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Dernière Modification : 09/01/2025
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Titre de la lettre : Lettre 5 de Pena à Farriols
Date : 19/04/1993
Auteur : Monsieur José Luis Jordan Peña
Destinataires : Monsieur Rafael Farriols
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Une lettre de 1 page.
Attention ce document n'est pas d'origine Oummaine !
Il a été produit par un terrien en relation avec le dossier Oummo.

Sr D. RAFAEL FARRIOLS CALVO
(Barcelone)

Madrid le 19 avril 1993

Chers Rafael et Carmela:

Je regrette vraiment d’avoir éteint une illusion. J’ai voulu la prolonger jusqu’à ce que les circonstances m’y obligent. Soyez assurés que mon affliction est ressentie de toute mon âme. Tout était si beau que je le ressentais moi-même comme l’un des vôtres. J’ai construit cet édifice formidable tout seul. La philosophie qu’il abritait était un souvenir de ma pensée. Peut-être que si j’avais voulu exprimer mes idées ouvertement, vous ne les auriez pas accueillies avec ce délicieux goût de l’étranger.

Je vous ai envoyé les rapports jusqu’à ce que ma maladie m’en empêche. Pratiquement, c’étaient les lettres publiées par Cyclostil par Aguirre. Ensuite, j’ai cessé de vous écrire. Vous ne pouvez pas m’imputer le reste de ces années. Trop de "sosies", des agents inconnus, ont copié les rapports avec maîtrise. Parmi eux se trouvait Pons, à qui je dois donner une réprimande pour vous avoir fait parvenir une lettre obscène (celle du sperme). D’autres provenaient d’une secte hindoue. Je m’y suis infiltré secrètement dans l’espoir de découvrir qui était exactement le plagiaire. Découvert, je me suis retrouvé pris au piège avec une vidéo enregistrée clandestinement. D’autres provenaient de parents opposés aux sectes destructrices.

D’autres... enfin, de "parents" inconnus. À tel point que j’ai commencé à douter sérieusement de vous tous. Maintenant, je suis sûr de votre innocence. À tel point que j’ai décidé de tout vous révéler. Même si cela me coûte du sang et surtout votre amitié inoubliable et chère. C’est ainsi que les choses en étaient jusqu’à ce que cette réunion, convoquée par je ne sais qui, précipite les choses. Fais attention, les dernières lettres d’Ummo sont parfaitement falsifiées et proviennent de lieux éloignés. Je te jure par ce qu’il y a de plus sacré que ce n’est pas moi. Les miennes sont parfaitement identifiées. Je me souviens que les dernières étaient celles du Pluricosmos, écrites au bord de ma thrombose. Ainsi que toutes celles sur l’Ingénierie et la Technologie.

Vous disposez donc d’une construction formidable qui mérite de figurer dans une anthologie.

Je vous prie de faire connaître cette lettre à qui vous voudrez. En attendant, recevez les témoignages de mon affection inoubliable.

JOSE LUIS JORDAN PEÑA