SUJET : LETTRES ENVOYÉES PAR LE DACTYLOGRAPHE
Envoyé à : Enrique Villagrassa Novoa (Madrid)
Madrid, 9 juin 1969
Très estimé Monsieur,
La présente est pour vous joindre une copie de celles que j’ai faites du rapport sur les oawoolea uewa oemm, appelées par nous soucoupes volantes.
Je suppose que vous avez reçu ma lettre antérieure dans laquelle j’explique assez ce que je ne fais que répéter par cet envoi. De plus j’ai écrit à d’autres messieurs dont j’ai la liste qu’ils me laissèrent des seuls qui peuvent les comprendre de par leur profession d’ingénieur.
Je n’y suis pas obligé mais ces choses sont importantes et vous en tirerez parti plus que moi qui n’y comprends rien. J’ai assez tardé parce que les pages sont nombreuses et je ne pouvais les donner à copier à aucun étranger et bien que j’ai tiré les copies je ne peux que répéter puisqu’elles ne suffisent pas.
Bien sûr ce n’est pas une copie du premier original mais de celui fait après. Je les ai copiés de mon mieux, car ils sont des plus scrupuleux, vous ne pouvez vous figurez jusqu’à quel point (je veux dire ceux d’UMMO). Ceux qui les connaissent un peu le savent, puis un jour, on me dit qu’ils disaient être d’une autre planète, ce qui me fit l’effet d’une douche froide et je crus qu’ils étaient fous mais quand je me rendis compte qu’ils disaient la vérité, ils se confièrent à moi et commencèrent à être plus exigeants pour le travail.
Une chose qu’aucun ne dit jamais, c’est pourquoi ils n’écrivaient pas eux-mêmes les lettres à la machine puis qu’ils sont si intelligents. Au début je n’ai rien dit croyant qu’ils n’avaient pas appris et cela m’étonnait, mais un soir j’ai vu l’un de ces messieurs appliqué à écrire quelques lignes, avec un seul doigt de la main droite en allant aussi vite que moi ou plus ; c’est bizarre, ils pourraient faire le travail sans témoins, car ils ne savent pas si je ne vais pas les dénoncer ; merci de ce qu’ils me donneront.
Ensuite ils étaient très pointilleux sur d’autres points, ils tenaient à ce
que je mette des gants de caoutchouc et m’apportaient du papier en
grande quantité (le même que celui qui me restait), je n’étais pas
sûr s’ils ne donnaient pas les ordres par caprice, ni de les prendre
pour des maniaques. J’avais l’habitude de laisser une marge à gauche
du papier, mais une fois ils ne me laissèrent pas mettre de marge
pour épuiser la page et ce n’était pas faute de papier, quitte à
utiliser les espaces et entre les mots et comment je devais mettre
les traits d’union.
Ils faisaient des choses bizarres, par exemple, ma machine a deux
signes d’interrogation ? et ¿ et ils savaient qu’en castillan
le premier ¿ se pose devant, et dans certaines lettres ils me la
faisaient mettre en fin de phrase, ou bien les deux en dessous, dans
d’autres rien, ou pas d’accents et par contre il y avait des lettres
où ils faisaient une remarque à chaque mot et s’il y avait quelque
chose à corriger, ils n’utilisaient pas le crayon bille mais il fallait
refaire la feuille, il est clair qu’ils faisaient tout cela avec plaisir
sans se fâcher ni élever la voix le moins du monde.
Ils ne consentaient pas à ce que j’utilise du papier calque et m’apportaient
beaucoup de marques et chaque fois ils me disaient quelle marque utiliser,
tout cela était fait pour nous habituer à la discipline puisqu’ils
sont très disciplinés et souvent, bien que sans offense, ils faisaient
voir le peu de discipline que nous avons ; et je dis à l’autre
monsieur qui recevait les dictées, dans l’autre lettre, qu’ils étaient
très sévères et qu’ils ils écrivaient puis corrigeaient jusqu’aux
caractères, s’ils étaient fortement ou faiblement imprimés.
Quand le sieur DEI venait, il était le meilleur et le plus connu parce
qu’il venait souvent, il s’asseyait sur un canapé ou dans un fauteuil
dans la salle à manger, si nous nous mettions au bureau dans l’appartement,
il fermait les yeux pour dicter. Je le vois dire une chose qu’on ne
croira jamais, et Dieu sait qu’elle n’est pas mentionnée. Quand il
se levait, il était temps d’écrire, un jour il me dit vous avez fait
erreur. Quand j’écris je regarde le clavier car je n’ai pas appris
la méthode aveugle aussi ce que je vois est sûr. Il me stupéfiait
en suivant les yeux fermés. Je lui demande s’il sait par télépathie
et il me dit en souriant que non, qu’il n’y avait aucun mystère mais
qu’à force de m’entendre taper, il savait que chaque touche avait
un son et que parfois il se rendait compte mais que pour ne pas me
gêner ou pour voir si j’allais corriger, il ne me disait rien et ensuite
quelqu'un me dit qu’ils n’étaient pas d’UMMO et d’autres choses pour
me calmer.
Bon, il me dit de m’efforcer de copier en respectant les lignes, les traits d’union, et
s’il y avait quelque erreur qui m’avait échappé, c’était inévitable et aussi les signes de ponctuation, bien qu’il constate que dans l’original manquaient les points et les virgules car, c’était bizarre, ils corrigeaient les uns et me disaient de ne pas mettre les autres exprès.
La seule faute déjà faite dans l’original, ce sont
les lignes censurées que l’on ne peut comprendre qu’à l’aide de l’autre
original non censuré. Seules les notes 16 et 17 avaient été écrites
en entier, il n’était pas sûr si elles étaient censurées ou non, j’étais
contrarié parce que je les avais égarées, comme j’avais déjà fait
le travail et envoyées il y avait quelques jours selon l’ordre.
Je mets en noir les notes écrites pour mon compte et qui n’étaient pas
dans l’original pour qu’on sache qu’elles sont de moi.
Comme je dessine mal, et que de plus ils avaient été inégaux, quand il
y beaucoup de travail je donne à mon beau-frère les dessins pour qu’il
sorte les copies et après avoir découpé les écrits à la machine,
il les relie en feuillets et je n’ai rien de plus à dire de particulier.
Je continue sans rien savoir. Maintenant que je crois qu’ils sont
ici de façon que je pense ni me mobiliser ni rien faire de plus jusqu’à
qu’ils m’appellent ou viennent une autre fois. Si je leur ai fait
quelque chose, Dieu sait que ce ne fut pas fait avec intention, et
je sais qu'ils ne sont pas vindicatifs.
Et rien d’autre jusqu'à ma prochaine lettre. Vous savez que je ne peux
signer, mais comme ils se comportent bien, je préfère suivre le conseil
de ne pas donner mon nom.
FIN DE LA LETTRE 1°
Madrid, 15 juin 1969
Très estimé monsieur :
Comme j’avais déjà préparé les copies du rapport dont j’ai l’ordre de joindre les photocopies de quelques dessins, mais ils ne sortent pas bien, et d’autres sont un peu effacés, en particulier ceux qui étaient dessinés à l’encre et dont les dessins en couleurs sortaient très mal.
Puis conseillé par un parent qui connaît un photographe de toute confiance
et sans dire de quoi il s’agissait, j’ai fait des photos pour sortir
les copies. Ainsi fut fait et au début nous pensions les apporter
à un photographe commercial mais c’était risqué non parce que nous
n’avons pas confiance en vous et que nous pensions qu’ils feront des
investigations mais pour respecter l’anonymat des messieurs d’UMMO
qui me donnent toujours des instructions très nettes.
C’est pourquoi il est délicat de donner les dessins à ce monsieur, aussi
nous lui disons que c’étaient des illustrations pour un livre et
sans y attacher beaucoup d’importance, mais j’ai tardé quelque peu
à remettre le travail et c’était comme un service et sans nécessité
de se hâter.
Rappelez-vous que, dans ma dernière lettre, je vous ai dit avoir parlé à un autre homme qui a fait des copies aux messieurs d’Oummo et qu’à la fin il m’a dit qu’il savait qu’ils étaient ici sur Terre et qu’il n’était pas important de vous le dire. Ce que je ne vois pas clairement ni peux dire, puisque ce monsieur est des plus réservés, s’ils reviennent ou ne sont pas partis en voyage le 1er juin ou sont en Espagne. Je crois qu’ils ne sont pas en Espagne et cela explique qu’ils ne soient pas revenus à ma maison car j’y étais toujours et avec eux il ne pouvait y avoir de problème.
De toutes façons attendons sans rien dire. Et nous devons nous aider. Je vous promets que si je sais quelque chose de vous le communiquer, de même si vous arrivez à parler avec eux dites leur que je suis au nouveau domicile qu’ils connaissent et bien que le téléphone ne soit pas le même et que le nouveau ne soit pas dans l’annuaire qu’ils le demandent à la Téléphonique. Maintenant vous voyez comment bien faire et ne pas bouger jusqu’à avoir des nouvelles d’eux, et qu’ils commencent à s’impatienter, faire une nouvelle réunion leur porterait préjudice.
Après qu’on aura la nouvelle qu’ils demandent ou non les copies du rapport des UEWA OEMM (que le lui envoie) mais comme je l’ai déjà promis à tous, j’ai fait les copies et les photos et de plus ils me diront si je peux les envoyer à d’autres ingénieurs et je ne crois qu’ils diront que j’ai eu tort.
Le nom donné ici est faux, car pour le recommandé j’ai dû inventer une adresse et un nom.
Salutations distinguées.
FIN DE LA LETTRE 2° NOTE: ON A ESSAYÉ DE RESPECTER LES ERREURS DE L'ORIGINAL CAR CE N'EST PAS UNE LETTRE ORIGINAL.
Dactylographié au propre par A.C.U (Argentine)