue pas une ingérence dans le devenir historique du Réseau Social de la Terre, puisque nous ne révélons pas quelque chose que vous ignorez et qui n’aurait pas été dénoncé par les femmes et les hommes justes et de condition morale élevée.
Mais oui nous pouvons dire qu’une grande partie des dérèglements terribles dont souffre le Réseau Social de la Terre est provoquée précisément par l’injuste violation de la dignité que vous devez octroyer à vos femmes. Le mouvement féministe mondial est inévitable si les hommes de la Terre ne progressent pas en concédant ce qui par droit propre correspond au sexe féminin, les femmes préparent sans le savoir une révolution aux conséquences graves pour l’équilibre des peuples de l’Astre froid Terre. Les hommes vont payer brutalement des siècles de laisser-aller et de mépris envers leurs compagnes martyrisées. Vous : hommes, avez tablé subtilement sur l’imposture de la condition masochiste de la femme, avez créé des mythes infamants comme la femme clitoridienne ou vaginale ou la légende psychanalyste sans fondement scientifique de l’envie du pénis, avez essayé de justifier pseudoscientifiquement la thèse de la supériorité masculine et avez tenté de vous immiscer dans les droits que la femme possède par principe sur son propre corps. La pression de l'État, de l'Église pour arracher au sexe féminin sa liberté, l'indigne attitude d'abandon et de désintérêt de l’ensemble masculin appuyant tacitement cette injustice vont provoquer dans les années à venir de gravissimes conséquences. Nous humains de UMMO, expéditionnaires sur OYAAGAA, le voyons clairement. Il nous serait agréable que vous soyez plus conscients de ce problème futur.
(D540-1)
Probablement AOXIIBOO 3 fils de IRAA 6
NE PAS COPIER PAR REPRODUCTION LE TEXTE QUI SUIT
Nous considérons prudent que les messages tels que celui-ci, dont il nous il ne nous importe pas que la diffusion entre vos frères atteigne de hauts niveaux,
soient conservés par photocopie en omettant les noms des personnes auxquelles ils ont été adressés. Nous détectons dans le cas contraire de graves blessures
pour les ou les
Le premier "les" est au masculin, le second au féminin
titulaires de ces écrits. Il convient donc, qu’en plus de ce
post-scriptum, vous masquiez à la photocopie les trois noms des YIIE qui figurent dans ce texte.
N’oubliez pas d’envoyer une copie à votre sœur Maria Teresa Quesada dont la souffrance nous a tant attristés.
Nous vous demandons de ne pas lire cette lettre séparément. Il existe des raisons en relation avec le B.B. qui conseillent que la lecture soit faite en présence d'au moins quatre OEMMII. Nous vous conseillons à propos des messages que nous vous envoyons de modérer votre curiosité et d'attendre qu'une réunion soit mise sur pied pour procéder à leur lecture. Il est très important que le milieu mental qui permet la réception des idées soit modulé par un micro réseau social.