E23 D610 TP52 à 55 |
Traduction JP Dernière Modification : 16/04/2018 |
Conforme à l'original (inclus ci-dessous) (AN) | |
Titre de la lettre : | Article de la revue argentine "2001" | ||
Date : | Revue publiée en 03/1970 | ||
Auteur : | Les rédacteurs de la revue "2001" | ||
Destinataires : | Les lecteurs de la revue "2001" | ||
Langue d'origine : | Espagnol | ||
Notes : | Il s'agit d'un article de 4 pages publié dans la Revue "2001", Buenos Aires, N°20, Mars 1970, page 38-41. Cet article a aussi été référencée pendant un temps E39 (qui regroupait E22 et E23). L'article a été publié par la revue "2001" suite à une lettre de Fernando Eguizabal (référencée E22) adressée au Directeur de la revue, et qui était accompagnée d'une photocopie d'une page d'une prétendue lettre oummaine (référencée pour l'instant E25-D612). Cet article reproduit des lettres de différentes origines (dans l'ordre d'apparition : Fernando Eguizabal, potentiellement oummaine, René Foueré, Fernando Sesma). Comme ces lettres proviennent de plusieurs sources, il était logique de les référencer dans des documents séparées (respectivement E22, E25-D612, E24, E25). |
(E23-1)
NdW: Sur la page 1, seuls la colonne de gauche et les deux colones du bas sont traduites.
L'encadré "N°609" est la copie de la lettre d'accompagnement de Fernando Eguizabal référencée E22.
...PAR L'INTERMEDIAIRE DE NOS COLLABORATEURS SUR LE CONTINENT EUROPEEN, NOUS TRANSCRIVONS LA REPONSE QUE LE FRANÇAIS RENE FOUERE, SECRETAIRE GENERAL DU GEPA (GROUPEMENT D'ETUDES DE PHENOMENES AERIENS, PARIS) ET DIRECTEUR DE L'EXCELLENTE REVUE "PHENOMENES SPATIAUX" RECUT DE SCIENTIFIQUES APPARTENANT AU CELEBRE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (FRANCE). TOUT CELA, SUBTILEMENT UNI, DONNE UNE IDEE PLUS CLAIRE DE CET ETRANGE COURS QUI - COMME NOUS L'AVONS DEJA DIT - MENACE DE SE TRANSFORMER EN SCANDALE SCIENTIFIQUE DE LA DERNIERE DECENNIE. PUISQU'IL N'Y A PAS DE DOUTES. LES RAPPORTS - DE TRES HAUT NIVEAU - QUE LES HABITANTS (OU NON) DE UMMO METTENT AU COURRIER DEPUIS DIVERSES PARTIES DE LA PLANETE, EXISTENT. SUR QUI, SEUL OU EN GROUPE, PEUT ETRE CE "QUELQU'UN", TOUTES LES HYPOTHESES SONT VALIDES (A CE QUE DIT NOTRE AMI ANTONIO RIBERA). CES MISSIVES QUE NOUS PUBLIONS ET LES PHOTOGRAPHIES JOINTES OUVRENT UNE NOUVELLE PORTE DANS CE PASSIONNANT JEU DE LA VERITE.
J'espère que toute l'énorme confusion suscitée ces derniers mois autour de l'affaire Oummo (en espagnol Ummo) va clarifier les premières données.
Mon intérêt pour le sujet a commencé dans l'année 1964, quand un bon ami à moi, spécialisé en mécanique quantique, reçut par courrier aérien quelques documents singuliers compostés à Adélaïde (AUSTRALIE). L'intérêt ne se concentrait pas tant sur la qualité certaine des travaux écrits que sur l'avis de ce spécialiste pouvant les qualifier d'inédits, comme la surprenante identité que prétendaient adopter les expéditeurs inconnus. Explorateurs provenant d'une lointaine Planète !! Toutes les feuilles étaient estampillées par une marque grossière à l'encre orange dans laquelle on distingue une sorte de signe en forme de H asymétrique avec une barre centrale barrée.
Comme les données envoyées étaient de valeur, les expéditions successives se multiplièrent et les australiens, intelligents et non précisément dépourvus d'un bon sens de l'humour, demandaient seulement une réserve modérée, le fait qu'il n'y ait pas plus de conséquences que d'inévitables cabales et commentaires dans un cercle restreint familier.
Je me rappelle que l'on fit une démarche auprès d'un département officiel du gouvernement australien mais sans résultat.
Au début de cette année, arrivèrent au Mexique (à Mexico ?) venant d' Espagne et des Etats Unis, deux lettres qui apportèrent de nouvelles dimensions à l'affaire. Ce que nous croyions une innocente plaisanterie des collègues de mon ami, commençait à se teindre d'étranges couleurs.
Ce voyage en Espagne pour des motifs professionnels m'a servi d'ailleurs, non seulement sur demande expresse de ce bon compagnon, mais aussi, parce que l'affaire m'a séduit depuis le premier moment, pour réaliser pour mon compte quelques investigations. Mes visites à Barcelone et à Madrid, quelques entretiens réalisés et la discrétion que j'ai maintenue, que j'ai considérée essentielle pour aborder quelques aspects épineux du problème, m'ont permis d'atteindre une perspective dépassionnée et un bon nombre de données objectives.
LE PROFESSEUR SESMA ET SES HYPPIES
Ma première visite au cercle du Professeur Sesma, dans un café central de l'Avenue de Alcala à Madrid, me causa une stupeur inénarrable.
Je crois que si vous visitiez le sous-sol historique où l'infortuné leader du fascisme espagnol, José Antonio Primo de Rivera célébrait ses conciliabules nazis, vous sentiriez dans votre moelle le même étrange exotisme de l'atmosphère: mystiques Zen, un bout de bonne femme menue et avec des yeux vifs que les assistants, enflant la voix, appelaient "Pili la possédée", des jeunes avides de pénétrer les arcanes de l'Alchimie, des dames d'un certain âge respirant le parfum d'un brin de scandale, étudiants moqueurs et jusqu'à des intellectuels au regard hermétique, des ingénieurs, des psychologues, des médecins, avides de sentir avec leurs tympans la magie dialectique du "maestro"; il est clair que ces derniers se montraient sceptiques sur la valeur de ses paroles.
(E23-2)
NdW: Sur la page 2, toute la page est traduite sauf l'encadré "N°612" qui est la photocopie d'une page d'une supposée lettre oummaine,
photocopie que Fernando Eguizabal a envoyé à la revue, et que vous retrouverez dans le document référencé pour l'instant E25-D612.
Traduction de la légende à coté de la page "oummaine" : Monographie "oummaine" reçue le 8 octobre 1964 par un professeur de physique à Monterrey (Mexico). Se rapporte à une étude compliquée d'un réseau de communications qui d'après eux existe dans notre mésencéphale, formé par des atomes isolés de krypton et qui sont à leur tour en communication avec le système nerveux central.
Pas une seule fois durant les soirées où je me suis introduit dans le vieux salon présidé par une vielle fresque représentant une baleine souriante, je n'ai entendu en public la moindre allusion à Oummo.
Mes entretiens à Barcelone et à Madrid, autant que la vaste documentation dont je dispose à ce sujet, m'ont permis d'élaborer une série d'éphémérides relatives à Oummo et son groupe.
Cela me permet d'affirmer catégoriquement avec des preuves incontestables, que Don Fernando Sesma a eu seulement un accès accidentel à l'affaire Ummo quand elle était déjà "en train de cuire" des années avant dans des cercles très restreints, au sein d'autres pays ( Mexique en 1964, Australie 1964, France 1959, Canada 1963, Espagne 1965, U.S.A. 1963). C'est au moins d'alors que datent les références vérifiées que je possède. Il n'y a aucune preuve qu'à Madrid ni en autre lieu de cette nation, quelque personne ait eut accès à des informations de ce genre.
Bien que nous nous tournions de nouveau sur la prétendue identité des Oummites, nous savons tous déjà qu'en premier lieu ils s'adressèrent à des intellectuels qu'ils avaient déterminés dans quelques rares pays, cherchant à des fins insoupçonnées des relations de caractère philosophique, scientifique et technologique qui furent au début couvertes par une atmosphère raréfiée de "sceau" et de secret. Certaines de ces personnes avec un bon discernement se méfièrent de ces couleurs mystérieuses qui imprégnaient les documents reçus et se limitèrent à commenter l'événement avec leurs plus intimes. Les plus rusés et intelligents se servirent du surprenant cumul de travaux inédits que, comme une manne tombée du ciel, leur offraient quelques inconnus sans exiger rien en échange, qu'une grande réserve pour ne pas perdre leur prestige professionnel ou bien par crainte de futures implications politiques qui pourraient leur porter préjudice de quelque façon, gardèrent un silence impénétrable qui commence ces jours-ci à se fendiller.
Mais un deuxième secteur de personnes touchées se trouve constitué par certains des spécialistes en UFOLOGIE (Etude de ce que l'on nomme les Soucoupes Volantes).
Nous savons que parmi ceux-ci, il en est d'un prestige bien gagné par la probité de leurs méthodes d'analyse, comme Aimé Michel et d'autres, plus suspects de pencher vers l'ésotérisme et la fantaisie, comme le disparu Adamski...
(E23-3)
NdW: Page 3.
Traduction de la légende de la photo du haut : Ranch "El Caney" (Espagne, situé en bordure de la route de San Martin de la Vega), où selon des observateurs atterrit un OVNI le 01/06/67.
Traduction de la légende de la photo du bas : Original du signe Ummo, gravé en relief saillant à grande pression sur le mortier à l'endroit où - selon les investigations de F. Eguizabal - "les extraterrestres" campèrent cette nuit là. (Note de J.P. : rien n'étaye la "grande pression" ! Cette photo [invérifiable, puisque son prétendu auteur n'a pu être situé ni retrouvé] est différente de celle que Farriols a prise. Elle a la même valeur que celles des supposés "tubes" de Santa Monica. Pièces "à convaincre" , mais non probantes.)
Une photocopie que je garde par de vers moi (écrite par les mêmes agents du groupe Oummo) présente une étrange explication des raisons qui les poussèrent à s'adresser, entre autres, précisément à l'un de ces derniers, don Fernando Sesma, espagnol qui associe à son verbe facile et à son agréable dialectique une constellation d'idées délirantes.
C'est ainsi que l'hermétisme jalousement gardé pendant quelques années dans d'autres pays fut brisé par le compréhensible empressement exhibitionniste d'un monsieur qui est peut-être le moins autorisé pour présenter une version cohérente de cette si étrange affaire.
Ses propres membres de cercle m'assurèrent que dans le peu de mois où il reçut des pages et des pages avec des descriptions à caractère scientifique ( et bien que leur niveau intellectuel ait pu être vérifié comme très inférieur à celui d'autres documents analogues) le fameux professeur Sesma dans une de ses fiévreuses conférences assura que tout ce qui se rapportait à Oummo lui paraissait une fraude et c'est pourquoi il préférait rester avec ses autres fantastiques "extraterrestres", qui d'après sa version, se transformaient en chats et en papillons. En un mot : il exclut de ses schémas mentaux une supposée "civilisation" parce que le "professeur" ne comprenait pas les formules mathématiques ni les circuits électriques de ces pages, et parce que les Oummites ne parlaient pas dans leurs textes de nombres magiques ou d'êtres aliénigènes exotiques qui pondent des oeufs.
Une autre chose très importante à mes yeux pourrait en apporter la preuve : peu de jours avant le passage par la localité de San José de Valderas et l'étrange atterrissage dans les abords du Rancho-Restaurant actuel "El Caney" d'une singulière nef circulaire sur la base de laquelle on pouvait distinguer le fameux signe de Oummo, et que l'écrivain espagnol Antonio Ribera décrit dans ses ouvrages, quelques citoyens espagnols, parmi lesquels se trouvait le Mr Sesma cité, reçurent une mystérieuse notification dans laquelle, en plus de faire une description sommaire du véhicule, était avancée une date prévisible pour son apparition et une zone de quelques kilomètres de rayon sur laquelle une telle nef devrait se poser. Le document exprimait quelques menaces voilées pour le cas où les autorités du commandement aérien intercepteraient le véhicule.
C'est devant plus de trente personnes que le texte fut lu. Parmi celles-ci se trouvaient des licenciés, des ingénieurs, des fonctionnaires de l'Etat, qui signèrent au dos pour faire constater sa réception préalable. Un discret silence fut maintenu jusqu'au moment où la presse de la capitale espagnole fit connaître le 2 juin 1967 la version présentée par des centaines de témoins.
Un interrogateur me demanda quand on put constater que tout cela s'était passé comme je le raconte. Comment les signataires ne se lancèrent pas dans l'exploration de la zone à ces dates là ?
Cependant, ce fut précisément ce que firent certains d'entre eux, les moins sceptiques. Un certain don Joaquin Martinez que je n'ai pas pu localiser, parcourut les environs de la cité bardé de caméras, d'autres déambulèrent par les routes avoisinantes sans enthousiasme excessif, pensant cette fois que la lettre anonyme était le produit d'un déséquilibré. L'ample étendue de la zone décrite et l'apathie jointe au manque de programme cohérent d'exploration, rendirent incapables les assistants de cette réunion historique, une occasion difficilement renouvelable.
Ce fut alors que l'ineffable Monsieur Sesma ouvrit la boite de Pandore et déroula devant l'opinion publique tout le mystère des agents de Oummo, à l'aide d'un livre grossièrement édité et encore plus mal écrit dans lequel l'auteur mélange ses commentaires ingénus et médiocres avec les paragraphes, moins intéressants et plus superficiels des textes Oummains parvenus entre ses mains.
Il faut dire en sa faveur que dans les écrits qu'ils lui remirent on observe un style et un caractère scientifique de valeur limitée pour correspondre au bas standard intellectuel des personnes qui forment habituellement son cercle. Le contraste avec d'autres copies que je détiens est évident. (la page photographiée que je vous envoie correspond à une monographie qui fut reçue à Monterrey, Mexico, le 7 octobre 1964). Le sceau qui figure en pied a été imprimé avec une encre de couleur sombre, jaunâtre.
Mais selon ce qui a été si souvent mentionné, Sesma, bien qu'il ne paraissait pas se trouver très heureux parmi quelques messages qui traduisaient des unités physiques étranges dans leur version officielle de millibars, ergs et microvolts, et parvint même à les réfuter comme frauduleux , est resté parmi le peu de spécialistes informés d'Espagne et d'Amérique du Sud comme le "découvreur" de Oummo. L'histoire nous a déjà accoutumés à ces légèretés.
(E23-4)
NdW: Sur la page 4, seul les 16 lignes du bas dans la colone de gauche sont traduites.
L'encadré gauche "N°611" est la copie de la lettre de Fouere à Ribera (?) référencée E24
L'encadré droit "N°613" est la copie de la lettre de Sesma à la revue "2001" référencée E25.
Je regrette pour autant d'être en désaccord avec quelques uns de mes anciens compatriotes qui s'attribuent un tel titre. Je ne nie pas la possibilité que quelqu'un ait reçu dans ce pays les étranges lettres antérieurement au Mexique, mais les preuves que je possède indiquent pour le moment que ce n'est pas ainsi.
Dans un prochain article, j'exposerai mon hypothèse particulière à propos de l'origine de ces communicateurs ésotériques. Mon voyage en Espagne a clarifié beaucoup d'idées sur ceux-ci. Dommage que mes explorations par le abords du Ranch "El Caney" ne furent pas si fructueuses. Le passage du temps a du effacer toute possible trace de l'atterrissage. Seul un anagramme imprimé de manière floue sur les parois d'une construction en ruines (voir la photographie) pourrait donner quelque piste imperceptible. Ont-ils campé? là cette nuit-là ?
Tout ce que nous pouvons avancer est que la perspective de cette affaire est saturée de doutes, contradictions, et protégée par un mur de silence que les initiés gardent jalousement.