E54 PDF Traduction Gardenteapot
Dernière Modification : 20/12/2024
Original indisponible
Titre de la lettre : Lettre de Farriols à Pena
Date : 25/08/2002
Auteur : Monsieur Rafael Farriols
Destinataires : Monsieur José Luis Jordan Peña
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Une lettre d'au moins 3 pages (sans doute plus).
Attention ce document n'est pas d'origine Oummaine !
Il a été produit par un terrien en relation avec le dossier Oummo.

Rafael Farriols Calvo

José Luis Jordan Peña

Argentona, le 25 Août, 2002

Cher José Luis :

Nous avons parlé au téléphone il y a quelques jours. J’ai pu constater que tu t’exprimais parfaitement, ce dont je me réjouis beaucoup. Je te félicite.

J’ai reçu ta lettre, avec le retard de la poste d’Argentona résultant de la période estivale. Je l’ai lue et relue plusieurs fois...

Écoute, José Luis, je ne peux croire tout ce que tu me dis dans ta lettre, ni dans ta dernière lettre, ni dans les dernières et peu abondantes conversations personnelles que nous avons eues. Même en sachant que tu ne veux pas me mentir consciemment comme tu l’as fait jusqu’à présent.

Je crois que la vérité est plus complexe que ce que tu me pointes me dis, me montre et, peut-être, y compris, que ce que tu dis savoir, ou que tu supposes que tu sais.

Et plus compliqué encore : je crois que tu te crois toi-même —intimement— les choses que tu m’as dis dans ta lettre et réaffirmées dans tes dernières déclarations.

Je ne sais pas quelles motivations étranges tu as. Je ne sais pas si c’est une perte de conscience de la réalité des choses, ou une motivation consciente pour atteindre un but, ou une conduite imposée, ou une "maladie" spécifique dérivée de l’agnosticisme.

Je ne comprends pas pourquoi tu insistes autant sur le même thème, dans la paternité institutionnelle officielle de l’affaire, dont la réalité est encore plus improbable invraisemblable que l’hypothèse traditionnelle envisagée au cours de ces trente dernières années.

Tu me dis que la contribution à l’ensemble de "l’institution", est seulement de l’ordre de 3% tandis que le reste est entièrement de toi. Ça, je ne le crois pas...

Sache bien que je te tiens pour un homme très intelligent, très cultivé, très bien informé, très imaginatif, et aussi très "bizarre" ou "étrange". Et bien que je te considère de cette façon, je ne peux pas croire que 97% de "l’affaire" puisse être une invention à toi. C’est inutile et idiot d’insister là-dessus.

Mais de plus, si réellement tu étais agnostique (moi aussi je le suis, mais avec des nuances importantes), et peut-être aussi si tu étais un athée camouflé, tu as l’obligation d’affirmer, de nier ou de dire que :

Tu ne considère pas comme réelle l'existence des Ovnis, ni n’admets même un seul des phénomènes dits paranormaux, que tu ne peux pas admettre non plus l'existence d'un Dieu (pour différent qu’il soit de ce qu’on nous en a dit), ni par conséquent l’existence de l’Âme... Qu’admets-tu alors ? le nier (nier tout ça ?) est trop facile, bien que ça ne conduise à rien qui pointe à la prévisible existence de quelque chose de transcendant.

Marcher derrière ce que va dicter la science en physique, en astrophysique, en psychologie, en ontologie (la science ne s'en préoccupe pratiquement jamais) etc. est très louable, mais est laissé en suspend le reste de l’inconnu qui est encore plus vaste et important que les choses connues. Tu sais bien que c’est ainsi.

Un aspect qui attire mon attention fortement mon attention est que avec tes rapports tu nous a offert de magnifiques idées ontologiques, cosmologiques, cosmogoniques et physiques dignes d’un être très intelligent qui les connaît bien et, bien sûr, qui croit en elles. Il me paraît paradoxal et incompréhensible qu’un "détracteur" de quasiment tout, pourrait avoir inventé et écrit tout ceci, diamétralement opposé aux idées qu’il prêchait et a toujours prêchées.

Mais tu as l’obligation morale et intellectuelle de te montrer ainsi. Jusqu’à ce que tu adoptes une perspective différente si tu as le temps. à la main en bas de la première page

à la main sur une page ajoutée

L’agnosticisme n’est pas, bien sûr, l’unique posture intellectuelle qui circule en vérité. Une des fautes que XXX dans l’agnosticisme est le manque d’imagination et le mépris de l’intuition. L’agnostique standard, va-t-il toujours attendre qu’un homme "sage", plus sage que lui, vienne lui fournir un nouveau et inespéré chemin ?

Bien sûr, je suis très intéressé de connaître ta récente découverte de la façon dont "l’institution" a enregistré les conversations ou monologues qui se sont déroulés chez moi. De toute façon ça me paraît très bizarre que "l’institution" s’intéresse aux choses que j’ai dites tout seul. Je ne suis pas important —ni ne dis des choses importantes— pour que "l’institution" s’intéresse à moi et se consacre à m’écouter de temps en temps et... pour n’aller nulle part.

Sache bien que ce phénomène m’est arrivé, peut-être plus de dix fois (de parler tout seul) durant ces 30 et quelques années. Et je ne sais combien d’autres fois, parlant en groupe, par exemple avec Carmela et mes fils. D’autres fois avec des amis. Y compris quelques fois pendant ta présence... (à Madrid).

D’autres fois —je ne sais pas combien de fois— même sans formuler consciemment les questions à voix haute, il me conseillait (ou tu me conseillais...) certaines conduites particulières que j’étais le seul à pouvoir connaître. Toi, José Luis, ne pouvais pas les connaître à la date où elles se sont produites. Il y a de ceci plus de 15 ans.

Aujourd’hui, tout le monde admet la finesse des micro ou nano éléments techniques de contrôle ; personne ne s’étonne des résultats obtenus par des instruments "merveilleux". Par exemple, connaître ce que je dis tous seul à plus de 15 km de chez moi...

Mais, il y a trente ans est-ce qu’une telle technologie existait ? Non, bien sûr que non. Cependant, il y a plus de trente ans, j’ai reçu une réponse, par lettre, à la question que j’avais formulé —à voix haute et tout seul— chez moi… alors dans la rue Aragon de Barcelone. Comment expliques-tu ça ? Revois les dates des événements.

Je me souviens de la première réponse, de celle dont je m’aperçus que c’était une réponse, c’était via une lettre adressée à Dionisio Garrido dans laquelle ils répondaient à une de mes questions, mais Dionisio ne pouvait pas comprendre ou déterminer qu’une telle réponse ou qu’un tel commentaire m’était destiné. Mais, dans l’entête de la lettre, ils disaient à Garrido : envoyez en urgence une copie de cette lettre à votre frère Rafael Farriols de Bercelone.

En outre, quelle patience tu as eu avant de déclarer ta véritable identité ! Au moins à moi, qui —principalement à travers toi— "me rend malade" avec cette expérience aussi incroyable. Et que poursuivaient-ils ? Effectuer un test psychométrique ou social, je pense qu’ils ont eu un temps plus que suffisant pour le mener à bien et même pour le poursuivre. Et pour réaliser une étude de haut niveau technique, il va falloir que je le fasse moi-même ?, ici, je suis sur une montagne de l’Argentona, et entouré de lapins et de chevaux.

Toi qui as été très impliqué, devrais savoir avec précision ce projet étrange et ses objectifs. Moi, je n’y comprends rien.

Je me demande, n’existerait-il pas une autre "institution" —la 1ère qui est derrière inspirant la 2ème qui est celle que tu connais ? Souviens-toi du dessin de Jean-Pierre Petit représentant une série de mains enchaînées dont la plus petite —la dernière— était celle qui avait écrit les lettres ? Souviens-toi de ton commentaire au sujet de ce dessin : "Quelle intuition tu as, Jean-Pierre Petit !".

L’énorme intelligence et anticipation technique et métaphysique qu’a démontrée "l’institution" dans certains de ces rapports destinés à des hommes médiocres —comme moi et d’autres— n’a pas d’explication raisonnable.

Si tu m’écris une lettre, essayer de me raconter le plus que tu peux au sujet de ce thème.

J’aimerais aller à Madrid pour les dates où tu prétends faire les conférences. Mais, je ne vais nulle part. Je suis paresseux et découragé. Bien que je me sente toujours très bien, l’âge ne pardonne pas. J’ai 72 ans et j’en traîne les conséquences irrémédiables et irréversibles. Nous allons voir.

Parlons d’autre chose. Quand je t’ai demandé si je pouvais manger des fruits-de mer, je ne voulais pas connaître ton opinion particulière au sujet de la possible "toxicité" de ces crustacés, mais une réponse globale que, dans une de "tes" lettres, tu me recommandais une série de produits chimiques et alimentaires que je devais éviter pour ne pas contracter une tumeur précoce. Cette réponse répondait aussi a une de mes questions formulée en solitaire. Ta réponse a été partielle, mais ce qui m’intéresserait toujours de savoir c’est si ces liens de produits —non recommandés— sont toujours valides et sensibles. Fruits-de-mer exceptés, "tu" me disais de ne pas m’approcher de la Novocaine (anesthésique local), par exemple. Qu’est-ce que tu me conseilles aujourd’hui ?

Comment "l’institution" pouvait savoir que ça ne convenait pas à ma santé, et que c’était inoffensif pour les autres ? Ceci, si c’est vrai, fait beaucoup de connaissance en dehors des hypothétiques et sophistiqués enregistrements sonores.

Comment "l’institution" pouvait me dire par lettre (en 1996, dans cet écrit que tu ne t’imputes pas) qu’ils avaient "étudié" mon livre et qu’ils me suggéraient même une paire de corrections, alors que le livre était seulement sur le disque dure de l’ordinateur et qu’il y avait une seule copie d’une feuille imprimée ? Ce phénomène ne correspond pas à un enregistrement sonore sophistiqué. En outre, à cette date, mon ordinateur n’était pas connecté au réseau.

J’apprécierais toute réponse raisonnable —dans le cas où tu comprends ou sais quelque chose sur ce bazar— et la plus large possible. Si tu ne me le racontes pas toi, qui pourras me le dire ?

Autre sujet. A la maison, nous avons —Carmela et moi— un bazar impressionnant lié aux chevaux, avec la saillie la Yeguada. Aujourd’hui même nous avons 60 chevaux, avec tous les problèmes que ça représente d’avoir un cheval, mais multiplié par 60. Nous n’avons pas de temps libre, ni vacances, ni rien. C’est un esclavage stupide que nous nous sommes forgé presque accidentellement. Tu connais Carmela qui est dotée d’une activité inépuisable que je ne peux suivre.

Bien, je ne veux pas davantage te harceler. Je t’ai déjà dit —comme d’habitude— que tu me dises ce que tu peux de ce que tu sais, mais ne m’envoie pas dans les choux "no metas en la "huerta" -> littéralement, ne m’envoie pas dans les buts, comme on dit familièrement. Ce serait dommage que nous disparaissions tous les deux sans avoir obtenu une réponse raisonnable et la moins ésotérique possible.

Je vous embrasse, Maite et toi