D79 à D81
T0 - 89/94
Notes en T0-79 & 81
Drapeau espagnol
Drapeau espagnol
Drapeau espagnol
PDF
Traduction JP (pour D79) et JJP, AJH (pour D80-D81)
Dernière Modification: 11/02/2018
Vérifié conforme à l'original (AN). Scanner
Titre de la lettre : D79: Le concept de WOA, notre idée de WOA
D80: Notre gnoséologie
D81: Notre "UAA" (morale)
Date : 17/11/1969
Destinataires : Monsieur Antonio Ribera
Langue d'origine : Espagnol
Notes : Troisième partie d'un rapport de 18 pages + 3 pages de notes (dont une manquante). Cette partie fait 5 pages et une page de notes.

Ce rapport a été reçu en trois morceaux : d'abord D74 puis D75-D78 et enfin D79-D81. Les morceaux peuvent être retrouvés grâce à la numérotation des pages qui recommencent à 1 pour chaque morceaux. Les notes sont elles-aussi sur des pages numérotées séparament, et la troisième page de notes contenant les notes 10 et 11 est actuellement manquante.

Les dates de réception du premier et deuxième morceau sont inconnues, mais situé entre la date de la lettre d'annonce du rapport qui est D72, reçu le 22/03/1969 et la date de ce troisième morceau indiqué comme 17/11/1969 sur l'original et aussi sur le cachet de l'envelope.

Il est probable que ce rapport ait été lu ou communiqué à la Baleine Joyeuse, chapitre par chapitre, ce qui pourrait expliqué pourquoi Darnaude a donné une référence à chaque chapitres, néanmoins, comme on peut le voir sur l'original, la fin d'un chapitre et le début du suivant se trouve parfois sur la même page.

Note du traducteur :
Traduction de SER par ÊTRE (plutôt vivant)
Traduction de ENTE par ENTITÉ (plutôt une réalité)
D79 | T0-88

NOTRE IDÉE DE WOA.

Il est véritablement difficile de parler de WOA dont nous ignorons l'essence, tout en étant contraints d'employer une langue étrangère dont les bases logiques sont bivalentes. Sur UMMO, quand nous employons l'expression phonétique AIOOYA AMIIE (dont la transcription littérale serait "N'EXISTE PAS") nous nous référons bien à des concepts abstraits ou à des idées ou bien à WOA. Nous cherchons à exprimer quelque chose de différent de AIOODI (ÊTRE INACCESSIBLE) puisque AIOODI se présente à nous avec des "dimensions" et que WOA est ADIMENSIONNEL, c'est-à-dire, qu'il n'est pas susceptible d'être déformé par notre pensée. Ainsi nous disons AIOOYA IBONEE (les radiations cosmiques existent) ou AA-INNUO-AIOOYA-AMIE (la symétrie n'existe pas).

WOA est adimensionnel. Sur ce point nous sommes en accord avec les théologiens de la TERRE. Cela n'a pas de sens de parler d'"Eternité", de temps, de pensée ou d'esprit dans l'essence de WOA.

De plus sa raison de AIOOYA AMIIE est précisément celle d'être genèse de l'idée de AIOODI. Nous vous avons dit que AIIOODI est l'Entité qui ne nous transcende pas puisqu'il est extorqué, fractionné en multiples formes (WAAMWAAM).

C'est dans ce sens que nous pouvons (sous notre angle familier) imaginer que dans WOA "il y a" un esprit créateur d'idées, d'une infinité d'idées, dans la mesure où ces idées ne sont pas incompatibles avec l'essence du WAAM.

De plus nous n'attribuons pas à WOA des qualités, ou nous n'associons pas à son AIOBII (voir note 10) cette note est manquante des fonctions hominoïdes qui anthropomorphisent son concept comme l'ont fait malheureusement les théologiens de la TERRE dans des époques passées. L'attribut de BONTÉ, de CRÉATEUR, de JUSTE, de CRUEL et autres, n'ont pas de sens s'ils se rattachent à "ce qui AIOBII" (C'est le cas de WOA).

Quand nous traduisons le phonème IIWOAE par le mot d'Espagne " générer" nous prostituons la signification authentique, étant donné que notre concept de IIWOAE N'EST PAS synonyme d'"ENGENDRER" ou "de CRÉER" au sens où vous l'entendez, c'est-à-dire "la fonction qui permet à une Entité avec une existence préalable de faire surgir un ÊTRE CONTINGENT dont les éléments constitutifs ne préexistaient pas" (voir note 11). cette note est manquante

Nous nous rendons parfaitement compte de la confusion qui peut vous gêner pour essayer de comprendre ces paragraphes. Ce n'est pas de notre faute.

En utilisant votre logique familière, nous symboliserons ce concept :

Vu depuis la perspective de l'homme, WOA (Dieu) "crée" les bases des atomes, génère les lois qui régissent le Cosmos, mais pour la perspective de WOA, la fonction "générer", "créer", et même "COÉXISTER", n'a pas de signification.

Il est nécessaire d'insister sur la grande différence que nous observons entre notre concept de genèse par WOA (vu par un OEMMI) et ce concept de génération tel qu'il serait appréhendé si nous nous situions (possibilité absurde) du "point de vue" de WOA.

Pour nous, WOA engendre une infinité d'idées, idées qui en tant qu'excroissances d'un "ÊTRE SUPRÊME", doivent SE RÉALISER, EXISTER EN DEHORS OU EN DEDANS DE NOUS. Ainsi

il est capable d'engendrer autant de cosmos que nous pouvons imaginer d'entités pensantes.

Mais sous l'hypothétique angle de WOA, tout est différent. Lui, il (coexiste-engendre) avec le ou les (utiliser un qualificatif quantitatif n'a pas de sens) AIOODI, mais un être pensant est simultanément AIOODI car, à son tour, en pensant en "lui", il le déforme en mille facettes ontologiques, générant son propre WAAM, son propre COSMOS. Ainsi surgissent autant de WAAM que d'EESEOEMI compatibles avec "l'esprit de WOA".

Pour WOA le pluri-cosmos (WAAM-WAAM) n'aura donc pas de sens mais il n'en sera pas de même pour nous, hommes pensants.

Mais continuons avec notre procédé "vu" par moi (JE-PENSANT).

WOA, parmi l'infinité d'idées qui coexistent avec son essence, imagine celle d'un "ÊTRE" adimensionnel capable de léser le mot d'origine est "extorsionar" son propre AAIODI (c'est-à-dire : penser, engendrer des idées). Un tel "ÊTRE" (ÊTRE pour mon concept ; AAIODI pour WOA) doit donc être libre. (Observez que s'il ne l'était pas, sa genèse d'idées n'aurait pas de sens puisque celles-ci seraient attribuables à WOA et ne seraient donc pas des IDÉES (au sens conceptuel que vous attribuez à un tel mot) mais AAIODI.

Il n'est pas logique non plus d'imaginer que cet "ÊTRE" libre et générant un autre AAIODI, puisse être un double de WOA. (WOA ne pourra pas engendrer un tel ÊTRE).

C'est ainsi "qu'a été généré" BUAWE BIAEI (peut se traduire par "ESPRIT COMMUNAUTAIRE ou SOCIAL") qui représente, comme nous l'expliquerons plus loin, la collectivité des EESEOEMII (êtres pensants) incapables de pénétrer l'essence du AIODI, puisque leur tentative provoque une "mutation" en lui, comme nous vous l'avons expliqué antérieurement.

Combien de BUAWE BIAEI "existent-ils" ? C'est-à-dire combien y a-t-il de catégories de groupes pensants? Est-ce que tous les BUAWE BIAEI sont identiques en leur essence ? Le BUAWE BIAEI terrestre est-il le même que celui d'UMMO ?

Nous essaierons de répondre dans l'ordre à toutes ces questions, mais avant il est nécessaire de clarifier la double interprétation que représente pour nous le phonème BUAWE BIAEI : une première acception (l'ancienne) est synonyme de "COLLECTIVITE d'EESEOMI". La seconde représente notre concept actuel "d'ESPRIT COLLECTIF". Sans cette clarification nous pourrions arriver à une tromperie de caractère amphibologique d'après le dictionnaire ROBERT, amphibologie signifie "double sens présenté par une proposition" qui rendrait encore plus difficile la compréhension de notre pensée.

Si nous nous en tenons à la première acception, il est évident que nous ignorons par voie empirique combien de catégories d'êtres CONSCIENTS ET PENSANTS peuvent exister dans le WAAM-WAAM (ensemble d'Univers coexistant avec WOA).

Si nous acceptons la définition du WAAM-WAAM au sens strict, il doit y avoir autant de WAAM que de catégories d'êtres pensants capables de déformer le AAIODI.

En adoptant aussi le mot BUAWE BIAEII comme synonyme de collectivité homogène, vous les hommes de la TERRE, nous les OEMII de UMMO et TOUS les humains qui ont notre structure neurocorticale et dont les processus mentaux se déroulent sous des bases analogues, nous lui appartenons ; mais en suggérant l'autre signification (âme collective) nous vous confessons que nous n'avons pas encore pu résoudre cette énigme. (Une des raisons, parmi d'autres, de notre venue sur votre OYAA s'appuie sur la réalisation d'une étude profonde du problème).

D80 | T0-91/92

NOTRE GNOSÉOLOGIE.

Nous n'avons pas élaboré une théorie de la connaissance qui soit séparée de notre propre WOALA OLEASS (Philosophie-Théologie) et avec sa propre identité.

Notre source de connaissance est empirique. Convaincus que l'AAIODI (l'entité réelle) nous est inconnue, convaincus que le WAAM accessible par nos voies intellectuelles et sensorielles est un "fantasme" créé par notre JE-PENSANT, nous optons pour au moins tenter de pénétrer cette image déformée par nous de l'AAIODI. (Sur UMMO, il existe une ancienne légende qui illustre cette attitude) :

L'IGOONOOI (ouragan chargé de sables abrasifs, dangereux, qui parvient à détruire la végétation et à éroder fortement les roches) voulut un jour lire l'OUDEXIENOO (voir note 6) des OEMMI "des lacs", car il se sentait "faible et malade" (sa vitesse était en baisse selon le texte original).

NOTE 6 : Les OUDEXIONOO étaient des monolithes de roche poreuse et tendre en forme de baguettes que l'on érigeait dans les champs et où nos ancêtres effectuaient des inscriptions relatives à des "recettes ou conseils thérapeutiques". Ils voulaient perpétuer ainsi une médecine de caractère empirico-magique. Nous conservons encore quelques-unes de ces longues colonnes.

Cette nuit-là, il descendit des "déserts" et souffla en ouragan terrorisant les OEMMII, détruisant la BAAYIODOVII (flore et animaux) et limant les roches et la terre. Mais quand arriva le lever du jour et qu'il voulut lire les inscriptions, celles-ci avaient été érodées par la poussière en mouvement (déformant les textes) et ainsi l'IGOONOOI mourut (il s'arrêta de "souffler") en interprétant mal les graphismes qu'il avait lui-même à moitié détruits.

Ce mythe peut illustrer le drame de l'OEMMII de UMMO. Conscient que le WAAM que nous " contemplons", que nous "pensons" n'est pas le véritable WAAM engendré par WOA, puisque la fonction "pensante" distord, déforme sa réalité, l'être humain, et par extension n'importe quel EESEOEMII (ENTITÉ PENSANTE), est condamné à gommer la véritable inscription guérisseuse qui assouvirait son angoisse gnoséologique.

Nos ancêtres découvrirent progressivement que les formulations scientifiques élaborées sous des prémices et sous des conclusions basées sur une logique simpliste n'avaient pas le caractère apodictique d'après le dictionnaire ROBERT, apodictique signifie "qui a une évidence de droit et non pas seulement de fait" qu'ils leur attribuaient au départ. Dans la dynamique du WAAM existaient des principes incapables d'être envisagés sous les qualifications que vous appelez "FAUX" ou "VRAI". Surgissent ainsi des voix le mot d'originge est "voces" : voix ou termes qui réclament une nouvelle logique capable non seulement de dépasser les limites de certaines formes rudimentaires de communication informative, mais d'enrichir aussi la gamme des AIGAEGAA (propositions) possibles. Sinon comment rattacher à la phénoménologie scientifique des réalités comme l'AMMIOXOO (MAL MORAL), IUAMMIO DII (CRUAUTÉ), YIISA-OO (FÉLICITÉ, BIEN MORAL, SATISFACTION INTIME), OANEEAOIYOOYO (Transmission télépathique), OENBUUAU (lien SOMA-PSYCHÉ). Tous ces termes ne peuvent être mesurées analytiquement et insérés dans le cadre de la réalité objective avec des concepts tels que GOODAA (état liquide de la matière), IBOSOO UU (voir le paragraphe consacré à la structure du WAAM) ou IBON-EE (radiations de très haute fréquence).

Il était nécessaire de libérer l'OEMMII qui se consacre à la science de sa tendance inconsciente à imprégner ses conclusions de teintes affectives, en pervertissant ainsi la conscience de la réalité objective.

Surgirent ainsi de nouvelles techniques pour accéder à des phénomènes que vous qualifieriez de "SPIRITUELS" en utilisant une méthodologie rigoureusement scientifique (au sens que vous accordez à ce mot, c'est-à-dire en vérifiant les faits et en formulant analytiquement leurs lois). Il y a seulement une différence avec les scientifiques

de la TERRE : Vous, vous acceptez une hypothèse en l'élevant au niveau d'explication rationnelle quand ses postulats (énoncés sous des formes aristotéliciennes) ne contredisent pas la loi exprimée mathématiquement - généralement de type statistique - jusqu'à ce que la découverte de faits nouveaux entre en conflit avec l'ancienne formulation.

Notre "agnosticisme" (comme vous l'appelez vous-mêmes) nous pousse non seulement à nous abstenir de définir et de sonder quelque chose d'aussi transcendant que WOA ou AAIOODI, mais aussi nous pousse à élaborer une théorie et à la vérifier. NOUS N'ACCEPTONS PAS pas son authenticité malgré tout.

Ce flot de concepts, explications, hypothèses, nous sert comme gymnastique mentale pour épurer constamment les idées. Quand un penseur de UMMO formule par exemple une nouvelle hypothèse concernant l'influence de l'UWAAM (cosmos jumeau) ratifiée par les faits et par sa formulation analytique, IL NE LA CROIT PAS lui-même et ne l'accepte jamais. La propre dynamique de la fonction pensante est plus importante que le stade "plat" d'une théorie stagnante qui engendre une école, comme parmi vous. Un exemple, bien qu'absurde, illustrera ce que je dis. Si Freud avait eu notre mentalité d'UMMOENMII, il n'aurait jamais accepté dogmatiquement sa propre théorie du "complexe d'œdipe".

Cette conduite pragmatique, étrange pour vous, nous est utile car elle évite aussi bien l'atomisation d'écoles qui divisent le Réseau Social en provoquant des situations conflictuelles, que les postures narcissiques et non objectives de celui qui accepte ses propres genèses mentales comme vérités ultimes, en oubliant qu'un autre oemmi du futur, plus intelligent et expert, perfectionnera encore, sans les nier, les propositions précédentes. C'est pour cela que nos oemii penseurs n'essaient pas de spéculer autour de l'essence de ce qui est inaccessible (par exemple WOA et l'AAIODI).

D81 | T0-92/93

NOTRE "UAA" (MORALE).

Ainsi notre WOA n'est pas un Dieu avec des attributs anthropomorphes (bon, sage, puissant...) tout au moins au sens littéral que vous accordez à de telles qualités. Il n'existe pas pour nous "un problème du mal" que nous devons imputer à WOA. Le "mal" moral et physique est "vécu" aussi par les OEMII d'UMMO quoique dans des formes différentes de celles de la TERRE. Mais ce "mal" est engendré par notre "JE-PENSANT LIBRE", qui en déformant ce qui est transcendant (le AIIOOYA) reflète sur notre conscience toute une très riche variété de formes physiques et de formes d'existence plus ou moins "belles" quelquefois, plus ou moins "mauvaises" d'autres fois quand elles perturbent notre affectivité.

La tendance à chercher la sécurité en Dieu, topique dans le contexte socio-religieux actuel de l'homme de la TERRE, en tant que réponse à sa propre anxiété et angoisse, angoisse de l'insécurité de son existence, n'est pas partagée par nous. Nous, nous ne "supplions" pas WOA, nous lui "transmettons" seulement notre gratitude. Nous aimons le Créateur, mais comme il ne nous est pas accessible, comme il transcende notre conscience comme nos concepts du WAAM, et que l'échelle des valeurs psychiques ou idéaux ne peuvent ressembler en rien à l'AIIOOYA, nous projetons cet amour sur les autres EESEOEMII (nos frères) et cet amour se traduit par une morale sociale épurée et des contrats sévères envers l'AYUYISAA (Réseau Social). (voir note 5).

NOTE 5 : Nous assimilons l'ensemble des OEMMI à un Réseau dont les noeuds ou points de jonction représentent les organismes physiologiques, et les "branches", les liens d'ordre physique, psychologique, moral... Un flux informatif mesurable entre deux IBOO (noeuds ou centres) définira analytiquement cette relation en degré ou étape du RÉSEAU.

Nous élaborons ainsi cette morale à partir d'une double source : L'une, éternelle, non modifiable et statique, proposée par la révélation de notre UMMOWOA, une autre grâce à la participation active de nos frères, dans l'élaboration continue de nouvelles interprétations

et de formes soigneusement adéquates au temps et à l'espace, conditionnées par une culture en plein progrès par le lent processus de la neuro-corticalisation et par l'application de la technologie à nos formes de vie. Ainsi notre morale est changeante, adaptée à chaque moment aux circonstances de l'OEMII et de son entourage social. Jamais sur UMMO les WOALAOLOO (experts en Philosophie religieuse) n'ont invoqué une régression à des stades de civilisation ancestrale. Le mythe TERRESTRE du " bon sauvage" n'a pas de sens sur notre OYAA.

Notre éthique ne se sent pas non plus liée par une pression du milieu social qui l'étrangle et la sature par un contenu creux d'habitudes irrationnelles et de "tabous", de conformismes figés qui étoufferaient l'OEMMI, lésant sa liberté.

Nous pouvons vous offrir, monsieur Ribera Jordà, une synthèse de notre définition de la Loi morale.

L'UAA est la gamme de lois imposées sans contrainte mentale ou physique à l'EESEOEMII par une constellation d'idées fondées sur le stade actuel de la connaissance. Lois qui s'articulent en normes spécifiques en fonction de la situation et du niveau mental de l'OEMII, situation et niveau toujours en plein processus de progression.

L'authenticité de notre Éthique changeante est évaluée en fonction de l'équilibre obtenu entre les exigences d'une morale de l'individu et d'une morale de l'AYUYISAA (Société).

Nous illustrerons plus tard notre concept de l'IGIOI (liberté).

La position de la note 9 n'est pas repérée dans le rapport. La voici néanmoins :

Note 9 : Bien que vous soyez injustes quand vous attaquez les Religions ou les Écoles philosophiques, en les accusant de prostituer la vérité. Le catholicisme de Rome est-il coupable pour ne pas avoir interprété fidèlement la pensée de son maître, et, en l'institutionnalisant et en compliquant sa structure, de s'être vu dramatiquement "encerclé" dans ses propres filets pour déboucher sur une triste crise avec de graves tensions internes ?
Les églises évangéliques sont elles coupables de s'être atomisées, angoissées, en trouvant dans les textes bibliques une interprétation littérale qui a nécessairement provoqué un polymorphisme chaotique ?
Le Matérialisme Dialectique marxiste est-il coupable pour son refus de l'hypothèse d'un Dieu anthropomorphe qui ne put jamais satisfaire un homme de science, un Dieu qui semble protéger les puissants et les riches, face à la misère des OEMII humbles?
La philosophie existentialiste, qui a conscience du tragique problème posé à l'homme convertissant sa propre TERRE en enfer et incapable d'entendre ou d'être entendu par ses semblables, est elle coupable?